l etre humain peut il vivre seul de facon normal
ou bien il a tjr besoin d etre entouré des autres??
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l etre humain peut il vivre seul de facon normal
ou bien il a tjr besoin d etre entouré des autres??
Bonjour,
Quel rapport avec le forum choisi, qui traite de chimie ?
Après tout, peut importe ce chois, car quoi qu'il en soit, c'est de la philosophie, donc hors sujet pour Futura-Sciences.
en dehors du fait que la chimie n'est reliée de près ou de loin à celà, il y a 2 écoles de pensées.
Platon: L'Homme est un animal de société.
Hobbes: Homo homini lupus est: L'Homme est un loup pour l'Homme.
A toi de lire les quelques milliers de bouquins là dessus pour te faire une idée.
Bonjour,
Moi, j'aurais plutôt dit : "L'Homme est un homme pour l'Homme.".en dehors du fait que la chimie n'est reliée de près ou de loin à celà, il y a 2 écoles de pensées.
Platon: L'Homme est un animal de société.
Hobbes: Homo homini lupus est: L'Homme est un loup pour l'Homme.
A toi de lire les quelques milliers de bouquins là dessus pour te faire une idée.
Je suis d'accord que le sujet ne relève pas de la chimie. Par contre je ne pense pas qu'il relève uniquement de la philosophie. Beaucoup de medecins, sociologues, psychiatres ont étudié l'importance de la relation dans le développement de l'être humain depuis qu'on a observé que des relations inadaptées ou pas de relation engendrait des troubles majeur du développement chez l'enfant.
Je déplace la discussion vers la section qui me semble la plus appropriée : "éthique des sciences".
Pour la modération,
Bonjours tous le monde,
Bien que la question parait hors sujet, un chimiste doit comme même avoir une philosophie de vie qui explique les phénomènes qui les entourent , cette philosophie est le récape. moral des connaissance scientifiques dans le domaine en question.En faite, à mon avis je vois que l'humain est un élément de la société comme le carbone est un du tableau périodique, les relations entre les éléments de la société sont les réactions chimiques, il n’aura rien sans réaction chimique, il n'aura ni ADN, ni cellule, ni protéine, ni vitamine, ni glucose, ni polyster, ni sperme, ni....ni vie.
dalleurs l’être humaine c'est le résultat d'une relation sexuel de deux éléments, à vous de conclure.
pour etre honete avec vous je voulais poser ce sujet ds "la vie" mais a fonctionne pas on me dit de recrire encore et enpcre le mot de passe énérvé je les poster ici paske science de la matiere c le seul dont je peut entrer..
comme la plus part par on montionner la chimie en relation avec la philo c evident et absolument vrai je donne un exp sur l entalpie c ds la thermodynamique et la thermochime on peut tirer exp de l etre humain bien evidement aussi des choses philo qui ns entour c d ailleur ce que notre prof fait tjr et c logique..
je c pas si je ss arriver a transmettre l idee malgres cela je m excuse encore et enocre une fois..
L"être humain est d'abord un mammifère vivipare dont la femelle allaite les petits. La science génétique nous apprend qu'il fait partie de la branche des singes dont il constitue une variante et donc le président BUSCH avait raison lorsqu'il a dit que l'être humain ne descend pas du singe ; il est un singe.
Cela étant dit, l'être humain seul est une proie pour tous les prédateurs et ce n'est qu'en formant un groupe qu'il peut survivre. Cela a commencé avec les tribus primitives puis ensuite des sociétés de plus en plus structurées jusqu'à nos jours, ce qui est loin d'être un aboutissement !
La nature biologique de l'être humain étant définie, il se trouve que ce singe est doté de la faculté de penser et d'échanger ses pensées avec ses semblables sous différentes formes, orales, écrites, filmées etc...Ceci constitue apparemment une spécificité dans notre environnement terrestre par rapport aux autres espèces. On peut donc en déduire que l'être humain constitue une espèce à part dans son environnement.
Pour cerner sa spécificité il convient de mieux comprendre ce qui constitue sa pensée et là " y a du boulot "
Bonjour,
Question inactuelle, comme dirait Nietzsche : lorsqu'on dit "l'être humain est un mammifère vivipare dont la femelle allaite les petits..." est-ce qu'on ne confond pas "être humain" et "Homo" (sapiens sapiens)?
