Ben non, pas nuls, vu qu'on en paye déjà le prix.Envoyé par Michel530
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Ben non, pas nuls, vu qu'on en paye déjà le prix.Envoyé par Michel530
Il parait assez évident que pour un budget de zéro fossiles restant (donc tout arrêter aujourd'hui), les couts de se passer de fossiles excèdent de beaucoup les couts du RC (qui sont nuls).
Jusqu'ici tout va bien...
les surcouts en plus je veux dire.
Pour le prix à payer actuellement, je te rappelle que les fossiles, c'est ce qui fait différer nos vies du Moyen Agemais si tu regrettes, rien ne t'empeche vraiment d'y renoncer....
tu pourrais plus te connecter quand même.
Dernière modification par Michel530 ; 11/11/2025 à 22h57.
ah bon ? j'avoue ma perplexité car sur un autre fil Philippedelimoges déclarait ceci :bof, la pauvreté des uns n'empêchera pas les autres de brûler du carbone fossile (surtout que ça leur permet d'asseoir leurs positions).
bref, le levier est la pauvreté en carbone fossile, mais comme elle ne se fera pas "naturellement" avant un coup de chaud, il faut l'organiser volontairement, en s'interdisant d'y toucher. Mais pour ça, il faudrait que tout décideur soit conscient de la problématique.
bon, ensuite, on peut laisser filer selon le bon vieil adage "après moi le déluge", et dans 20, 50 ou 100 ans (selon scénario), la population et l'espérance de vie auront drastiquement baissés.
je suis un peu perplexe donc que tu sembles assuré que la population et l'espérance de vie puissent "drastiquement baisser" alors qu'à côté Philippe assure que "évidemment les scientifiques n'ont jamais transmis l'info d'une menace d'extinction", parce que si faire drastiquement baisser la population, ce n'est pas une menace d'extinction, alors je me demande bien ce qui fait classer les espèces "menacées d'extinction".
4) A ton propos "c'est quand même assez éloigné des menaces d'extinction de l'humanité, ou même juste de la civilisation, qu'on agite pour nous motiver de laisser tomber nos voitures et de ne plus prendre l'avion non ?" (post #46), ma réponse : évidemment le réchauffement climatique ne va pas entraîner l’extinction de l'humanité ... qui peut croire une telle ineptie ... !? .... les scientifiques et mêmes les médias (y compris les plus médiocres) ne transmettent pas une telle info.
On est donc un peu perdu quand il y a des affirmations, qu'on nie avoir faites quand on remarque que les données ont loin de les soutenir, pour ensuite les réaffirmer ..
C'est d'allleurs un peu pareil pour le coût de se passer de fossiles où on nous dit à la fois que toutes les solutions sont connues et qu'elles ne couteraient rien à l'économie, pour ensuite dire qu'il faudra faire des efforts et que les gens n'y sont pas prêts : il faut se décider, les solutions de remplacement existent-elles ou pas ? si oui, il n'y aura pas d'efforts à faire, et si il faut faire des efforts, ce ne sont pas vraiment des solutions de remplacement.
Tout cela laisse une impression de gros flou artistique quand même, bien loin de la solidité scientifique qui est mise en avant pour justifier les décisions politiques, qu'on interdit ensuite de critiquer sous prétexte de "climatoscepticisme". Mais quand il y a un tel flou, le scepticisme est parfaitement justifié non ?
Ou alors si vous n'êtes pas d'accord, levez le flou en nous éclairant sur ce qui est assuré sur les impacts à la fois du RC et de se passer de fossiles SVP, mais avec des assertions claires, pas des choses contradictoires à chaque post.
Bonjour à tous,
Intégralité de mon propos cité par Michel530 :
Extrait de cette discussion : https://forums.futura-sciences.com/g...uragans-2.html ... Michel530, tu aurais dû mettre le renvoi ...A ton propos "c'est quand même assez éloigné des menaces d'extinction de l'humanité, ou même juste de la civilisation, qu'on agite pour nous motiver de laisser tomber nos voitures et de ne plus prendre l'avion non ?" (post #46), ma réponse : évidemment le réchauffement climatique ne va pas entraîner l’extinction de l'humanité ... qui peut croire une telle ineptie ... !? .... les scientifiques et mêmes les médias (y compris les plus médiocres) ne transmettent pas une telle info. La question (exclusivement et égoïstement anthropocentrée) est surtout quel impact sociétal aura le réchauffement climatique : jusqu'où nos sociétés modernes pourront se montrer résiliente ... Le réchauffement climatique c'est à terme une trappe malthusienne qui fera inévitablement des dégâts dans la stabilité de nos sociétés.
