Une vie qui se cantonne à juste assouvir sa faim et sa soif est aussi en quelque sorte du gaspillage. J’ose prétendre (pour mes semblables et moi) à un bonheur plus avancé que la simple survie, et ne suis certainement pas le seul. A mon sens, toute personne qui ne prend pas la peine d’apprécier la vie, est une forme de gaspillage. Ceci dit, sans mauvaise pensée.Envoyé par paulb
Mais au fond, le gaspillage n’est pas un véritable problème, d’autant que ce que nous gaspillons le plus, c’est notre temps, notre énergie et notre santé que nous mettons en jeu au travail pour produire ces richesses.
Là où ça devient problématique, c’est lorsque notre activité engendre la pollution.
Ce qu’il nous faut résoudre relève plus de la pollution que du gaspillage.
Nos consommations matérielles utilisent de la matière qui est transformée et finie à la poubelle. A partir du moment où les poubelles sont cantonnées et conçues pour ne pas répandre de produits toxiques dans la nature, le problème est réglé.
La pollution engendrée provient plus des sources d’énergies utilisées que de la finalité de nos biens de consommations. C’est pourquoi il est grand temps de faire le bon choix des sources d’énergie et d’arrêter de consommer du charbon, du pétrole et du gaz.
Avant d’économiser les matières plastiques par exemple, il est grand temps d’arrêter de brûler le pétrole. (Je ne dis pas qu’il ne faut pas économiser le plastique, je dis qu’il est autrement plus important d’arrêter de brûler le pétrole).
Un jour peut être, serons-nous capable d’extraire la matière à partir des ordures stockées dans les déchetteries, qui alors, deviendront les nouvelles mines.
Une majeure partie de la pollution peut être éliminée en arrêtant de brûler stupidement les énergies fossiles. Ces énergies fossiles (ou matières fossiles, devrais-je dire) devraient être réservées pour la chimie, la plasturgie et la pharmacologie, et non pour en extraire l’énergie. Extraire l’énergie de ces matières fossiles est plus pratique et plus économique (en terme de temps de travail) que les autres formes d’énergies. Mais c’est sans compter le retraitement du polluant principal, le CO2. Retraitement qui, de toute manière, ne se fait pas. C’est donc encore sans compter les graves problèmes qui se dessinent à l’horizon, dont le coût sera sans commune mesure avec l’économie réalisée en exploitant ces formes d’énergies plutôt que des formes plus saines telles que certaines renouvelables.
Il est clair, pour reprendre les premières lignes du premier message de ce sujet, que nous pouvons faire des économies sans restreindre notre niveau de vie. L’exemple de prendre l’habitude d’éteindre la lumière lorsque nous sortons d’une pièce témoigne du principe, quoique ce ne soit pas le meilleur exemple, parce que ça ne va pas chercher très loin en terme d’économie, puisque l’éclairage ne représente qu’1% de l’énergie utilisée. Néanmoins, le principe est bon.
-----