Je me permet de lancer un nouveau fil de discussion, afin de répondre
de manière concise à l'objection, qui m'a été faite, consistant à affirmer péremptoirement, de tenir un raisonnement "pervers" au sujet du principe de Clôture sous causalité efficiente...
http://forums.futura-sciences.com/ep...aliteoe-2.html
Hélas, en relisant les posts, je n'ai pas trouvé le moindre début d'argument solide, pour mettre en cause mes arguments.Aiguoal : Ton modèle est nécessairement transcendant, il n’y a pas d’alternative.
Ce point étant éclairci, nous pouvons également affirmer qu’il est pervers, puisque tu maintiens, en résistance à toute argumentation et en déni d’examen, qu’il est immanent.
Au sujet du déterminisme qui par contre est défendu "becs et ongles"
, on trouve l'affirmation suivante :
Argument auquel j'ai répondu :Aigoual :
Pour le reste, non : le déterminisme n’est pas une position philosophique. C’est la base même de la science, qui énonce la correspondance des causes et des effets, sans laquelle le monde ne serait pas cohérent.Ce n’est pas un dogme, c’est un constat, réfutable au sens de Popper.
Le déterminisme est une position philosophique, mais elle est aussi fonctionnelle, puisqu'elle permet d'interroger la nature, en mettant en correspondance des causes et des effets.
C'est très opératoire, mais le déterminisme n'en demeure pas moins une pétition de principe improuvable.
Le statut de la "finalité" est rigoureusement le même. Dire que les êtres vivants sont finalisés, n'est pas prouvable, puisque la finalité n'appartient pas au domaine de l'expérience. Mais c'est en même temps très opératoire : Nous nous savons subjectivement agis par des motifs et des intentions qui guident nos actes, et qui agissent en tant que causes ayant des effets concrets.
Objectivement : Un organisme clos sous causalité efficiente, sera mu par le projet de survivre, ce qui implique la finalité.
Invariablement, l'organisme va cherche à se nourrir, à chercher un abri, à se protéger des prédateurs, à copuler etc...C'est parfaitement opératoire, cela permet de prédire des comportements, que le déterminisme physico-chimique à lui seul ne peut prévoir.
Le principe de finalité n'est pas plus pervers que le principe de causalité.
La finalité, tout comme le déterminisme, ne sont ni transcendants, ni immanents, encore moins pervers, mais avant tout opératoires, et fonctionnels.
Cordialement
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