Cordialement
Ah, là là, on en est à jouer sur le sens qu'on donne aux mots:ah bon ? j'avoue ma perplexité car sur un autre fil Philippedelimoges déclarait ...
je suis un peu perplexe donc que tu sembles assuré que la population et l'espérance de vie puissent "drastiquement baisser" alors qu'à côté Philippe assure que "évidemment les scientifiques n'ont jamais transmis l'info d'une menace d'extinction", parce que si faire drastiquement baisser la population, ce n'est pas une menace d'extinction, alors je me demande bien ce qui fait classer les espèces "menacées d'extinction"
...
drastiquement: de façon drastique
drastique: draconien, rigoureux, sévère (cnrtl.fr)
ça ne veux pas dire absolu, "la totale", 100% (cf la menace d'extinction).
par exemple la rigueur, en France, ce serait passer de 6 à 3 % de déficit, donc 50 %, pas 99.999 % (on s'en fout des détails sur cet exemple).
par contre, il risque d'y avoir des conflits en plus des morts directes par coup de chaud, et là, on est capable de faire fort.
Jusqu'ici tout va bien...
ça c'est l'étape 2 "on n'a jamais dit ça". Sauf que si, plein de gens le disent, qu'on a toutes les solutions et que c'est à cause des méchants capitalistes qu'on ne le fait pas. Et quand par exemple l'article du Lancetcountdown dit qu'il faut sortir des fossiles pour éviter les morts de chaleur, il me semble qu'implicitement il suppose bien que la sortie des fossiles n'aurait qu'un impact égligeable sur la mortalité. Ou sinon ça n'a aucun sens scientifiquement. Donc faudrait se mettre d'accord.
si on est sûr de 100 %, ce n'est plus une menace, c'est une certitude d'extinction.
Les espèces "menacées" d'extinction sont celles dont la population décroit de manière drastique, donc je ne vois pas comment tu peux être sur d'une baisse "drastique" tout en écartant toute menace d'extinction. A moins que tu n'aies une théorie super précise de la décroissance démographique qui te permette de calculer le taux de décroissance avec une précision suffisante pour assurer que ça sera "drastique", mais que ça n'atteindra certainement pas 100 % ?
mais ce serait alors souhaitable que tu indiques des références sur cette théorie, ne serait ce par exemple qu'en indiquant le chapitre du GIEC où elle est décrite et les résultats qu'elle donne ?
merci là aussi de donner des chiffres car comme j'ai signalé, actuellement, il me semble qu'on est très en dessous d'une contribution significative de la mortalité par chaleur à la démographie totale...par contre, il risque d'y avoir des conflits en plus des morts directes par coup de chaud, et là, on est capable de faire fort.
donc si tu as une théorie qui prévoit le contraire, merci d'indiquer laquelle et comment ça impacterait la démographie mondiale. Personnellement j'ai déjà lu des choses sur l'influence de la baisse de la natalité sur le pic de démographie mondial, comme ici par exemple : https://theconversation.com/un-effon...n-cours-233537, mais je ne me souviens pas d'en avoir lues sur l'impact des vagues de chaleur, donc si il y en a, merci là aussi de donner les références.
les renouvelables ne permettent pas le même niveau de vie que les fossiles, et donc s'en débarrasser pourrait coûter bien plus cher que de gérer par exemple 1°C de plus.
Parce que conjointement à celà, les décideurs croient ( ou font semblant ) qu'il va exister des sources miraculeuses d'énergie dans 10 ou 20 ans, appliquées en grand nombre.
Les licornes de l'énergie qui font ce genre de promesse vont exactement dans ce sens. Que ce soit une batterie miracle ( quoi qu'il y ait des progrès certains, c'est vrai aussi ), du SMR commercialisable dans 6 ans, etc....donc en attendant, on met la poussière sous le tapis.
pour moi ça a un sens scientifique de parler de surmortalité due à la chaleur, et de lier ladite chaleur à la consommation de combustible fossile. C'est du réductionnisme si tu veux mais c'est à peu près toujours comme ça qu'on fait de la science.Et quand par exemple l'article du Lancetcountdown dit qu'il faut sortir des fossiles pour éviter les morts de chaleur, il me semble qu'implicitement il suppose bien que la sortie des fossiles n'aurait qu'un impact égligeable sur la mortalité. Ou sinon ça n'a aucun sens scientifiquement..
