avec les transports en commun et les vélos dans le cas où on trouve la voiture plus pratique ?
Alors déjà une petite stat. toute simple de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé) -qui dépend de l'ONU-; il y a dix ans déjà plus d'1million et demi de morts sur les routes dans le monde, l'équivalent à peu près d'une ville comme Lyon ou de décès du vih par an(et ce selon des sources officielles corrigées). Il y a dix ans la Chine (et l'Inde aussi) ne comptaient presque pas en terme automobile... alors qu'aujourd'hui !!! Beaucoup de pays ne donnent pas leurs statistiques (ou sont tronquées), d'où souvent des calculs et chiffres peu fiables.Bonjour
par curiosité, je me suis penché un peu sur les statistiques des accidents de la route, et le résultat est assez effrayant. Les accidents tuent actuellement 1,4 millions de personnes par an dans le monde, et en blessent 40 fois plus. Il est prévu que ce nombre augmente jusqu'à 2,4 millions par an en 2030 :
plus d'un million de morts supplémentaires par an , ça signifie plusieurs dizaines de millions de morts supplémentaires intégrés sur le siècle, un total de l'ordre de cent millions de morts, sans compter les coûts matériels, financiers, et surtout humains, considérables pour ceux qui seront estropiés à vie, la plupart du temps jeunes ou dans la fleur de l'age.
J'ai beau chercher, je ne vois rien de comparable en dégâts causés par le développement de la croissance économique et la libéralisation de la voiture, c'est bien supérieur à tout ce qu'on estime pour d'autres causes (dont on ne peut d'ailleurs pas discuter ici) , et ça serait le cas même avec des voitures électriques ou à hydrogène bien sûr !
Meme des politiques de prévention qui réduiraient de moitié ou d'un facteur 3 laisseraient inchangé l'ordre de grandeur de plusieurs dizaines de millions de morts, et tout ça pour gagner quelques heures de déplacements qui ne sont pas indispensables . Comment se fait-il qu'un tel problème ne soit pas le premier auquel on devrait s'attaquer, et y a-t-il une autre solution que d'interdire totalement l'usage de la voiture a terme ?
Il existe plusieurs réponses possibles pour corriger ces tristes courbes castastrophiques. Tout d'abord la PREVENTION, nous le dirons jamais assez. Une prévention intelligente qui passe par une véritable information objective, une formation solide adéquat et continue (suivi).
De même les règles de bases environnementales jouent un rôle majeur avec l'autopartage (http://www.franceautopartage.com), le covoiturage (http://www.covoiturage.fr)et la conduite environnementale (### supprimé : pas d'auto-promotion. JPL, modérateur)
Dernière modification par JPL ; 11/03/2010 à 15h59.
La PREVENTION, c'est du pipeau!!!!
Le moyen le plus efficace est la REPRESSION, étant donné la nature de l'homme
Soyons honête. Imaginons qu'on a une société où les radars n'existent pas. Où peu importe la vitesse atteinte par l'automobiliste, ce dernier ne sera jamais puni (pénale et financière). Par contre, cette société mettra le parquet sur la prévention: on va sensibiliser les gens sur les conséquences de la route, sur les accidents, on va les apprendre à connaitre les limites physiques de la voiture, etc... Est ce que vous pensez que les gens (dans leur majorité) vont ensuite bien se comporter au volant??? surtout lorsqu'ils ont la mentalité latine...
la prévention?
sans blague......
Pourquoi ou tout blanc ou tout noir ? Perso j'ai habité à une époque en ville (nantes pour pas la citer). Quand j'habitais à nantes donc je prenais très peu la voiture pour me déplacer mais plutôt ou le vélo, ou le tramway, ou le bus ou à pied. Nantes est une ville très réussi au niveau de l'aménagement urbain pour aller dans ce sens et depuis pas mal d'années, puisqu'elle a été une des premières à réhabiliter le tramway. Et si je prenais les tra,nsports collectifs ce n'est uniquement parce que c'était bien plus pratique pour se déplacer d'un point A à un point B dans cette "grande" ville, que la voiture qui devenait plutôt un calvaire (bouchon, stationnement, stress, perte de temps, perte d'argent...)
