Déterminisme et causalité

[invite9c0cbce3]

Quelle est votre définition du "présent"? Si j'affirme "présentement telle étoile de la galaxie d'Andromède explose en supernova", comment le comprenez-vous, sur quel critère allez-vous accepter ou non l'assertion, et quand?

Quoi ? Qu'est-ce qu'elle a de particulier cette assertion, pour que je ne l'accepte pas ? Bien sûr que je l'accepte !

Comment que je comprends ça ?

Ah, ça oui, c'est une question intéressante, et à laquelle j'ai déjà parfaitement répondu !

Mais faut-il que je dise UNE FOIS DE PLUS que lorsque quelqu'un regarde quoi que ce soit, il regarde un souvenir ?

Le souvenir se présente à l'entendement non seulement sous la forme d'un agencement physiologique et électochimique de ses neurones, mais aussi de tout ce qui fait l'univers.

Mais rien n'empêche personne de penser que lorsqu'il regarde une étoile exploser en supernova, il regarde le « passé » sans se douter un seul instant qu'il ne perçoit que du fossile de lumière. Du fossile présent. Du fossile tout aussi présent que celui d'une tortue ou d'un trilobite figé dans la pierre.

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[invite6754323456711]

Je te renvoie également à Marc Lachièze-Rey et à Étienne Klein, qui parlent mieux que personne de la négation du temps par la relativité.

Au final l'argumentation repose sur rabâcher, indéfiniment en dehors de toute notion de temps puisque il n'est pas, les mêmes rengaines pour espérer en faire des vérités absolues.

Patrick

[invite6f9dc52a]

Non, je ne le vois pas comme ça.

... (de mon point de vue), ...

Non, je ne le vois pas comme ça.

De mon point de vue, ...

De mon point de vue, ...

De mon point de vue, ...

Chacun son illusion !

Oui, la, vous avez mon accord de principe et votre point de vue est maintenant bien résumé !

[mh34]

Mais faut-il que je dise UNE FOIS DE PLUS que lorsque quelqu'un regarde quoi que ce soit, il regarde un souvenir ?

Bien sûr que non. Et vous pourrez le répéter 100 fois, ça ne changera rien .
Quand je regarde mes enfants je peux les toucher, les embrasser, ça n'a rien d'un souvenir ; ils sont bien au présent, et bien réels, quelle que soit l'utilisation que vous fassiez de la neurophysio ou de ce que vous voudrez d'autre, et quoi qu'en disent Lachièze-Rey ou Klein ou qui vous voulez.
Quand je regarde la photo de ma sœur morte, je regarde un souvenir ; je n'ai plus aucune possibilité d'interaction avec elle.

[stefjm]

Quand je regarde mes enfants je peux les toucher, les embrasser, ça n'a rien d'un souvenir ; ils sont bien au présent, et bien réels, quelle que soit l'utilisation que vous fassiez de la neurophysio ou de ce que vous voudrez d'autre, et quoi qu'en disent Lachièze-Rey ou Klein ou qui vous voulez.

Vous voyez vos enfant avec un retard de distance/vitesse de la lumière.
Personne n'est à cela près, bien évidement. (sauf en duplex un peu lointain où le temps mort entre question et réponse est bien visible.)

Quand je regarde la photo de ma sœur morte, je regarde un souvenir ; je n'ai plus aucune possibilité d'interaction avec elle.

Elle guide peut-être toutes vos actions à l'insu de votre plein gré?

[invitee1274303]

Bonsoir mary shostakov, personnellement je ne vois rien de choquant à dire "l'illusion du temps", ce que par contre je ne comprends pas bien c'est cette limite (personnelle ?) d'émergence au niveau du vivant. Le vivant c'est vaste mais en même temps (simultanéité conceptuelle ) pas sûrement défini, comment considères-tu un virus (le qualifies-tu de vivant ?), ou vivant de temps en temps. J'évite inerte car je suppose que tu ne le vois pas comme tel. Est-ce que je me trompe si je dis le virus a (potentiellement) en mémoire le fait de détourner la machinerie cellulaire à son profit selon son code ARN/ADN et sa capside (la forme/structure chimique du virus) ? Le qualifies-tu de vivant ?

Enfin ce qui m'étonne c'est pourquoi s'arrêter au vivant ? un cristal avec ses impuretés est une mémoire géochimique qui une fois érodé donnera un caillou, ce n'est pas vivant et respecte cette "histoire" de mémoire/mise en forme/agencement/enregistrement ou même un ordinateur (artificiel vs naturel mais bien inerte (dans le sens de pas vivant)). Alors

Sans moyen d'accès à une mémoire, une mise en forme, un agencement, un souvenir, le vivant meurt.

Enfin, sauf "souvenir" (de qui, de quoi ?) dont j'ai l'impression que soit tu globalisent, ("souvenir" d'une plante ? C'est ce que tu as écris sous le sacré mélange de "souvenir"/mémoire/enregistrement), soit tu sélectionnes : se souvenir (perception donc du domaine du vivant) = "lecture" de la mémoire plus ou moins reconstituée (perception en équilibre avec conception) donc degré d'abstraction (et là on peut même dire que ça ne concerne que les animaux) enfin "le concept de temps relatif appartenant au cadre de la relativité" (concept bien restreint () aux seuls humains (et encore seulement ceux dont ils ont conscience).

Bon j'ai pris quelques raccourcis ...

[shokin]

L'argument ad nauseam mérite son appellation.

Les fermetures se suivent et se ressemblent. C'est la crise.