Si la seule façon de limiter la consommation de combustible fossile entraînerait une autre surmortalité il faudra arbitrer, mais justement cela n'est plus tout à fait de la science.
tiens voila un exemple
https://www.reddit.com/r/Economics/c..._will_be_much/
ainsi donc on nous assure qu'on pourrait faire la transition pour moins de 1% du PIB mondial? mais franchement 1% c'est pas "rien" mais c'est "presque rien", je pense que beaucoup de gens paient plus que 1% de leur revenu pour leur forfait internet+téléphone ! qui ferait la fine bouche pour sauver le monde et éviter "une décroissance drastique de la population" pour le prix d'un forfait internet ?La transition énergétique sera beaucoup moins chère que vous ne le pensez...
La facture supplémentaire pour réduire les émissions devrait être inférieure à 1 000 milliards de dollars par an, soit moins d'un pour cent du PIB mondial – pas des cacahuètes, mais pas un rêve inaccessible non plus. Cela peut sembler optimiste, mais c'est probablement encore une surestimation, car elle ne corrige que le quatrième défaut de la plupart des estimations : l'incapacité à tenir compte du coût du statu quo. Une croissance économique plus lente, des technologies moins chères et des objectifs plus modestes pour le moment où le monde atteindra la neutralité carbone pourraient réduire encore davantage le coût.
reste plus qu'à expliquer pourquoi personne n'y arrive ....
si ce n'est pas de la science de comparer les surmortalités, pourquoi est ce que les scientifiques affirment que le coût de la transition serait bien inférieur à celui du RC alors ? comment ils le savent si ce n'est pas de la science ?pour moi ça a un sens scientifique de parler de surmortalité due à la chaleur, et de lier ladite chaleur à la consommation de combustible fossile. C'est du réductionnisme si tu veux mais c'est à peu près toujours comme ça qu'on fait de la science.
Si la seule façon de limiter la consommation de combustible fossile entraînerait une autre surmortalité il faudra arbitrer, mais justement cela n'est plus tout à fait de la science.
Parce que c'est quand meme cet argument qui est essentiel pour convaincre les gens qu'il faut la faire, qu'on n'a pas le choix, et que toute critique de cette position serait "non scientifique". Faudrait là aussi se décider : c'est démontré scientifiquement, oui ou non ?
au gré des posts, la réponse fluctue ...
Dernière modification par Michel530 ; 12/11/2025 à 13h27.
c'est l'arbitrage qui n'est pas de la science. Savoir s'il est préférable de protéger les vieillards européens ou les enfants africains (si je devine bien le fond de ta pensée...)
Non, il peut y avoir une menace incertaine de 100% de mort. Par exemple une personne jouant à la roulette russe.
Je n'ai pas lu le reste.
À coté de ça, si pour toi, 1000 milliards par an, c'est rien (si on suit tes écrits et ton lien sensé le justifier), je te transmets de suite mon iban pour que tu y vire trois fois rien, juste pour un jour, soit allez, j’arrondis: 8 milliards![]()
Jusqu'ici tout va bien...
je vais reposer la question un peu différemment : selon toi, la science a-t-elle suffisamment bien estimé les différents risques de surmortalité (en Europe, en Afrique, à cause du RC, à cause de la disparition des fossiles ) pour qu'on puisse arbitrer avec des informations fiables, oui , ou non ?
je ne sais pas ce qu'est une mort à moins de 100 % personnellement, ni une extinction d'espèce à moins de 100 % d'ailleurs. Donc quand on parle de risque d'extinction, rajouter "100 %" ne rajoute rien. Ma question était de savoir si on peut avoir une certitude d'une baisse drastique sans risque d'extinction. C'est possible si la théorie prévoyant la "baisse drastique" a une fourchette suffisamment précise d'estimation pour exclure le 100 % (genre "ce sera entre 30 % et 60 % mais pas 100 %"), ou non.