Maintenant j'habite en campagne, qui plus est en Dordogne. Je vois pas d'autres solutions que d'utiliser la voiture, et c'est bien plus pratique.
c'est parce que la voiture ne coute pas (assez) chère, et que le carburant n'est pas (assez) cher pour que tu puisses habiter en Dordogne, habiter au point A et travailler au point B (relativement éloigné)Maintenant j'habite en campagne, qui plus est en Dordogne. Je vois pas d'autres solutions que d'utiliser la voiture, et c'est bien plus pratique.
Si l'essence coutait très cher, alors il se pourrait que tu habites toujours en Dordogne....MAIS que tu habiteras dans un logement pas très loin de ton lieu de travail, par exemple travailler à Perigueux et habiter à Périgueux au lieu d'habiter dans un de ces jolis petits villages....parfois remplis d'Anglais...dont certains vont travailler en Grande Bretagne (avec ces compagnies low cost)
Aujourd'hui, nous avons adopté un certain mode de vie qui nous rend dépendant de la voiture, et donc nous trouvons que la voiture est pratique, constitue le meilleur choix de déplacement
Mais à votre avis, l'essence va t il rester éternellement à 1.40€ le litre? Ce jour là, quel sera votre avis vis à vis de la voiture en tant que "le meilleur" moyen de déplacement?
Le transport est le deuxième poste de dépense derrière le logement. Il est a craindre que lorsque ce budjet augmentera trop, les salaires ne suffisent tout simplement plus car le logement idéalement placé proche du travail est le plus souvent inaccessible (...).
Vos discussions sont très bien mais vous semblez vous concentrez sur le comportement individuel.
"Les gens veulent habiter à la campagne et avoir un boulot bien payé en ville"
Certes, mais es-ce pour autant que tous ces gens travaillant en ville pourrait habiter en ville?
Certainement pas.
En région parisienne énormément de travailleurs habitent loin de paris à cause du prix du logement qui est prohibitif. Tous les gens que je connais et qui deviennent propriétaires le deviennent grâce à leur famille qui leur donne un apport de 50 à 200 000 euros. C'est ça ou l'héritage et encore pas un n'a acheté à paris même, toujours en banlieue!. Ceux qui n'ont ni l'un ni l'autre ne peuvent pas habiter près de leur lieu de travail ou en louant un studio.
Prenons un couple moyen : 2 salaires de 1300 euros/Mois avec 2 enfants. Essayez d'acheter un F4 à paris avec ça sans apport, bon courage faut compter 500 ou 600 000 euros.
Maintenant dans un cas plus général, il n'y a tout simplement pas assez de logements dans les centres ville.
En effet, la population s'est déplacé de la campagne vers les villes ces 50 dernière années, la population des villes a doublé. Le nb de logement en centre ville n'a guère augmenté, on a construit autour car c'était plus facile et moins cher qu'en centre pour loger les nouveaux venus qui n'étaient en général pas bien riches.
Loger tout le monde sur son lieu de travail signifie doubler le nb de logements en centre ville. Pour cela, c'est toute la politique d'urbanisme qui est à revoir. C'est une énorme chantier mais il n'y a que ça qui puisse changer véritablement les choses.
Et ça c'est pas les comportements individuels qui y changerons quoi que ce soit. Au contraire, plus les gens veulent aller en centre et plus les prix montent.
Sans parler de la politique foncière qui consiste à toujours pousser les prix vers le haut.
Ce que je trouve passionnant c'est que comme l'indique _Ulysse_, l'expérience personnelle montre que la péri-urbanisation (qui rend la voiture obligatoire) est une contrainte et non un choix, les études faites en Europe montre que la périurbanisation est une contrainte et non un choix... mais il se trouve toujours quelqu'un pour venir défendre l'idée de la voiture au motif que "les gens veulent vivre dans une maison isolée en banlieue"...
Keep it in the Ground !
@Tilleul
Effectivement pour la plupart des "banlieusards" c'est une contrainte.
Il ne faut pas croire que les gens apprécient de faire 3 heures de transports par jour, sans parler des jours de grève (et c'est fréquent) .
D'autant que 2 voitures utilisées tous les jours sur de longs trajets, ça coûte très cher.
