Bonjour,
J'étudie le schéma proposé par Hulk pour l'alimentation variable dans la rubrique projet.
Pour la partie pré-régulation sur le schéma page 3, je ne comprends pas trop comment est généré le train d'impulsions sur le triac T1, si quelqu'un pouvait m'éclairer.
Merci.
Salut,
Comme on ne connait pas à priori le déphasage que va créer la charge, le principe est de générer un train d'impulsions qui va à coup sûr déclencher le triac T1, quelque soit ce déphasage tension-courant à ses bornes.
Le cycle est réinitialisé après chaque passage par 0 de l'onde secteur donc chaque demi-période.
Le triac T2 en court-circuitant P, va modifier la constante de temps d'initialisation, sorte d'offset de démarrage des impulsions.
Sinon je vois pas bien ce que je pourrai te dire de plus, c'est tellement basique comme principe.
Salut,
Oui j'en doute pas que c'est basique comme principe mais je ne suis pas tellement familiarisé avec les diac et triac et pour le moment je ne vois pas du tout comment est généré le train d'impulsions.
Dès le début je bloque : les 2 triacs et le diac sont bloqués, le courant venant de la source traverse le condensateur pour le charger avec comme constante de temps (P+R2)C déjà là, je me demande ce qui empêche le courant d'aller dans R1 et servir de courant de gâchette pour T2 ?
Merci
Bonjour mandracs et tout le groupe
Tu dois d'abord comprendre comment cela fonctionne sans T2.Envoyé par mandracs
C'est le montage classique gradateur, qui fonctionne de manière symétrique en positif et négatif.
La tension monte, charge C en fonction de la valeur du potentiomètre. Quand le seuil du diac D est atteint, C se décharche dans la gachette de T1, qui génère l'impulsion, mais T1 se bloque dès que C est déchargé (blocage par courant inférieur au courant de maintien), alors que la tension est toujours là. La recharge de C recommence, mais risque d'être longue si le potentiomètre est réglé à une forte valeur. Une seconde impulsion arrivera peut-être, mais "longtemps" après.
Remettons T2, qui va s'amorcer lui aussi en même temps que T1, mais, son amorçage court-circuite le potentiomètre, et donc accélère les futures recharges de C qui vont se faire avec une constante de temps très réduite et constante.
L'inversion de tension bloque tout ce petit monde, et le processus recommence avec l'autre polarité.
Nota: la résistance R1 n'existe pas dans un gradateur "normal". Elle n'est là que pour développer la ddp nécessaire au déclenchement de T2.
Merci beaucoup Gienas et Hulk, oui effectivement c'est 'basique' comme circuit...
