Bonjour à toutes et à tous,
Nous pourrions vivre en consommant 50% d'énergie en moins... sans changer quoi que ce soit à notre confort quotidien, simplement en supprimant les gaspillages les plus simples... Il est loin le temps où l’homme vivait en harmonie avec son environnement... A présent nous le pillons sans vergogne.
Capitales engorgées de voitures, eau potable consommée à outrance, foultitude d’appareils électroniques bien souvent inutiles, impression démente de tracts publicitaires qui atterrissent dans nos boîtes aux lettres et dans la poubelle 3 secondes plus tard... Notre société (occidentale, soit disant développée) s'est habituée à consommer les énergies sans compter. A présent, avec la prise de conscience écologique, on commence à faire un peu machine arrière (tris sélectif des ordures, développement des transports en commun, panneaux solaires...)... ou plutôt à réaliser que nos ressources ne sont pas inépuisables. Mais l’inertie en la matière reste plus que préoccupante : le rythme auquel nous dévorons l’énergie va fatalement nous mettre rapidement au pied du mur.
Cependant, vu que la logique du « c’est une problématique globale, qui doit être traitée globalement » prévaut dans ce débat, les vues à court terme concernant notre obsession de la croissance économique semblent focaliser bien plus d’énergies !
Tout se passe comme si chacun était conscient que nous courrons à notre perte... mais que personne n’agit en conséquence. Et même quand une concertation de grande ampleur parvient à se mettre en place, par exemple le protocole de Kyoto... il finit par être mis de côté.
Alors, faisons un peu de prospective : comment pensez-vous que la situation va évoluer ?
Est-ce purement la responsabilité des politiques ? Des citoyens ? La science nous sauvera-t-elle en trouvant des sources d’énergie intarissables ? Quelle organisation pourrait amener à un mouvement collectif global en matière de chasse au gaspil ? Pourquoi notre instinct de survie n’est-il pas suffisant pour faire bouger les choses ? Interviendrons-nous réellement que lorsqu’il sera trop tard ? Sommes-nous aveuglés par notre obsession du « toujours plus » qui balaie tout le reste?
Merci pour vos réponses sur ce thème qui me paraît fondamentale et bien représentatif de la politique de l’autruche dont nous sommes capables !
moogli
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