Dés lors être humain répond-t-il nécessairement à la même définition que "Homo sapiens"? Les deux notions sont-elles coextensives? Et si l'on remonte en généralité : "être humain et "Homo" sont-ils également coextensifs? Dans quel usage utilise-t-on "être humain" et "Homo", et pour quoi faire?
Enfin, les classifications se fondent essentiellement sur les caractères visibles définis selon les fonctions de l'organisme. Mais les caractères sociaux ne sont-ils pas importants dans la définition d'un mode d'existence humain? Dés lors la différence entre "Homo" et "humain" ne permet-elle pas d'exprimer cette différence au moins possible? N'y a-t-il que les cadavres découpés en laboratoire qui soient scientifique? L'éthologie, la patience d'observation des vivants dans leurs milieux ne dit-elle pas quelque chose d'important sur l'être en question et auquel une dissection en laboratoire ou des relations purement chimiques ne donnent pas accès?
Bien à vous.
Bonjour jamajeff,
Quelques réponses à vos questions :
http://videos.arte.tv/fr/videos/l_ad...s-6819794.html
Scientifiquement ce que vous appelez " l'être humain " est d'abord un homo sapiens, un point c'est tout.
Ensuite on peut rêver et se prendre pour un humain, c'est votre problème. Moi la définition scientifique me suffit.
La quasi totalité des comportements de cet être humain se résument à survivre dans un environnement hostile pour lui : glaciations, réchauffement climatique, plus des petits désordres à type de singes dominants voulant aggrandir leur territoire en massacrant les voisins sous toutes les formes possibles et inimaginables et ce depuis plus de 10 000 ans. D'ailleurs dans les légendes juives et chrétiennes les enfants d'Adam et Eve n'ont rien eu de plus pressés que de s'entretuer, voire Cain et Abel, rien de très humain la-dedans !
Le reste du temps cet " Humain " l'occupe à boire, manger, dormir, se reproduire et élever ses petits qui referont la même chose. Alors qu'est-ce qui est " Humain " dans toutes ces occupations ? Construire des abris pompeusement baptisés HLM ou gratte-ciels, les termites font ça depuis des millions d'années, les climatiser, les abeilles pourraient vous donner des cours, stocker la nourriture pour l'hiver, les fourmis font ça très bien, les écureils aussi. Tisser des vêtements, les mésanges tisserannes le font également.
En d'autres termes, la totalité des occupations des "Humains " sont loin d'être une exclusitivité et sont partagées par la quasi totalité des autres espèces animales de cette planète.
Alors qu'est-ce qui différencie " L'Humain " des autres animaux ?
Qu'est-ce qui différencie l'être humain des autres animaux?
1) Sa classification dans l'ordre des espèces
2) Construire des HLM, des CERN, massacrer des singes à force de guerre civile au Congo, classifier les êtres vivants en genres et espèces...
3) La capacité de se rêver autre qu'il n'est et d'accomplir ses rêves. Par exemple, l'ingénierie génétique appliquée aux êtres humains...
4) J'aurais envie d'ajouter : confondre une termitière et un HLM, ce qui suppose une certaine puissance d'abstraction et d'imagination... Peut-être qu'une termite saurait faire la différence!
La puissance d'abstraction c'est justement ce qui est nécessaire lorsque l'on veut s'étudier soi-même sinon c'est de l'anthropomorphisme, c'est à dire la projection de sa vision de soi sur le monde et c'est justement dans ça que l'être humain est enfermé, il est incapable de s'abstraire de la vision anthropocentrique qui est la sienne et ramène tout à lui-même en se considérant comme le centre du monde.
Et donc pour répondre à la question : qu'est-ce que l'être humain il faut définir ce qui le distingue des animaux et jusque là vous n'avez pas exprimés de différence flagrante.
Bonjour,La puissance d'abstraction c'est justement ce qui est nécessaire lorsque l'on veut s'étudier soi-même sinon c'est de l'anthropomorphisme, c'est à dire la projection de sa vision de soi sur le monde et c'est justement dans ça que l'être humain est enfermé, il est incapable de s'abstraire de la vision anthropocentrique qui est la sienne et ramène tout à lui-même en se considérant comme le centre du monde.
