Salut tous !
Est-il possible de penser l'intersubjectivité en termes bayésiens ?
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Salut tous !
Est-il possible de penser l'intersubjectivité en termes bayésiens ?
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Je développe :
Il s'agit ici de faire émerger "l'objectivité scientifique" de la subjectivité propre à chaque observateur se trouvant face à des probabilités.
L'apprentissage optimal bayésien permet de considérer nos degrés de croyances face à un résultat probabiliste a priori et a posteriori pour sortir l'information minimale nécessaire à la modélisation. L'interprétation quantique intersubjective rassemble les différentes opinions pour montrer que nous ne sommes pas en désaccord à la lecture d'une information probabiliste en tenant compte de la place central qu'à l'observateur par rapport à un autre. Nous vivons chacun dans notre monde où les consciences essaient de se décrire : le solipsisme convivial.
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Bah ! C'est pas très convivial !
Bon, c'est pas grave, je vais faire de l'intersubjectivité tout seul !
Qu'est-ce qui permet au réalisme d'être aussi efficace dans notre monde classique ? Et si les variables cachées étaient l'observateur(s) ? En effet un observateur est non-local car il peut être en cours et dans la Lune !
Bonsoir Arvix,
Si ce fil de discussion est ma foi assez peu convivial, par contre votre humour lui l'est. C'est ce qui m'a motivée à répondre, ce titre me fait rire.
Ce fil n'est pas inintéressant mais pour un âne bâté comme moi, j'avoue que cela vole déjà assez haut si pas
trop haut, ne serait-il pas mieux suivi ou interpellant en physique ?
Pour ma part, au premier abord, il me semble que les deux "points de vue" sont inconciliables ou plutôt trop
éloignés puisque le premier ne permet pas d'écart en se basant sur un minima, et par là-même fait l'impasse sur une partie de l'information et le deuxième ne se base pas sur une probabilité a-minima mais sur l'observateur (ou les) subjectif(s) d'un objet quantique mesuré à tel moment.
Cependant, les deux points de vue tentent de décrire le même objet, et là je suis coincée dans mon
raisonnement, je ne puis dire que ces points de vue se séparent définitivement mais je ne peux pas dire non
plus qu'ils ne peuvent se croiser à une intersection donnée de l'information et ainsi aboutir, même momentanément à une "intersubjectivité bayésienne" .
Bon allez, franchement, je le sais, je fais du raz-moquette, j'en suis consciente, mais j'essaye,
Une petite réponse m'agréerait, même sarcastique ou caustique, mon unique neurone serait ainsi enclin à
travailler plus et qui sait...
A bientôt.
Salut Runjulia !
Moi aussi je débute !
Je vais t'expliquer ce que j'ai compris grossièrement :
_L'intersubjectivité est une mise en accord sur la lecture de mesure
_L'approche bayésienne est le fait qu'on ne puisse se passer d'interprétation lorsque l'on gère des statistiques
Et comme toute mesure a sa part de statistique ...
Voilà, sinon comme dirait Médiat le solipsisme est un fou enfermé dans une citadelle imprenable. Mais si c'était nous le fou, il faudrait qu'on en sorte et pas qu'on essaye d'y rentrer !
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Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Alors j'ai une question et on arrête là avec le solipsisme !
Voilà, je me demandais si le solipsisme convivial ne consistait pas en une sorte de solipsisme étendu ... autrement dit on est seuls avec tout le monde face aux ombres de la caverne de Platon ... ?
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Bonsoir;
pose la question à....Sschopenhauer ou éventuellement plus près de toi à Médiat...
Arxiv, dans le solipsisme convivial l'effondrement de la fonction d'onde a lieu le plus tard possible pour chaque observateur (au moment de la prise de conscience d'un état et pas déjà dés la mesure par un instrument ) ... du coup un chat peut être dans un état superposé pour quelqu'un sans l'etre pour quelqu'un d'autre : la condition immédiate pour que cette interprétation soit valide est que ces deux personnes ne puisse communiquer tant qu'elles sont en désaccord sur l'effondrement de la fonction d'onde... dans le solipsisme convivial on est pas seul mais plutôt "chacun dans sa bulle de réalité" .