Néanmoins, il existe des gens qui habitent loin par choix mais en général ces gens gagnent au moins 5 ou 6000 euros par mois, c'est donc une minorité. Du coup, le prix du véhicule et de l'essence ne pose pas de pb.
Je fais un peu de prévention.
Je sens qu'on va me dire que l'argent mis dans la voiture, il n'y a qu'à le mettre dans le logement.
On peut le faire oui mais c'est loin de faire la maille en tout cas à paris. Si la voiture coûte cher, le logement lui l'est encore plus.
On peut habiter "loin" de la ville, par exemple en banlieue (pas forcement celle de Paris, mais toutes autres villes en France ou ailleurs). Mais même dans ce cas, une voiture n'est pas forcement obligatoire. Tout dépend de l'urbanisation de cette banlieue.
On peut adopter le transport en commun. Pour que celui ci soit rentable, il faudrait alors une grande densité d'habitation, donc construction des immeubles, de préférence assez hauts pour y caser beaucoup d'appartements. On pourrait construire des "villages d'immeubles", plusieurs grands immeubles proches les uns des autres, et cette zone sera entourée d'espace verte, ou foret...
Comme c'est concentré, alors 1 ou 2 (ou 3...) arrêts de bus suffiront pour desservir tout le monde, pour qu'ils ne soient pas à 1km de l'arrêt pour y aller à pied
Sauf qu'un ensemble de grands immeubles proches les uns des autres, les gens diront que ça fait HLM, ça fait ghétto, ça fait "corbusier". Et donc les gens n'aiment pas trop (pour ceux qui auraient suffisamment de moyens financiers pour pouvoir faire "autrement")
Et donc que font les gens alors? Ils construisent des maisons individuelles, ou préfèrent habiter dans des petits immeubles pas hauts ni larges ni longs. Faut pas que ça ressemble à des tours HLM ou à des barres HLM. L'habitat est donc dilué, dispersé, peu propice aux transports en commun
Soit:
-on met des arrêts partout pour que les gens n'aient pas à marcher beaucoup pour prendre ces bus, ET on met en place "une seule ligne" (à comprendre par peu de lignes) de bus pour faire le tour de ces arrêts. Le bus va alors mettre "3 heures" pour ratisser tous les arrêts (et accessoirement remplir le bus!!!), ce qui fera un temps de transport excessivement long, et donc peu attrayant, donc personne ne prendra les bus
-on met des arrêts bus partout ET on met "énormement" de lignes de bus pour réduire le temps de ratissage. Le temps de parcoutrs pour rejoindre la ville (et le boulot) sera plus court. Sauf que le bus ne sera pas plein. Alors soit on augmente le prix du ticket, et personne ne prendra ces bus parce que la voiture reviendra moins cher (et plus pratique). Soit on laisse le prix du ticket faible, mais la compagnie devra être subventionné, donc impot en hausse, et donc le député maire sera viré à la prochaine élection (et son projet de transport en commun avec lui), et on reviendra au point de départ: pas de bus (ou plus de bus). Et donc retour à la voiture individuelle...
Dans tous les cas, avec un habitat peu dense, ça met le transport en commun hors course. Or, on constate que plus on s'éloigne de la ville, et plus les constructions deviennent petites jusqu'à devenir....des maisons individuelles. Le rêve des Français (et dans bien d'autres pays)
Bah écoutes faire des grands discours moralisateur, c'est toujours simple, mais quand tu visites des maisons qu'on te proposes (et j'en ai visité une quinzaine avant de m'installer), il y a tout un tas d'autres criteres à prendre en compte aussi que le déplacement (salubrité, bruit, prix etc....) D'autres part, ma compagne et moi ne travaillons pas au même endroit donc il a fallu faire un compromis entre elle (qui est à 5mn) et moi (qui suis à 20mn).Si l'essence coutait très cher, alors il se pourrait que tu habites toujours en Dordogne....MAIS que tu habiteras dans un logement pas très loin de ton lieu de travail, par exemple travailler à Perigueux et habiter à Périgueux au lieu d'habiter dans un de ces jolis petits villages....parfois remplis d'Anglais...dont certains vont travailler en Grande Bretagne (avec ces compagnies low cost)
il y a le yaka
il y a le discours moral
il y a toute sorte de choses à tenir en compte
nous faisons tous des choses dont nous avons tous une excellente excuse pour avoir fait de cette manière là
mais soyons tous honetes, dites moi donc, pour un cout d'acquisition similaire, disons 300.000€ (ou peu importe), et pour un cout "d'utilisation" équivalente (entendre par je m'en sors pareil à la fin du mois), et pour un TEMPS (et non distance!!!) de trajet équivalent entre domicile/boulot, que choisirez vous:
-un appart en ville de 85m² (pour vivre à 4), sans balcon, sans garage, sans espace verte à proximité, avec par contre un arrêt tram ou bus
-ou prendrez vous une maison individuelle de 200m² habitable, avec 10000m² de pelouse, un petit bois à côté pour les promenades, etc...
