C'est un défaut que je rencontre dans pas mal de discussions écologiques: la préférence du qualitatif au lieu du quantitatif. Par exemple "une voiture à essence émet du CO2" face à "oui mais une voiture électrique aussi, indirectement". Et souvent on renvoie les deux solutions dos à dos sans se demander si l'une ne serait pas mieux, quantitativement, que l'autre.
Nous vivons dans une société non-renouvelable. La plupart de nos actions vont polluer, utiliser des ressources non-renouvelables ou endommager l'environnement. Le but de l'environnementalisme est de trouver les actions pour parvenir à une société renouvelable, mais ces actions vont forcément polluer un peu, temporairement!
Sur les terres rares, tu as eu une réponse: elles n'ont de rare que le nom et sont en réalité très abondantes. Leur production augmentera vite si leur prix double ou triple, au contraire par exemple du pétrole, dont les réserves sont bien plus limitées. De plus on ne les consomme pas: on peut les recycler, souvent à l'infini, dans la plupart des usages.
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