Critique du cogito de Descartes
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Critique du cogito de Descartes



  1. #1
    inviteee925e39

    Exclamation Critique du cogito de Descartes


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    Bonjour,

    Une petite réflexion en passant.
    Un des arguments de Descartes prouvant l'existence de l'âme est le fait que nous ne sommes pas sur de ne pas être en train de rêver, dans ce cas nous serions la chose qui rêve. Je passerai les détails de sa théorie mais pour moi il est m'est inconcevable de penser que je suis en train de rêver. Pourquoi ?

    Pour une bonne et simple raison, si je suis effectivement une chose qui rêve, dieu ne sait où d'ailleurs, cela veut dire que si un jour je me réveille, qu'est-ce qui va me prouver que je ne suis pas encore dans un rêve et ainsi de suite ? Je pense que c'est un cycle infini.
    Nous pourrions prendre l'exemple de Matrix. Les personnes sont maintenus artificiellement dans un état de sommeil branchés à des ordinateurs qui simulent une réalité. Peut-on dès lors se demander si les personnes qui ne sont pas dans cette état, c'est à dire éveillées ne sont pas elle aussi dans une sorte de matrice ?

    D'ailleurs je pense que le terme "réalité" est à définir. Car après tout, si nous sommes dans un rêve tout ceci n'est pas réel. Il devrait y avoir une réalité, une essence aux choses, une source. Pourtant (si je m'en tient au concept de causalité - il y a une cause à toute chose - d'où mon incompréhension sur la théorie de Descartes et plus généralement sur le fait que nous pourrions être en train de rêver) j'ai du mal à me convaincre que la perception de la vraie réalité peut s'acquérir d'une perception unique. Pour moi, j'en suis intimement convaincu que la réalité nous échappe et nous échappera toujours. Le fait même d'ignorer certaines choses me pousse à croire que nous ne pouvons pas en savoir plus. Une réalité (comprendre dimension) supérieure à la nôtre devrait exister. Et la je ne parle pas des théorie new-age vacillantes, non, je veut plutôt parler d'une réalité omniprésente, qui nous entoure mais qui pourtant nous dépasse et surtout qui ne possède un point de vue unique à la façon de l'identité mais plutôt global, regroupé.

    Enfin mes idées semblent peut-être floues voir insensées mais je suis convaincu que la "mort" apportera son lot de réponse, sans toutefois que cela puisse nous surprendre.
    Encore une chose, je pense que la mort n'est pas une fin, en somme qu'il y a quelque chose après. Pourtant je me disais jusqu'à très récemment qu'il devait y a voir quelque chose qui clochait dans cette théorie compte tenu du fait que personne n'était revenu.
    J'ai tout de même trouvé certaines réponses qui me satisfont en parties: si nous avions la capacité de revenir, pourquoi personne ne revient ? La mémoire et quelque chose de physique or, mourir n'est pas un processus contraire ? Perdre son essence physique ? Dans ce cas je ne suis plus sûr que l'on puisse se souvenir de quelque chose après, comme à la manière d'une personne amnésique. Mais ce point de vue me pose encore un problème: y aurait-il un observateur dans ce cas ? Où une sorte de compilateur, quelque chose qui permettrait de tirer quelque chose de toutes ces expériences vécues ?

    Bon, je pense en avoir trop dit, m'être écarté de mon titre et être très incompréhensible
    Merci d'avoir lu ce charabia

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  2. #2
    invite0e4ceef6

    Re : Critique du cogito de Descartes

    l'on poseras aussi que descartes soi un homme de son temps, et que cette idée de rève eveillé était un argument typique de l'époque. il faut donc mieux le prendre chez descartes comme une volonté de bien faire, celle d'elliminer toute les hyppothèse usuelle, les critiques de sont époques afin d'élliminer tout ce qui est douteux. l'interet ici est donc de se trouver en face de quelqueschose d'indubitable, soit la prise de conscience de soi en tant qu'être pensant, ou doutant...

    il ne faut pas être trop sévère sur le moyen, il est par principe tout à fait acceptable, si l'n ne chippote pas de trop, cela reste encore un bon moyen d'atteindre a un certitude de base, certitude première permettant de devenir le levier de la connaisance sur lequel il est possible d'émpiler en certitudes toute les autres connaisances...

  3. #3
    invite82b867bc

    Re : Critique du cogito de Descartes

    La Vérité dépend de la perception que l'on a a de la réalité. Celle-ci est liée à nos 5 sens qui nous transmettent 5 perceptions différentes de celle-ci auxquelles on peut ajouter la connaissance qui nous transmet le produit de l'expérience d'autre humains au contact de celle-ci.
    Cette réalité est donc limitée à la perception que l'on en a, ce qui en élimine de fait tous les autres aspects qui de ce fait nous échappent. Par exemple notre sens de la vue ne permet pas de distinguer les infra-rouges ou les ultra-violets entre autres, alors que certaines espèces animales le peuvent. Les dauphins utilisent un sonar qui leur permet de distinguer à l'intérieur d'un autre corps tel un échographe. Les chauves-souris utilisent les ultra-sons etc...
    Et encore s'agit-il uniquement de la réalité matérielle apparente. Car la physique quantique nous décrit cette réalité comme une superposition d'états au niveau de l'instant ; instant que nous sommes totalement incapables de percevoir.
    La vérité face à laquelle nous sommes confronté est donc celle de nos limites physiques. Sur le plan intellectuel notre cerveau a la capacité de formuler des concepts basés sur cette perception et même de s'en éloigner relativement en formulant des hypothèses qui justement peuvent pallier par le biais de l'imagination, à nos déficiences.
    Le rêve est la tentative de l'imaginaire de formuler une autre réalité détachée de l'emprise du réel.

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