nous avons tous des raisons qui sont toutes très valables....
nous avons tous la certitude que nous avons fait le meilleur choix, ou la moins mauvaise
nous nous disons tous que nous ne pouvons pas faire autrement, mais pas vraiment
nous disons tous que si nous avons fait ainsi, c'est parce que nous n'avons pas eu le choix, "on" nous l'a imposé
nous disons tous que si nous achetons du "made in china", c'est parce que nous n'avons pas le choix: il n'y a que ça
mais il fut un temps pas si loin où la chine, c'était le néant
il fut un temps aussi où tout ce que nous consommons provenait de France, voire un peu de RFA, d'Italie
que s'était il passé entre cette époque et maintenant?
alors par similitude, nous disons ne pas avoir le choix: on ne peut pas vivre sans voiture
mais il fut un temps où notre société vivait sans voiture (pour la quasi totalité des gens)
alors que s'était il passé entre cette époque et maintenant?
Les moyens de productions (la ou on travaille) se sont centralisés, la population (ceux qui travaillent) s'est multipliée, les femmes travaillent de plus en plus (rarement aux mêmes endroits que leur conjoint) et on peut faire des remarques équivalentes pour l'éducation, la consommation ...
très certainement, et aussi la consommation, ou le désir de consommer plusLes moyens de productions (la ou on travaille) se sont centralisés, la population (ceux qui travaillent) s'est multipliée, les femmes travaillent de plus en plus (rarement aux mêmes endroits que leur conjoint) et on peut faire des remarques équivalentes pour l'éducation, la consommation ...
et puis comme j'ai fait la remarque plus haut, les deux peuvent travailler à deux endroits différents. Mais ça ne veut pas dire que la voiture est indispensable. Ça dépendra du type d'urbanisation, dense (et favorable à un transport en commun) ou étalée (propice à la voiture individuelle). Un village de quelques grands immeubles ou un village d'une multitude pavillons étalés à perte de vue, avec leur jardin, leur piscines, etc...
Il est sur qu'on peut envisager de remplacer la voiture individuelle par les transports en commun mais le fait est qu'actuellement, ils sont très loin de suffire.
Hum... Fais les calculs de surface tu verras que cette solution n'est pas du tout dense... Le plus dense c'est les immeubles deux façades de taille moyenne. La place se gagne aisément en ajoutant des espaces collectifs qui permettent d'augmenter la sensation d'espace tout en créant du lien social, ça permet également de jouer sur l'augmentation de la surface habitable en mettant en place une pièce pour le lave linge basse consommation livré avec l'appartement et le séchage du linge (en chaufferie pour éviter le sèche-linge qui est un gouffre énergétique).On peut adopter le transport en commun. Pour que celui ci soit rentable, il faudrait alors une grande densité d'habitation, donc construction des immeubles, de préférence assez hauts pour y caser beaucoup d'appartements. On pourrait construire des "villages d'immeubles", plusieurs grands immeubles proches les uns des autres, et cette zone sera entourée d'espace verte, ou foret...
