Quand je dis que certains scientifiques jouent sur les deux tableaux, je ne pense pas uniquement aux applications bidons dans les publis.
Quelques autres exemples :
- lettre des sociétés savantes au Président de la république (www.sfc.fr)
Extrait :On ne peut qu'être d'accord avec le fait que sans science fondamentale, pas d'applications. Mais ici, les sociétés savantes se posent essentiellement en pourvoyeuses de connaissances pour les technologies. Difficile, après, de s'estimer non responsable des technologies en question.Les nations développées s'accordent toutes pour considérer que leurs économies reposent désormais de manière essentielle sur la qualité de leur recherche, sur la capacité de leurs industries à innover, à s'adapter, à développer des technologies nouvelles et sur leur niveau d'éducation qui est corrélé à la qualité de leurs laboratoires. Cette capacité dépend principalement des découvertes de la recherche fondamentale en Biologie, en Chimie, en Mathématique et en Physique.
- un texte "et si les chimistes arrêtaient tout" d'Armant Lattès, prof de chimie à Toulouse. Je te laisse le lire sur www.sfc.fr/A%20Lattes.pdf Il pourrait faire rire, j'avoue qu'il me navre.
Il ne s'agit pas là de quelques bidonnages de publis parce qu'on ne peut pas faire autrement, sous prétexte qu'il "faut bien vivre et travailler". Il s'agit de ce que pensent la plupart des scientifiques (ce n'est pas réservé à la chimie). Comment ensuite parler de science fondamentale détachée des applications ?
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