Et donc pour répondre à la question : qu'est-ce que l'être humain il faut définir ce qui le distingue des animaux et jusque là vous n'avez pas exprimés de différence flagrante.
ma remarque sur la puissance abstraction n'était pas une critique. Je considère au contraire que c'est très important. L'abstraction permet de donner de l'importance à des détails, à créer des différences...
Aussi, je ne crois pas qu'il y ait un critère qui fasse le propre de l'humain. Au contraire, je pense qu'on ne différencie pas sans compliquer, c'est à dire sans chercher le détail susceptible de résister. Car comme vous dites, un définition suppose une délimitation. Cependant vous semblez supposer qu'une différence induit une opposition. Ainsi, une différence induirait nécessairement une hiérarchisation des êtres différenciés de sorte que le défini (homme) aurait l'ascendant sur tout le reste. Or pour moi ce n'est pas du tout le cas. La différence n'est pas une opposition, ni une négation ou une contradiction. Dés lors elle ne hiérarchise. Au contraire, la différence pose le problème de la hiérarchie elle même. Elle n'instaure pas un ordre des êtres, elle le complique...
En somme, vous dites: je refuse de voir des différences ou je ne les considère pas comme flagrantes car s'il y en avait une, alors l'homme serait nécessairement opposé aux autres êtres, et dans cette opposition il tendrait à se dire supérieur. Ma position est toute autre : il y a plein de différences, il n'y a que des différences ; et c'est précisément pourquoi il n'est pas possible de fonder une supériorité de l'homme à partir de ces différence mêmes. Et c'est en poussant le plus loin possible les différences qu'on fera également apparaître de nouveaux rapports avec d'autres êtres qui ne sautaient pas aux yeux tant qu'on en restait au niveau de la question identité de l'homme / opposition avec le reste.
Enfin, je crois que poser la question dans les termes "qu'est-ce qui différencie l'humain?" reste à un niveau de généralité trop élevé. Il faut au contraire descendre dans le détail des pratiques, des corps, des modes d'existence, etc. pour voir des différences. Cela veut dire qu'une différence n'apaprait pas d'elle même ex nihilo, il faut la produire et la mettre à l'épreuve. Deux tableaux seront dit identiques si l'on s'en tient à la forme abstraite ou la figure qu'il représente. Par contre si l'on s'approche avec une loupe, on rend des différences visibles. On produit de la différence en décentrant son point de vue... Comme vous dites, il faut éviter l'anthropomorphisme.
Bien à vous.
Tu as décidément trop de ressources comiques pour que je passe mon cheminJe suis d'accord que le sujet ne relève pas de la chimie. Par contre je ne pense pas qu'il relève uniquement de la philosophie. Beaucoup de medecins, sociologues, psychiatres ont étudié l'importance de la relation dans le développement de l'être humain depuis qu'on a observé que des relations inadaptées ou pas de relation engendrait des troubles majeur du développement chez l'enfant.
Bien avant l'idée même d'un développement de l'enfant, et bien avant l'idée de troubles majeurs, s'établit la constatation millénaire que l'Homme vit en GROUPES. L'Homme est un animal social, ça vous dit rien ?? Pas de "Je" sans un "Nous", c'est l'évidence même, et c'est seulement parce qu'on vit à une époque de dégénérés, dans une société qui se disloque et dégouline le long de fils virtuels qu'on se pose de telles questions.
Désolée pour le doublon, ce forum est trop riche pour une aventurière de mon acabit.La puissance d'abstraction c'est justement ce qui est nécessaire lorsque l'on veut s'étudier soi-même sinon c'est de l'anthropomorphisme, c'est à dire la projection de sa vision de soi sur le monde et c'est justement dans ça que l'être humain est enfermé, il est incapable de s'abstraire de la vision anthropocentrique qui est la sienne et ramène tout à lui-même en se considérant comme le centre du monde.
Et donc pour répondre à la question : qu'est-ce que l'être humain il faut définir ce qui le distingue des animaux et jusque là vous n'avez pas exprimés de différence flagrante.
La véritable question qu'il faudrait se poser, et elle passe par un raisonnement anthropocentrique au possible - ne frémissez pas déjà - est ; pour quoi faudrait-il penser "en dehors" de soi ? Qu'est-ce qui pousse la bête savante d'aujourd'hui à tenir absolument à se débarrasser d'elle-même ? Et surtout, qu'est-ce donc cette certitude absolument religieuse qui la rend si certaine du bien fondé de cette approche, du fait que c'est seulement possible ?
