J'ai mal compris le texte d'Albert Jacquard concenrnant la finitude du monde et la nécessité d'établir un contrat de mariage entre l'homme et la nature ?Envoyé par jess n'ohm
Merci de m'éclairer.
Avez vous des verres à me prêter pour avoir une vision non "erronée" ?Et si vous voulez parler de rapport entre espace et société, avec une paire de verres correcteurs :
De cursus scientifique, j'ai eu cependant la chance de bénéficier d'une formation supérieure interdiscidisciplinaire (DESS en droit, science et géograhie de l'environnement - spécialité : activités et aménagement du littoral, Universités de Montpellier I, II et III) : vous rapportez ici des élemens qui me sont familiers, ce qui n'enlève rien à leur intérêt."Une seconde manière, moins élémentaire, de considérer la spatialité est d'affirmer qu'elle recouvre le fait que tout objet de société possède une dimension spatiale. Celle-ci n'est pas réductible à la seule localisation, ni même aux effets de positions relatives d'une réalité sociale par rapport à d'autres réalités, car il importe de considérer les questions de généalogie de cette spatialité et de manifestation de celle-ci sous ces multiples formes idéelles et matérielles. Si l'on adopte cette définition, la spatialité d'un ensemble de logements devient un phénomène complexe, courant du système de production foncière et immobilère, aux stratégies du vouloir-habiter des individus, via les politiques publiques de l'habitat." [M. LUSSALUT, 2003 - Extrait Def. Spatialité - Dictionnaire de la géographie et de l'espace des sociétés]
Un troisième géographe qui bouscule un peu votre conception du monde !
Qu'apporte cette approche de la spacialité de M. Lussalut dans ce débat ? (finitude du monde = > nécessité d'établir un contrat de mariage entre l'homme et la nature = >préservation de la biodiversité spécifique et écosystémique, réduction des émissions de GES etc.)
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