Bonjour (ou plutôt bonsoir) !
J'ai repris il y a peu un projet que j'avais laissé au placard depuis bien longtemps, à savoir un système de mise à feu numérique pour la pyrotechnie.
Loin de moi l'idée d'en détourner l'utilité ou de faire des conneries avec, je suis d'ailleurs en formation pour cela en ce moment... Bref, là n'est pas la question.
Le fonctionnement est simple : le système permet le déclenchement des inflammateurs via une pulsion électrique (ceux-ci sont très réactifs, et s'enflamment en 1ms environ), délenchant à leur tour les différents artifices qui leur sont connectés.
Mais ma question ne porte pas sur le régime "normal" de fonctionnement. En effet, mes schémas sont déjà réalisés pour cela, j'utilise un MOSFET-N par sortie (inflammateur), ainsi qu'un relais global pour toutes les lignes (permettant une double sécurité : électronique et mécanique).
Le problème est que les inflammateurs sont des composants sensibles (aux parasites externes, et notamment aux ondes radio). Globalement on peut les assimiler à une résistance (qui s'enflamme lorsqu'un certain courant la traverse). Ainsi, il faut généralement un courant de 0,5A pour les déclencher (la résistance de l'inflammateur étant de 0,5Ohm environ).
Des tests ont été effectués, et des inflammateurs "à nu" (fils à l'air) ont réussi à s'enflammer à proximité de 3 téléphones portables ayant reçu un appel en même temps (c'est de l'ordre de l'anecdote, mais vous vous doutez bien qu'aucune marge d'erreur n'est tolérée quant à la sécurité dans ce milieu...).
C'est pourquoi ils sont tout le temps court-circuités pendant l'installation du spectacle, empêchant à tout parasite de les déclencher.
Je pourrais utiliser des relais pour cela (en + du MOSFET et du relais global), mais cela nécessiterai autant de relais que le système comporte de lignes (en l'occurrence 32...).
Je cherche donc une solution plus simple, moins encombrante et moins coûteuse, mais tout aussi fiable.
Comme chaque sortie possède en interne une diode de roue libre (pour ne pas bousiller le MOSFET s'il ya des pics inverses de courant une fois l'inflammateur grillé (il se comporte un peu comme une inductance également)), je réfléchissais à une solution "toute bête" à base de diodes, en connectant par exemple temporairement une diode "dans le bon sens" en parallèle de la diode de roue libre (le courant peut donc passer dans les deux sens). Chaque sortie/inflammateur a un pôle commun (relié au relais global), et l'autre connectée sur le MOSFET. La cathode de toutes les diodes de roue libre est donc commune. Il suffirait donc de connecter des diodes en sens inverse (avec l'anode commune cette fois, reliée via un relais à la cathode commune des autres) en parallèle aux diodes de protection (et biensûr de les déconnecter pendant le tir pour éviter un beau court-ciruit !)
Si je choisis des diodes rapides et à faible tension inverse (<<< 0,7V), de sorte à avoir constamment une tension quasi nulle aux bornes de l'inflammateur malgré les parasites extérieurs, cela devrait en théorie fonctionner, non ?
Merci de m'apporter vos lumières si vous avez des suggestions/remarques par rapport à ma démarche !
Thomas
PS : je vais essayer de poster un schéma si j'arrive à en faire un, mais en attendant...
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