Ce que tu n'as pas lu, c'est là où je te demandais des références sur la théorie scientifique qui permet d'évaluer ce pourcentage de manière fiable et d'exclure 100 % ?
Il est regrettable que tu ne lises pas ce genre de demande, car ne pas répondre diminue fortement la crédibilité de ce genre d'assertion.
le cout de substituer ma consommation personnelle de fossiles n'est ni de 1000, ni même de 8 milliards, et tu m'excuseras de n'avoir aucune intention de payer de ma poche pour le reste de l'humanitéÀ coté de ça, si pour toi, 1000 milliards par an, c'est rien (si on suit tes écrits et ton lien sensé le justifier), je te transmets de suite mon iban pour que tu y vire trois fois rien, juste pour un jour, soit allez, j’arrondis: 8 milliards![]()
A ton avis, l'humanité paye combien juste pour ses dépenses de santé, par an ?
Pour mettre en perspective, c'est 1 an de budget défense US.
Et les US pèse 1/4 du PIB mondial ( et Chine + US on arrive à 45% ).
Ceci dit, si les US devaient passer à l'empreinte actuelle CO2 de la moyenne mondiale par habitant ( même pas 5 tonnes je crois ), ça leur ferait bizarre et ce sera la guerre civile avant. Et avec un revenu divisé par 5. Et ça couterait dans ce seul pays bien plus que 1 000 Md, donc déjà le calcul de 1 % est bidon.
Pour revenir sur les US:
17 tonnes CO2 par an per capita ( empreinte )
36% en transports de tous types, soit 6 tonnes.
Donc, pour les passer à 11 tonnes ( plus que la France, moins que la Suisse ), il faut commencer par passer tous les véhicules et tous les avions intérieur à l'hydrogène, fabriqué pour zéro CO2 équivalent....... 1 000 milliards, c'est peanuts.
Changer 100 millions de véhicules personnels aux US ( sur 280 millions roulant ) pour du VE, en imaginant que la batterie soit sans batterie à élément rare et fini, en imaginant que la fabrication soit à zéro CO2, en imaginant que ces VE soient alimentés pour du PV californien zéro CO2 fabricant ni réseau, etc.......Oups, cout de remplacement des véhicules ( pour des Tesla à 50 K$ unitaire, pas du cyber truc(k), hein) = 5 000 milliards
probablement pas. Dès que l'Economie (qui n'est pas une science) entre en jeu les incertitudes augmentent. Pour prendre juste un point : personne ne sait dire quand les réacteurs à fusion de l'hydrogène seront au point (s'ils le sont un jour).je vais reposer la question un peu différemment : selon toi, la science a-t-elle suffisamment bien estimé les différents risques de surmortalité (en Europe, en Afrique, à cause du RC, à cause de la disparition des fossiles ) pour qu'on puisse arbitrer avec des informations fiables, oui , ou non ?
Les diptères non consentants souffrent beaucoup dans cette discussion
La dialectique d’Archi est inimitable !
Rien ne sert de penser, il faut réfléchir avant - Pierre Dac
il y a un pourcentage de risque: la menace et un pourcentage de résultat:, l'extinction, c'est 100% par exemple. Mais tu t'ingénies à mélanger les 2...
Pour ta question: Je n'ai rien exclus. donc je n'ai rien à te présenter...
Par contre, une certitude: un moment donné, de toute façon, il faudra se passer d'énergie fossiles... Donc le coût de ce sevrage sera toujours là, quelque soit le choix effectivement fait sur la réduction du réchauffement.
Jusqu'ici tout va bien...
Il faut pas amalgamer des registres qui ne se recouvrent pas...Il y a ce qui est techniquement faisable, ce qui est économiquement compétitif (à replacer dans le cadre courtermiste des investissements) , et ce qui est socialement acceptable, et on peut avoir des solutions de remplacement (d'adaptation plutôt) qui demandent des efforts (par ex au niveau social) puisque les solutions sont des alternatives fonctionnelles avec compromis (et ce à tout niveau).
C'est d'allleurs un peu pareil pour le coût de se passer de fossiles où on nous dit à la fois que toutes les solutions sont connues et qu'elles ne couteraient rien à l'économie, pour ensuite dire qu'il faudra faire des efforts et que les gens n'y sont pas prêts : il faut se décider, les solutions de remplacement existent-elles ou pas ? si oui, il n'y aura pas d'efforts à faire, et si il faut faire des efforts, ce ne sont pas vraiment des solutions de remplacement.