Penser en dehors de soi c'est revendiquer une certaine objectivité, car on ne peut à la fois être observateur et observé. Quand à l'aspect religieux il existe chez l'humain depuis ses origines, c'est le sentiment ou la sensation de faire partie d'un tout qui nous dépasse et dont nous ne constituons qu'une toute petite partie. Les prêtres des différentes religions n'étant que les médias entre celui-ci et nous.
L'être humain seul est une proie et il ne survit qu'en groupe, ça c'est pour taminou, ce n'est pas de la philosophie, c'est une banale constatation faite par tous les anthropologues qui étudient nos ancêtres, et la relation de l'individu avec ce groupe détermine sa survie.
Les différences sont importantes pour différencier les choses, mais elles ne sont pas déterminantes dans le domaine de la généralité, vu le sujet en cause, et pour le traiter il faut d'abord trouver des points communs avant d'essayer de les différencier : les noirs, les arabes, les chinois, les indiens etc... font apparaître des différences d'aspect, mais globalement ce sont tous des humanoïdes et la problématique que leur existence soulève leur est commune : d'où viennent-ils, où vont-ils que sont-ils ?
L'objectivité n'est pas une absence de siège du regard, on ne l'atteint pas en se dépouillant de soi même mais en multipliant au contraire les angles d'attaque depuis soi-même. Tu as une intuition en quelque sorte lorsque tu dis que l'homme (on doit comprendre le savant) a une attitude religieuse ; la science découle directement du christianisme, des ses valeurs et de ses présupposés (qui n'ont rien d'universel). Cependant les conceptions des dieux et d'un tout ont des significations et application tout à fait différentes selon les époques. Quoi qu'il en soit on ne se débarrasse jamais de soi-même, on ne sort pas de soi-même y compris avec des modèles théoriques et la logique, ont ne fait que croiser des regards et on obtient ainsi une connaissance de plus en plus objective (l'objectivité est un idéal, l'utilisation faîte de ce terme à notre époque est, paradoxalement, celle d'idéalistes qui prennent l'idéal pour une réalité). On peut parfaitement être observateur et observé, en avoir conscience demande certes de pouvoir soutenir une pensée relativement complexe et complète (mais toujours à compléter).Penser en dehors de soi c'est revendiquer une certaine objectivité, car on ne peut à la fois être observateur et observé. Quand à l'aspect religieux il existe chez l'humain depuis ses origines, c'est le sentiment ou la sensation de faire partie d'un tout qui nous dépasse et dont nous ne constituons qu'une toute petite partie. Les prêtres des différentes religions n'étant que les médias entre celui-ci et nous.
Bonjour,Les différences sont importantes pour différencier les choses, mais elles ne sont pas déterminantes dans le domaine de la généralité, vu le sujet en cause, et pour le traiter il faut d'abord trouver des points communs avant d'essayer de les différencier : les noirs, les arabes, les chinois, les indiens etc... font apparaître des différences d'aspect, mais globalement ce sont tous des humanoïdes et la problématique que leur existence soulève leur est commune : d'où viennent-ils, où vont-ils que sont-ils ?
Mais n'est-ce pas ce primat de l'identité qui induit insidieusement le biais anthropologique dont vous parlez? A l'encontre, si l'on part des différence, c'est alors que des régularités peuvent se manifester.
L'anthropologie depuis ce XXe siècle n'étudie pas l'Homme en général mais toujours des peuples ou des sociétés singulières, localisées das le temps et l'espace. Ce qu'il s'agit précisément de tenir, ce sont les différences. Et la première différence est celle de l'éthnologue et du peuple qu'il étudie. C'est la principale leçon qu'on peut retenir des travaux de Claude Levy-Strauss. Dés lors cette pratique de connaissance ne définit pas pas la différence absolue de l'homme et de l'animal, mais comment cette différence joue dans la vie d'une société donnée et comment cela permet de dinstinguer ce peuple des autres peuples. L'identité n'est donc pas pré-donnée comme condition, sonon comme un mot vite. Et c'est par l'observation minutieuse, la patience du terrain, etc. que l'ethnologue ou l'anthropologue peut déterminer ce concept. Comment? En déterminant les différences qui le compliquent ou éprouvent les notions générales et suscitent de nouvelles questions...
