Tous les extraits cités dans le message précédent ne sont pas des essais, mais des réalisations concrètes et durables. C'est toi qui te moque du monde, tu déformes sciemment la réalité, et en plus tu accuses les autres de mauvaise foi. La paille et la poutre sont toujours d'actualité.
Tu crois peut-être que pour coloniser l'ensemble du globe, les végétaux ont attendu le phosphore soluble des engrais artificiels ?
Quand tu parles de métaux lourds cela concerne juste les scories de déphosphatations. Les phosphores des roches sont parfaitement utilisable tels quels, broyés en poudre (ce qui est fait de toute façon pour la préparation des granulés solubles).
En effet il arrive que la fertilisation soit déficiente. A force d'entendre dire que les rendements du bio seraient «obligatoirement très inférieurs», les agriculteurs qui se lancent dans le bio prennent cela comme une fatalité. Ils se résignent à produire moins et à vendre plus cher. Les gens comme toi font persister cet état de fait...
La formation en agriculture biologique est inexistante, alors qu'elle demande des connaissances pointues, bien plus que d'épandre du granulé et de balancer des pesticides à répétition. La micro-biologie des sols n'est plus enseignée depuis 30 ans. A l'étranger par contre les blocages psychologiques ne sont pas les mêmes. Et les résultats sont au rendez-vous.
1. les phosphates naturels n'ont aucune raison d'être plus chers puisqu'ils évitent une étape industrielle (dissolution en bains d'acide)
2. ils sont très efficaces et vites disponibles si bien employés, c'est à dire dans les composts ou en association avec des légumineuses
3. l'"irresponsabilité" est de ton côté, les pertes sont bien plus élevées avec des engrais solubles, en toute logique, et dans les faits.
Comme l'agriculture bio est un très petit marché pour les fournisseurs d'engrais, on ne trouve pas toujours les intrants adaptés.
Venant de toi qui n'a tenu aucun compte de mes informations, et qui ignorait les possibilités en intrants bio, la remarque est presque drôle.
Puisque l'agriculture française va si bien, pourquoi 10 000 exploitations disparaissent chaque année ? C'était encore pire avant, 20 000 faillites par an dans les années 90.
La production viticole s'en sort un peu mieux, avec la réputation de notre pays. Les gros céréaliers font fortune, mais grâce aux subventions et uniquement grâce à elles. En prenant la moyenne de toutes les exploitations du pays, le revenu des agriculteurs est composé par 75% de subventions. C'est le système actuel qui veut ça. Et pourtant notre pays est très fertile, la grande majorité des paysans bossent dur (les saisonniers aussi, et forcément ils sont mal payés).
Extrait http://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ref/revaind09g.PDF"En moyenne sur les années 2004 à 2006, la part des subventions dans le revenu dépasse très nettement 100 % pour les exploitations spécialisées en production de céréales, oléagineux et protéagineux, en production bovine orientée vers la viande et en production ovine"
Des plantes saines sont très peu attaquées. Sinon les végétaux seraient dévastés en permanence, et ce n'est pas le cas. Les parasites ciblent des végétaux affaiblis, fragilisés.
C'est vous qui fournissez des plantes malades aux parasites. Les végétaux sont des prodiges de technologie et vous les réduisez à des pompes à engrais. L'agriculture consiste aujourd'hui à gaver les plantes. Toute une série de fines interactions sol/plantes sont perturbées ou négligées. De là une croissance artificielle, fragile, et ainsi des plantes vulnérables aux parasites. Ce qui implique des traitements à outrance, et en conséquence une atteinte de plus à la santé des micro-organismes indispensables aux cultures. Voilà ce que tu défends, car ce genre de méthode est censée être scientifique.
On dirait que ça vous gêne d'envisager que l'agri bio soit rentable et productive. Même avec des exemples sous les yeux vous continuez à critiquer avec une violence incompréhensible. Le bio serait pire que tout, plus polluant, malhonnête, etc...c'est du délire.
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