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Donc parler de coût (au singulier) est très limité, et du coup permet de dire des choses fausses, comme "ça ne coûterait rien à l'économie" ...
je ne mélange rien du tout, j'ai bien dit depuis le début qu'on évoquait une "menace d'extinction" (qui n'est pas à 100 % puisque c'est une menace). Et on m'a rétorqué que personne ne parlait de risque d'extinction (ce qui est faux, j'ai donné la ref), et ensuite tu as l'air d'être sûr toi que l'espèce humaine va connaitre une profonde décroissance démographique à cause du RC ... mais sans risque d'extinction ...(ce qui me semble contradictoire) , et sans donner de référence sur ce qui te donne cette certitude (les seuls références sur la baisse démographique qui risque effectivement fort de se reproduire l'attribuent à la baisse de la natalité et pas aux conséquences climatiques).
Donc désolé mais je ne mélange rien du tout, et je tire de tout ça que :
a) personne à ma connaissance n'a décrit un modèle de population dans lesquels le RC joue un role déterminant pour provoquer une baisse de population - contrairement à ce que tu sembles sous entendre
b) les projections démographiques qui prévoient une baisse de population se basent non pas sur le RC, mais sur la baisse de la natalité, qui n'a rien à voir avec le climat (à part si on attribue la baisse de natalité à la peur du RC mais ce ne sont pas les coups de chaleurs qui sont en cause)
c) les chiffres publiés sur les conséquences climatiques sont très loin d'avoir l'ampleur qu'il faudrait pour impacter la démographie (de l'ordre de 100 000 décès par an ce qui parfaitement négligeable sur la population mondiale ...) , contrairement à la baisse de la natalité qui elle peut effecivement jouer sur des dizaines de millions de naissance par an de différence, ce qui est parfaitement en ligne avec ce qui précède
Je ne "mélange" rien, je remets juste les choses en place, tout ça me semble parfaitement clair : les ordres de grandeurs sont très clairs, et ceux qui parlent de "dialectique" devraient un peu se regarder dans le miroir ...agiter les conséquences du RC pour faire croire que ce serait la cause d'un effondrement démographique n'est soutenu par aucune étude scientifique sérieuse, en tout cas tu ne nous les a pas encore indiquées. Si il y a un effondrement démographique - par ailleurs probable - il sera dû à l'effondrement de la natalité, et pas autre chose.
Dernière modification par Michel530 ; 12/11/2025 à 17h25.
d'accord : est ce que je résume bien alors en disant qu'il n'y a pas de chiffrage scientifiquement fiable qui permette d'orienter clairement le choix des décideurs, mais que néanmoins beaucoup prétendent que remettre en cause ce choix des décideurs, c'est inacceptable car ce serait contraire à la science (qui ne dit donc pourtant rien de vraiment fiable sur le sujet ) ?
(tonalité de ce genre de tribune publiée par hasard ce jour par des doctorants, qui affirment au passage que les catastrophes naturelles se multiplient alors que le rapport du GIEC dit le contraire ... mais c'est pas grave hein ! https://www.lemonde.fr/idees/article...3147_3232.html )
où est ce que c'est pas ça du tout, j'ai tout compris de travers, et dans ce cas qu'est ce qui est faux ?
Dernière modification par Michel530 ; 12/11/2025 à 17h31.
Je n'ai pas entendu le dire sous cette forme de la part de scientifiques. Ce qu'ils disent c'est que la décarbonation offre des opportunités économiques et que ce serait une erreur de ne pas s'y préparer activement dès maintenant (et dès hier). C'est exactement ce que dit Jean-Pascal Van Ypersele, climatologue à l'université de Louvain en Belgique et qui fut vice-président du GIEC, dans cette interview: https://www.rtbf.be/article/jean-pas...limat-11484423 . Au fait, pourquoi ne pas lui poser vos questions? ( https://vanyp.elic.ucl.ac.be/cv.html, https://vanyp.elic.ucl.ac.be/ )
Les progrès techniques existent. Il y a par exemple en Belgique (encore, désolé, c'est mon petit coin, celui que je connais le mieux), une usine pilote qui sert à industrialiser un procédé pour extraire l'hydrogène du gaz du sous-sol des anciens bassins miniers sans émettre de CO2. Ils en sortent du carbone solide et de l'hydrogène. Une autre usine près d'Anvers se lance dans le recyclage des batteries des voitures électriques. Je ne dis pas qu'on va tout résoudre d'un coup de cuillère à pot, mais on ne se trouve pas forcément dans une situation statique et bloquée.