Lorsqu'on définit l'Homme par le tableau des classifications, on n'a encore qu'un vain mot qui permet de distinguer des notions entre elles, mais n'apprend rien sur ce à quoi le mot est censé référer. C'est un concept indéterminé qu'il il faut définir. Comment? En le mettant la classification à l'épreuve de l'objet qu'il désigne. En compliquant le concept par l'observation minutieuse des différences singulières. En ce sens, le Graal de l'ethnologue et de l'étholoque n'est pas ce qui permettra d'identifier le concept mais l'élément qui viendra le compliquer.
Dés lors, si l'on veut se défaire du biais anthropologique, ne faut-il pas commencer par se déprendre du couple objectif/objectif pensé sur le mode de l'opposition, la négation ou la contradiction? En effet, dans le discours moderne de l'homme sur lui même comme être connaissant, l'objet est le corrélat ou le complémentaire du sujet. Quant au sujet, il est la fonction unifiante, le principe d'identité du divers de l'expérience constitutif dans l'unité de l'objet. C'est pourquoi je pense que la primauté de l'identité induit subrepticement l'anthropocentrisme que la volonté d'objectivité voudrait contester. Ainsi, la volonté d'objectivité ne décentre pas d'une forme de subjectivité anthropocentrique mais l'affirme malgré elle.
On peut cependant dépasser ce biais, en focalisant, non pas tant sur le partage a priori de l'objectif et du subjectif, mais en partant de la différence elle même, comme ce par quoi le partage entre l'objet et le sujet n'est pas encore décidé et se produit chaque fois sur un mode singulier. Ainsi produira-t-on des connaissances susceptibles de compliquer ce partage et de susciter les questions nouvelles et non des connaissances biaisées par des catégories de départ et qui ne font que confirmer nos présupposés humains, trop humains...
Bien à vous.
BonjourDés lors, si l'on veut se défaire du biais anthropologique, ne faut-il pas commencer par se déprendre du couple objectif/objectif pensé sur le mode de l'opposition, la négation ou la contradiction? En effet, dans le discours moderne de l'homme sur lui même comme être connaissant, l'objet est le corrélat ou le complémentaire du sujet. Quant au sujet, il est la fonction unifiante, le principe d'identité du divers de l'expérience constitutif dans l'unité de l'objet. C'est pourquoi je pense que la primauté de l'identité induit subrepticement l'anthropocentrisme que la volonté d'objectivité voudrait contester. Ainsi, la volonté d'objectivité ne décentre pas d'une forme de subjectivité anthropocentrique mais l'affirme malgré elle.
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Vous confondez, dans ce passage, la subjectivité qu'on appelle parfois "transcendantale" et la subjectivité dite parfois "psychologique". Le sujet considéré comme fonction unifiante n'est pas concerné par les affres qui affectent les jugements de la subjectivité psychologique.
BonjourDés lors, si l'on veut se défaire du biais anthropologique, ne faut-il pas commencer par se déprendre du couple objectif/objectif pensé sur le mode de l'opposition, la négation ou la contradiction? En effet, dans le discours moderne de l'homme sur lui même comme être connaissant, l'objet est le corrélat ou le complémentaire du sujet. Quant au sujet, il est la fonction unifiante, le principe d'identité du divers de l'expérience constitutif dans l'unité de l'objet. C'est pourquoi je pense que la primauté de l'identité induit subrepticement l'anthropocentrisme que la volonté d'objectivité voudrait contester. Ainsi, la volonté d'objectivité ne décentre pas d'une forme de subjectivité anthropocentrique mais l'affirme malgré elle.
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Vous confondez, dans ce passage, la subjectivité qu'on appelle parfois "transcendantale" et la subjectivité dite parfois "psychologique". Le sujet considéré comme fonction unifiante n'est pas concerné par les affres qui affectent les jugements de la subjectivité psychologique.
Audacieuse ? Par où commencer... ? Par Généalogie de la Morale de Nietzsche tout d'abord.