Comme c'est concentré, alors 1 ou 2 (ou 3...) arrêts de bus suffiront pour desservir tout le monde, pour qu'ils ne soient pas à 1km de l'arrêt pour y aller à pied
De plus pour les exemples de transport en commun tu oublies que ce n'est pas "soit l'un soit l'autre"... Il est tout à fait possible, et ça se fait ailleurs, d'avoir à la fois un bus qui ratisse large et un certain nombre de lignes express (pas forcément au même tarif!). Une ligne de bus ce n'est pas un chemin de fer avec des roues ça permet quand même beaucoup de souplesse... De même le taxi n'est pas non plus développé en France et le taxi public (monospace qui fait un trajet prédéterminé et qu'il est possible d'arrêter n'importe où pour le prix d'un ticket de bus) est totalement inconnu...
Pour le rail la solution la plus efficace c'est la solution rail+property où l'on laisse la régie de transport décider de l'évolution des activités à mettre autour des gares (habitation, commerce, bureaux), soit par la propriété de l'espace soit par des mécanismes de consultation.
Évidemment toutes les solutions sont adaptées pour le multimodale... vélo ou fauteuil roulant...
Et évidemment toutes ces solutions n'apparaissent jamais par l'action individuelle, mais c'est un peu pour ça à la base qu'on élit des équipes municipales et qu'on consulte les habitants sur l'urbanisme...
Keep it in the Ground !
Bonjour,
il existe aussi des solutions partielles et encore peu développées telles que le télé-travail.
Cette solution à quand même plusieurs avantages, réduire les besoins de transport et diminuer les surfaces de bureaux.
Le 100 % télétravail me semble trés difficile à obtenir, par contre 25 % de télétravail pour certains emplois serait surement un objectif raisonable
c'est culturellement quelque chose de pas évident, mais cela corespondrait à une diminution des frais pour les employés et pour les entreprises, donc vraisemblablement à une amelioration de la qualité de vie
fred
si les transports en commun sont très loin de suffire, c'est parce qu'ils sont inadaptés par rapport à l'infrastructuture de notre société moderne, dont sa façon de développement a été très fortement influencée par le paramètre automobile
avec la voiture (lorsque notre société n'en était pas encore saturée), on pouvait:
-faire ce que je veux
-faire ce que je veux où je veux
-je peux aller d'où je veux vers n'importe quel endroit que je veux, quand je veux
-et surtout pour pas cher
C'est sûr qu'avec autant d'avantages sur le plan individuel, on ne va pas s'emmerder à s'entasser dans des immeubles dans des petits appartements. Vive la maison individuelle, avec son jardin, sa pelouse, sa piscine, sa terrasse....
en quoi un villages d'immeubles assez haut est moins dense que des immeubles 2 façades de tailles moyenne????
déjà qu'un bus qui ratisse large est souvent déficitaireDe plus pour les exemples de transport en commun tu oublies que ce n'est pas "soit l'un soit l'autre"... Il est tout à fait possible, et ça se fait ailleurs, d'avoir à la fois un bus qui ratisse large et un certain nombre de lignes express (pas forcément au même tarif!). Une ligne de bus ce n'est pas un chemin de fer avec des roues ça permet quand même beaucoup de souplesse... De même le taxi n'est pas non plus développé en France et le taxi public (monospace qui fait un trajet prédéterminé et qu'il est possible d'arrêter n'importe où pour le prix d'un ticket de bus) est totalement inconnu...
alors qu'est ce que ça doit être si les utilisateurs doivent payer le vrai prix d'une ligne de bus express
sans blagueEt évidemment toutes ces solutions n'apparaissent jamais par l'action individuelle, mais c'est un peu pour ça à la base qu'on élit des équipes municipales et qu'on consulte les habitants sur l'urbanisme...
à ton avis, si on consulte les gens et qu'on leur laisse le choix, vont ils opter pour la construction d'immeuble dans leur village ou seulement des pavillons?
Et puis, on va ressortir la blague des barils de lessive de Coluche
Bonjour messieurs Dupont Durant Duchemin....
Et si je vous échange vos maisons individuelles pour des appartements? Je rase ce lotissement de 600 pavillons et les remplacer par 50 petits immeubles de 12 apparts (ou 25 immeubles de 24 apparts). Je dois faire ça parce que la municipalité voudrait promouvoir le transport en commun (rentable, sans subvention), et donc concentrer la population autour d'un arrêt de bus....