Dernière modification par ThM55 ; 12/11/2025 à 17h55. Motif: orthographe
Indique-moi où j'aurai exclus une extinction de l'espèce humaine ! ! !
tu aime faire dire aux autres ce qui te plaît pour porter la contradiction. allez, bonne nuit...
pour un peu tout le monde: ton lien (dans l'autre fil) donne sur https://www.pnas.org/doi/full/10.1073/pnas.2108146119
Jusqu'ici tout va bien...
J'ajouterais juste une citation extraite du AR6 (résumé): "All mitigation strategies face implementation challenges, including technology risks, scaling, and costs. ". Ce qui montre bien que les scientifiques ne nient pas l'existence des coûts de la transition, ni de ses risques. Au contraire, les rapports du GIEC les analysent en faisant référence à différents modèles numériques. Ils est vrai qu'ils ne font pas une simple comparaison en deux colonnes Excel des coûts, c'est bien plus complexe.
De plus, est-ce que tout peut se réduire à une comparaison de coûts? La croissance ininterrompue et l'exploitation effrénée des ressources naturelles dans un but de profit cause des dommages qu'on ne peut pas simplement quantifier en terme de coûts financiers. Il faut éviter de s'enfermer dans une dialectique étroite et voir l'ensemble.
je pense que c'est exagéré de dire qu'on n'a rien de fiable. Il y a des incertitudes, à mon humble avis assez larges concernant le coût de l'arrêt des fossiles, mais on a néanmoins des estimations. Est-ce que les politiciens en tiennent compte? pas sûr.d'accord : est ce que je résume bien alors en disant qu'il n'y a pas de chiffrage scientifiquement fiable qui permette d'orienter clairement le choix des décideurs, mais que néanmoins beaucoup prétendent que remettre en cause ce choix des décideurs, c'est inacceptable car ce serait contraire à la science (qui ne dit donc pourtant rien de vraiment fiable sur le sujet ) ?
qu'est ce que tu appelles "voir l'ensemble" au juste ? comment il faut faire alors par exemple pour savoir quel seuil ne pas dépasser?J'ajouterais juste une citation extraite du AR6 (résumé): "All mitigation strategies face implementation challenges, including technology risks, scaling, and costs. ". Ce qui montre bien que les scientifiques ne nient pas l'existence des coûts de la transition, ni de ses risques. Au contraire, les rapports du GIEC les analysent en faisant référence à différents modèles numériques. Ils est vrai qu'ils ne font pas une simple comparaison en deux colonnes Excel des coûts, c'est bien plus complexe.
De plus, est-ce que tout peut se réduire à une comparaison de coûts? La croissance ininterrompue et l'exploitation effrénée des ressources naturelles dans un but de profit cause des dommages qu'on ne peut pas simplement quantifier en terme de coûts financiers. Il faut éviter de s'enfermer dans une dialectique étroite et voir l'ensemble.
ça ne peut pas se faire sans quantifier les dommages il me semble, sinon qu'est ce qui empêche de raconter n'importe quoi, si on n'a pas de chiffres ?
donc : est ce que les connaissances scientifiques sont suffisamment précises (avec des barres d'erreur assez petites) pour savoir quel seuil de température devient dangereux et a des conséquences supérieures à celles de s'arrêter de bruler des fossiles, oui ou non ?
désolé d'insister mais vos réponses me laissent dans l'incertitude la plus totale, je n'arrive pas à comprendre si vous pensez que oui, ou non.
mais c'est magnifique ça !
et donc ils les estiment à combien ? tu as quelque chose pour les quantifier ces coûts et ces risques oui ou non ?
je répète ma question : qu'est ce qui empêche de raconter n'importe quoi sur le sujet, si on n'a aucun chiffre ?
on peut toujours essayer de diminuer la consommation de combustibles fossiles, et puis si ça "coûte" trop cher la relancer. Alors que si on continue sur notre lancée, on ne pourra pas revenir en arrière. Les deux termes de l'équation ne sont pas comparables.
