L'eugénisme a-t-il un fondement scientifique valable ?

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A la va-vite, j'ai trouvé ce lien :
http://www.lefigaro.fr/sciences/2006...du_cerveau.php

Et celui-là, qui semble plutôt intéressant et documenté :
http://enssibal.enssib.fr/bibliotheq...rrbdomeyne.pdf
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[invite02ff802c]

Maintenant, si on reprend le titre de ce sujet, il est question de savoir si l'eugénisme a un fondement scientifique valable, il n'est pas question de son application pratique, à quelque échelle que ce soit.

Un programme eugéniste revient à appliquer à l’homme les techniques de sélection animale et végétale. Celles-ci bénéficient « de fondements scientifiques valables ». Il suffirait donc de transposer et ça devrait très bien marcher… en faisant abstraction de tout autre obstacle.
Il faut noter que c’est la seule partie du programme nazi qui s’est heurtée à une résistance organisée de la part de la société civile à une époque où la popularité du régime était à son zénith. Ça laisse penser que sa mise en œuvre, quel que soit le degré de totalitarisme, a peu de chances de réussir en tout cas à long terme.

C'est la même différence qu'on pourrait faire entre une recherche appliquée, et une recherche fondamentale.
Ca revient en fait à se demander quel est le rôle global et précis des gènes. Physiologiquement, et cognitivement.

Je ne vois pas ce que tu veux dire.

ND

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Un programme eugéniste revient à appliquer à l’homme les techniques de sélection animale et végétale. Celles-ci bénéficient « de fondements scientifiques valables ». Il suffirait donc de transposer et ça devrait très bien marcher… en faisant abstraction de tout autre obstacle.

La question logique qui suit est donc de savoir quels critères, et dans quelle mesure, est-il possible de faire évoluer par sélection artificiel.
Si pour ce qui est des caractéristiques physiques et physiologiques le rôle génétique semble établi par la communauté scientifique, sans pour autant écarter l'importance de l'environnement, pour ce qui est des capacités cognitives en revanche (ou de la psychologie ou du comportement par exemple) c'est encore sujet à controverse entre ce qui serait du ressort génétique, de l'innée et de l'hérédité donc, ou de l'environnement, donc de l'acquis.
Sujet à controverse certes, mais dans l'ensemble le consensus semble aller vers l'importance de l'environnement.

Voilà pourquoi je disais que répondre à la question posée sur ce sujet revient à "se demander quel est le rôle global et précis des gènes. Physiologiquement, et cognitivement."

"C'est la même différence qu'on pourrait faire entre une recherche appliquée, et une recherche fondamentale."
Par là j'entendais qu'on peux poser la question de la réalité pratique de l'eugénisme sans pour autant vouloir le rendre effectif, mais uniquement pour le savoir et la compréhension du rôle des gênes.

Mais effectivement, s'intéresser à la science par biais de l'eugénisme (L'eugénisme a-t-il un fondement scientifique valable ?) paraît assez douteux.
Comme si la science n'était plus là pour comprendre, mais pour justifier.

[invité576543]

La question logique qui suit est donc de savoir quels critères, et dans quelle mesure, est-il possible de faire évoluer par sélection artificiel.

Pas nécessairement la question "qui suit". Car on peut chercher à y répondre par l'expérimentation.

En élevage on ne fait pas d'étude détaillée préalable de l'effet des gènes! On essaie de changer tel ou tel caractère. Si ça marche, eh bien on a démontré que c'est un caractère contrôlé génétiquement, on est content. Et si ça ne marche pas on n'aura pas fait grand mal, et démontré qu'il y a des facteurs non génétiques qui priment.

"C'est la même différence qu'on pourrait faire entre une recherche appliquée, et une recherche fondamentale.

Il existe aussi la recherche empirique : on essaie...

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A mon sens, la question de "fondement scientifique" a sa réponse, et depuis longtemps.

La "question qui suit" est plutôt celle du choix des critères, et ça (qui est le vrai point de difficulté) n'est pas du domaine du scientifique, mais des choix sociaux.

Cordialement,