Suppose que , dans l'expérience de pensée du chat de Schrödinger , un observateur ( appelé généralement "ami de Wigner" puisque c'est Eugène Wigner qui le premier a proposé cette interprétation ) observe en permanence le chat , cet ami de Wigner sera lui même dans un état superposé ( disons mi-heureux/mi-malheureux que le chat soit mi-viviant/mi-mort) par rapport à un observateur tiers pour lequel le chat est lui même dans un état superposé mais dés que l'observateur prend conscience de l'état soit mort soit vivant du chat ou bien peut communiquer avec "l'ami de Wigner" alors le chat est soit mort soit vivant pour tout le monde.
Tu fais une distinction fondamentale entre "communiquer" et "observer" ... non ?Arxiv, dans le solipsisme convivial l'effondrement de la fonction d'onde a lieu le plus tard possible pour chaque observateur (au moment de la prise de conscience d'un état et pas déjà dés la mesure par un instrument ) ... du coup un chat peut être dans un état superposé pour quelqu'un sans l'etre pour quelqu'un d'autre : la condition immédiate pour que cette interprétation soit valide est que ces deux personnes ne puisse communiquer tant qu'elles sont en désaccord sur l'effondrement de la fonction d'onde... dans le solipsisme convivial on est pas seul mais plutôt "chacun dans sa bulle de réalité" .
Donc si j'ai bien compris, Pour "l'ami de Wigner" l'effondrement de la fonction d'onde a déjà eu lieu et pas pour le tiers observateur qui observe "l'ami de Wigner" dans un état superposé. Il faut impérativement qu'il communique ...Suppose que , dans l'expérience de pensée du chat de Schrödinger , un observateur ( appelé généralement "ami de Wigner" puisque c'est Eugène Wigner qui le premier a proposé cette interprétation ) observe en permanence le chat , cet ami de Wigner sera lui même dans un état superposé ( disons mi-heureux/mi-malheureux que le chat soit mi-viviant/mi-mort) par rapport à un observateur tiers pour lequel le chat est lui même dans un état superposé mais dés que l'observateur prend conscience de l'état soit mort soit vivant du chat ou bien peut communiquer avec "l'ami de Wigner" alors le chat est soit mort soit vivant pour tout le monde.
Non, je ne voulais pas faire cette distinction , disons que l'ami de Wigner est dans une salle fermée avec le chat et que le chat n'est pas isolé de l'ami de Wigner... il observe classiquement le chat soit mort soit vivant et cela n'empeche pas (du moins dans le cadre de l'intéprétation du solipsisme convivial) que pour un observateur tiers à l'extérieur de la salle fermée n'ayant aucune possibilité de connaitre ni l'état du chat ni celui de l'ami de Wigner autrement qu'en termes probabililistes que le chat soit dans un état quantique superposé ( ainsi que l'ami de Wigner) mais s'il ouvre la porte le chat "devient depuis toujours" soit mort soit vivant et l'ami de Wigner "devient depuis toujours" soit malheureux soit heureux en fonction de l'état du chat qui n'a pas cessé d'etre classique pour lui, deux observateur qui peuvent communiquer entre eux ne peuvent ainsi qu’être d'accord sur l'état du chat depuis toujours bien que l'observateur tiers ne le connaisse que depuis l'ouverture de la porte, c'est à dire que depuis qu'il a pu connaitre ce que l'ami de Wigner voyait, l'observateur tiers concluera alors que ni le chat ni l'ami n'ont jamais été dans un état superposé mais que seul le manque d'information lui faisait penser cela.
Oui, merci !
Alors prise de conscience ou mesure cela revient au même puisque il faut l'ouverture de la porte ...