Je doute qu'un juge puisse faire correctement ce boulot, qui implique de se faire une bonne idée du niveau de conscience du patient etc...Il est pourtant nécessaire (enfin, de mon point de vue) qu'une institution garantisse, un minimum, que le candidat au suicide le fait sans pression.
Le juge ne décidera pas du suicide, mais garantira que la personne est libre, l'autorisant à choisir de se suicider ou non, et pas l'autorisant de se suicider.
Un médecin et/ou un psy sera probablement mieux placé.
Quant aux pressions et aux éventuelles dérives, cela pourrait par exemple être fait de façon collégiale pour "diluer" la responsabilité apparente, on pourrait même envisager que cela soit confié à des gens inconnus de la famille et du patient.
La personne concernée est la seule à avoir le droit de juger de cela : c'est SA vie.Qui va décider qu'une raison est meilleure qu'une autre pour se suicider?
Nous n'avons même pas à en douter.
La seule chose dont on peut douter et qu'il faut vérifier, c'est l'état de conscience du patient, l'absence de pressions etc...
En bref, on peut vérifier qu'il s'agit bien de la volonté du patient. Pas juger de ses motivations.
-----