Conditionnement approprié pour photodiode dans une lunette/télescope

[invite937a2165]

Bonsoir à tous !

Comme intitulé dans l'objet du message, je suis à la recherche d'un conditionneur approprié en vue de l'utiliser dans une lunette ou un téléscope.

Contexte :

Pouvoir mesurer la vitesse du Soleil.

Principe physique utilisé :

Se servir de l'effet Doppler. Il est particulièrement précieux en astronomie car il renseigne à la fois sur le mouvement des astres et sur les mouvements de matière à l’intérieur de ces astres. Dans notre cas, il permet de déterminer directement la vitesse radiale d’une étoile. Ceci est devenu possible en étudiant le spectre d'un astre. On constate que les raies spectrales sont décalées en longueur d'onde par rapport aux mêmes raies observées en laboratoire. Le décalage d'une raie visible se produit soit vers le rouge, ce qui indique que l'étoile s'éloigne, soit vers le bleu si elle se rapproche.

Mise en œuvre pensée pour la réalisation de cette mesure :

utiliser une photodiode (qui va capter le spectre émis par le Soleil) dans une lunette ou un télescope.

Voici donc mon problème :

le principe de la photodiode est qu'il prend en entrée (mesurande) une intensité lumineuse et ressort une intensité (mesure). J'en suis donc venu à la conclusion qu'il me fallait un conditionneur pour le mettre en place avec une lunette ou un télescope. Le problème c'est que je ne m'y connais pas assez en lunettes et autres télescope pour pouvoir interfacer les deux (photodiode et lunette).

Est-ce que quelqu'un aurait une idée pour mettre une telle chose en œuvre ?

Merci à vous !
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[jiherve]

bonsoir,
pour faire une analyse spectrale il faudra d'abord disposer d'un dispositif capable d’étaler ce spectre, prisme, réseau diffractif, ce qui permettra une mesure des différentes raies, ensuite identifier ces raies par rapport à celle connues des éléments chimique capable de les émettre de là on pourra si la résolution spectrale est bonne en déduire le décalage par effet doppler etc etc.
Donc à moins d’être un cacou en optique, physicochimie, mécanique et électronique c'est mal barré.
C'est bien d'avoir de l'ambition mais un peu de réalisme cela ne fait pas de mal non plus.
JR

[invite937a2165]

Je crois que je n'aurais pas pu dire mieux !

Cependant, je ne compte pas mettre en œuvre ce procédé ! (Même si c'est vrai que se serait assez marrant à faire ) Je suis simplement en charge de l'étude électronique de la chose : c'est-à-dire choisir le capteur et le conditionneur approprié. Mais pour cela, j'ai besoin d'en savoir en peu plus sur le fonctionnement d'un télescope. Quelle grandeur sortir du conditionneur afin de pouvoir interfacer le tout avec un télescope ou une lunette.
Mon objectif final est de rédiger un document qui serait en mesure d'expliquer le principe général de la chose avec une précision sur l'électronique.

[jiherve]

re
le terme conditionneur fleure bon l'approche managériale de la chose.
Un télescope ce n'est qu'un entonnoir à photons, pour relever un spectre il faut d'abord en disposer d’où la nécessité d'un spectrographe!
http://www.ac-nice.fr/clea/lunap/htm...troEnBref.html
Plutôt qu'une photodiode un CCD linéaire serait plus adapté.
JR

[A voir en vidéo sur Futura]

[invite937a2165]

Bonsoir,

j'ai eu le temps depuis le dernier message de réfléchir un peu plus sur le sujet. Et j'aimerais confirmer si ce que j'ai compris est correcte ou aurait besoin de quelques précisions.

Grossièrement, c'est comme ça que j'ai vu comment la chaîne de mesure se ferait :

la lumière du Soleil arrive, son spectre est capturé à l'aide d'un spectrographe (à réseau). Or le spectre est composé de photons. D'où la nécessité de posséder un instrument capable de pouvoir les exploiter. C'est là qu'arrive le capteur CCD. Il prend en entré des photons et sort trois tensions, une pour le bleu, le rouge et le vert.

Le problème que dans tout ça c'est que je ne vois pas où mettre le télescope ou que faire des 3 tensions...?

Il serait possible d'avoir quelques précisions là-dessus ? Ou quelques pistes pour pouvoir continuer ?

[invite937a2165]

NE PAS FAIRE ATTENTION AU MESSAGE PRÉCÉDENT.

je pense avoir réussi à éclaircir certains points mais j'aurais besoin d'une confirmation.

Grossièrement, c'est comme ça que j'ai vu comment la chaîne de mesure se ferait :

la lumière du Soleil arrive dans l'objectif du télescope, son spectre est capturé à l'aide d'un spectrographe (à réseau), spectrographe intégré dans le télescope. Or le spectre est composé de photons. D'où "Un télescope ce n'est qu'un entonnoir à photons". Ainsi, il est nécessaire de posséder un instrument capable de pouvoir les exploiter. C'est là qu'arrive le capteur CCD. Il prend en entré des photons et sort trois tensions, une pour le bleu, le rouge et le vert.

Le problème dans tout ça c'est que je ne vois pas quoi faire de ces 3 tensions...?

Il serait possible d'avoir quelques précisions là-dessus ? Ou quelques pistes pour pouvoir continuer ?

[jiherve]

Bonsoir,
Point n'est besoin d'avoir un capteur couleur je dirais même surtout pas, ce que tu cherches à mesurer c'est le profil d'intensité lumineuse des raies pour en déduire leur position et donc leur décalage spectral par rapport au valeur de "labo".
Ceci dit amha en ce qui concerne le Soleil l'effet va être picochouillesque (2*10^-6) puisque c'est la composante radiale de la vitesse de la Terre (500m/s au max , 0 au minimum) qui induira le décalage, et cette vitesse va se combiner avec celle du mouvement du à la rotation (460m/s).
JR