Le Christianisme prend le parti d'un "en-soi" des choses ; Dieu. Il y a quelque chose à découvrir, une vérité cachée qu'il faut trouver. Les pythagoriciens eux-même vouaient un culte aux nombres, Platon n'est-ce pas, nous parle du "monde des idées" et Spinoza de spéculer sur les pensées parfaites (penser la chose comme Dieu lui-même la conçoit, c'est à dire comme elle est en réalité). Le Christianisme se répand dans cette dialectique, et il la féconde, pour ainsi dire. La science et la raison en émergent, avec leurs valeurs et leurs dogmes. Que la science ait détrôné le christianisme n'est qu'une illusion. La science n'a fait aucun mal à la religion dans le sens où il n'y a de religion qu'un ensemble de valeurs qui articulent un certain nombre de croyances, or la science propose des valeurs sensiblement proches de celles de la religion chrétienne, bien qu'elles se combattent sur le plan des croyances. C'est un combat au sein d'une même poussée vers le déni de soi, le déni de la réalité subjective, jusqu'à la cruauté envers soi-même.
Merci de votre réponse MazeppaAudacieuse ? Par où commencer... ? Par Généalogie de la Morale de Nietzsche tout d'abord.
Le Christianisme prend le parti d'un "en-soi" des choses ; Dieu. Il y a quelque chose à découvrir, une vérité cachée qu'il faut trouver. Les pythagoriciens eux-même vouaient un culte aux nombres, Platon n'est-ce pas, nous parle du "monde des idées" et Spinoza de spéculer sur les pensées parfaites (penser la chose comme Dieu lui-même la conçoit, c'est à dire comme elle est en réalité). Le Christianisme se répand dans cette dialectique, et il la féconde, pour ainsi dire. La science et la raison en émergent, avec leurs valeurs et leurs dogmes. Que la science ait détrôné le christianisme n'est qu'une illusion. La science n'a fait aucun mal à la religion dans le sens où il n'y a de religion qu'un ensemble de valeurs qui articulent un certain nombre de croyances, or la science propose des valeurs sensiblement proches de celles de la religion chrétienne, bien qu'elles se combattent sur le plan des croyances. C'est un combat au sein d'une même poussée vers le déni de soi, le déni de la réalité subjective, jusqu'à la cruauté envers soi-même.
Il me semble néanmoins que vous décrivez là le "contexte" dans lequel la science a pu émerger (sans préjuger de sa possibilité d'émerger dans un autre contexte), mais pas en quoi celle ci "découlerait" de celle là* . Ou peut-être entendons nous ce terme ("découler") de façon équivoque ?
C'est à dire que je ne connais pas assez les civilisation orientales pour me prononcer sur le sujet, je remarque cependant que la science s'est développée dans des terreaux remués par me monothéisme. Que ce soient les Juifs, les Arabes, les Chinois. Je ne sais pas dans quelle mesure cette affirmation est exacte et surtout, c'est le plus important quand on affirme, dans quelle mesure elle est fausse.Merci de votre réponse Mazeppa
Il me semble néanmoins que vous décrivez là le "contexte" dans lequel la science a pu émerger (sans préjuger de sa possibilité d'émerger dans un autre contexte), mais pas en quoi celle ci "découlerait" de celle là* . Ou peut-être entendons nous ce terme ("découler") de façon équivoque ?
Il me semble toutefois significatif de voir comme religion et science se tiennent par la main des siècles durant, parce qu'elles répondent à des besoins relativement proches (des épidémies de lassitude et d'ennui si j'en crois Nietzsche ), à des aspirations similaires. Toutefois leur nature "totalitaire" (qui nie forcément l'individu en le soumettant à un modèle qui se veut supérieur, universel, total) les mène à un instant à se distinguer et même à s'exclure l'une l'autre en apparence. De la même manière que les deux régimes totalitaires soviétique et nazi émergent de terreaux relativement proches, autour de poussées et mécanismes identiques. Ca me rappelle une étude ethnographique lors de laquelle Evans pritchard je crois explique que si les nuers sont aussi violents et haineux à l'égard de leurs voisins (dont je ne me souviens plus le nom, les nuers organisent des vandetta chez ceux ci pour leur voler femmes enfant et bétail plusieurs fois par ans) c'est seulement parce qu'ils sont si proches. Ce sont deux ethnies frangines, et c'est la seule raison pour laquelle cette destruction et ce mépris mutuel (bien que leurs voisins aient aussi surtout très peur des nuers qui sont de féroces guerriers) sont possible. Ils s'excluent parce qu'ils reconnaissent sans avoir à même le dire, une fraternité.