Consulter les gens, c'est bien. Mais souvent, le résultat est que le changement ne doit pas leur obliger à changer leur habitude, à diminuer leur liberté, c'est à dire....aussi leur voiture
Ça ne concernerait pas uniquement les rails. Ce sera aussi valable pour toute la société.Pour le rail la solution la plus efficace c'est la solution rail+property où l'on laisse la régie de transport décider de l'évolution des activités à mettre autour des gares (habitation, commerce, bureaux), soit par la propriété de l'espace soit par des mécanismes de consultation.
La question est de savoir si on doit privilégier l'intérêt collectif (quite à modifier la société) ou laisser les gens le libre choix (et qui deviendra à coup sûr en privilégiant leur intérêt personnel)
Oui, tout a fait. Mais le fait est la.si les transports en commun sont très loin de suffire, c'est parce qu'ils sont inadaptés par rapport à l'infrastructuture de notre société moderne, dont sa façon de développement a été très fortement influencée par le paramètre automobile
avec la voiture (lorsque notre société n'en était pas encore saturée), on pouvait:
-faire ce que je veux
-faire ce que je veux où je veux
-je peux aller d'où je veux vers n'importe quel endroit que je veux, quand je veux
-et surtout pour pas cher
Je connais pas mal de zones pavillonaires ou un bus passe régulièrement prendre tous les enfants pour les amener a l'école et les autres au départ d'une ligne pour le collège (...).
ca peut être envisagé pour les adultes aussi : le bus parcours une distance un peu plus grande ou c'est l'utilisateur qui va se déplacer un peu plus.
il me semble que l'attitude générale face à la question que je posais au départ ne laisse aucun doute sur la réponse à cette question, non?
Attitude qui peut peut être influencée en proposant de plus en plus de transport répondant aux besoins et fiables.
La densité elle ne s'arrête pas à l'espace utilisée par le batiment, c'est la surface habitable et d'activité de l'ensemble urbain divisé par la surface de cet ensemble...en quoi un villages d'immeubles assez haut est moins dense que des immeubles 2 façades de tailles moyenne????
Parce qu'il y a tout un tas d'infrastructures à mettre en place aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur (eg : ascenseurs) qui font que tu vas perdre énormément d'espace avec tes grands immeubles. De plus comme les locaux commerciaux doivent se trouver au rez de chausée pour des raisons pratiques la mixité des activités devient beaucoup moins importantes... Du coup avec tes grands immeubles il va falloir que tu fasses un grand centre commercial juste à coté et des voies de communication entre les deux capable de supporter tous le flux entre tes grands ensembles de logement et tes grands ensembles d'activité...
Enfin, plus l'immeuble est haut et moins il est compacte ce qui pose par ailleurs des problèmes de consommations énergétiques.
J'ai l'impression que dans ton esprit tu cherches à donner une solution à la banlieue américaine alors que culturellement et historiquement ce n'est pas du tout sur ce modèle qu'est bati l'Europe... C'est en ça que si le modèle pavillonaire peut éventuellement être recherché en Amérique du Nord, il est plutot subi en Europe... Au passage ce modèle n'est pas non plus le résultat de démarche individuelle mais plutot d'une démarche planifiée par les autorités, le choix individuel dans l'urbanisme ça n'existe pas c'est plutot en ça qu'il fallait prendre ma remarque précédente...
Keep it in the Ground !
Oui effectivement, les plans d'urbanisme ça existe.
L'urbanisme est plutôt planifié.
@wizz si tu crois le contraire, essaie de faire construire une maison quelque part. Ce sera selon les règles de la commune et son cadastre.
Déjà il faut trouver un terrain constructible. Ensuite, il faut que la commune autorise la construction de maison individuelle sur ce terrain.
Cela dépend du quartier et de la commune. Il y a aussi tout un ensemble de règles pour garder l'unité urbaine (couleurs, toiture, volets, hauteur max ou min, nb d'étages max ou min) etc...
En fait, la commune est libre de demander tout et n'importe quoi.
C'est avec ces réglementations qu'on construit l'urbanisme.
-Là on veut des immeubles de 2 / 3 étages.
-Ici on veut des maisons individuelles (et il est interdit de construire autre chose)
-Là de grands immeubles.
-Là que des entreprises, pas de résidences.
-Là des tours de bureau
-Là rien
etc