Je suppose que tu fais allusion au paradoxe de l’ensemble des ensembles ?Envoyé par pi-r2
Oui, c’est effectivement une approche qui pourrait illustrer l’idée que le tout devrait également contenir sa propre négation pour être effectivement le tout…
ce qui est un sacré paradoxe, puisque cela revient à démonter le tout par sa négation !
En partant de l’idée que le réel est la totalité de ce qui est, y compris ses propres représentations et sa négation,
Et en poursuivant sur l’idée que la représentation du réel n’est pas le réel lui-même,
J’aurai tendance à penser que le paradoxe est le point limite de la représentation, au-delà duquel plus rien n’est "décidable" (ai-je le droit de citer Gödel en exemple ?)
C’est à dire l’endroit identifiant clairement l’écart entre la représentation et son objet.
Tant que l’on n’a pas atteint ce point, on peut supposer que la représentation n’est pas achevée.
Ce qui rejoindrait Popper (si je l’ai correctement compris) pour qui une proposition n’est valide qu’à la condition d’avoir identifié sa réfutation.
A mon avis, c’est dans cette direction que devrait aller GottferDamnt :
Trouver en quoi ses propositions génèrent leurs propres paradoxes.
Paradoxes qui ne seraient pas, comme probablement il le craint, la négation de ses idées, mais bien au contraire, leur validation.
Les philosophes sont très forts à ces petits jeux là.
Ils en abusent malheureusement, ce qui parfois les discrédite, par effet de légèreté intellectuelle (il est tellement facile de décréter que tout est le contraire de tout !)
Mais je ne pense pas que GottferDamnt soit suspect de ce travers.
Je continue à te lire et je poursuis dans un autre message pour ne pas être trop long.
Amicalement,
Aigoual.
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