J'ai travaillé dans les développements logiciels des téléphones DECT, et notamment sur les algorithmes de mobilité pour des environnements professionnels (2000). A cette époque, la recherche de modes d'économie d'énergie était déjà à l'ordre du jour, et mise en balance avec la disponibilité et la qualité des communications. La raison n'était pas écologique, mais purement marketing : présenter au client une autonomie la plus importante possible et une disponibilité maximale. Selon les différents types d'environnements (à forte réverbération, à forte atténuation, multi-système comme la tour de la défense, ...), le compromis était difficile à obtenir.
Dans le cadre résidentiel, les contraintes sont bien moindres, et ces aspects d'économie d'énergie ont donc mis plus de temps à être mis en œuvre. Par ailleurs, il n'existe plus aujourd'hui que quelques fabricants de téléphones DECT résidentiels (probablement qu'ils se comptent sur les doigts d'une main). A l'époque où j'ai quitté le domaine, il n'y avait guère que 2 ou 3 acteurs qui étaient actifs dans les comités de standardisation.
-----