sachant que je ne le faisais pas systématiquement, les braises ne fumant pas (je vais me faire disputer !!!)
il faut donc toujours toujours des flammes ?!
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sachant que je ne le faisais pas systématiquement, les braises ne fumant pas (je vais me faire disputer !!!)
il faut donc toujours toujours des flammes ?!
Re,
Une flamme permet au gaz qui la traverse de brûler, sinon ils partent sans combustion complète et cela permet de remettre plus vite le foyer à une température permettant l'auto inflammation des gaz partout dans le foyer.
Comme dit, il faut tâtonner et jouer sur l'air, pour avoir toujours, même après un rechargement une combustion propre et optimum.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
@ Rottoto07
Vous faites bien de recharger sur un lit de braise. S'il y a un lit de braise (vous dites bien braises et pas cendres), dans ce cas là, le poêle doit donc encore très chaud. Il n'est donc pas nécessaire de "pousser" en ouvrant l'entrée d'air au maxi, lors de la recharge. Vous pouvez rester à 50 % voire descendre un peu si vous voyez que ça "ronfle trop", ou qu'il y a trop de flammes. En effet, puisque le poêle est déjà très chaud (les bûches précédentes ayant permis d'amener la température nécessaire à 20°-23° jusqu'au moment de la recharge), la bûche que vous mettez dans le foyer, continuera donc à maintenir ce niveau de chauffage.
Le tout, c'est de ne pas attendre que le poêle s'éteigne, pour recharger. Par contre la nuit, en procédant comme pour la bûche, vous en mettrez une de grosse (18 à 20 cm de diamètre), en réduisant ensuite (lorsque vous allez vous coucher) l'arrivée d'air primaire (laisser 5/10%). Cette bûche se consumera moins vite, et tiendra 4/5 voire 6 heures au lieu de 2/3h. Vous devriez donc trouver à votre lever, dans le foyer, un lit de cendres mélangé à de la braise, le poêle étant lui, de tiède à chaud, sans être très chaud. Pour la vitre, ça dépend. Elle peut être de : peu noircie à très noircie suivant le modèle de poêle utilisé.
Conseil, ne nettoyer la vitre que si elle est froide, ou légèrement tiède. Sinon ne procéder au nettoiement, qu'après avoir retiré les cendres du foyer. Vous séparerez les braises, des cendres, et ou, des charbons de bois restants (Ce laps de temps permettra de refroidir la vitre). Ces derniers, ajoutés aux braises vous aideront à l'allumage pour la journée de chauffe qui s'annonce.
Avec de 5/6 bûches de 12cm de diamètre ou l'équivalent, (une bûche de cette taille dure 2/3heures) vous devriez tenir la journée. Utilisez du bois dur fendu (souvent), alternez dans l'ordre : petit (8-10), moyen (12-15) et gros (18-20) diamètres, le poêle chauffera plus vite. Avec cette méthode vous devriez économiser un peu de bois....
Tout dépend quand même : du type de poêle utilisé (ancien ou de technique récente), de l'emplacement (idéal, au milieu de l'espace à chauffer) et s'il est bien dimensionné par rapport à la superficie à chauffer.
Il faut savoir quand même qu'il vaut mieux utiliser un poêle surdimensionné plutôt qu'un poêle sous dimensionné. En effet, il vaut mieux un trop plein de chaleur (on peut réduire celle-ci, en baissant à fond le thermostat, et l'arrivée d'air primaire, jusqu'au moment souhaité et nécessaire) qu'un manque de chaleur (on ne peut pas en ajouter)... et dans ce cas là, on a froid ou on éprouve une sensation de froid... Ce qui n'est pas le but recherché...Et dans ce cas là, on brûle du bois inutilement. Et c'est bien dommage !
pour les rechargements, je procède comme vous dites, mais la nuit, pour éviter de noircir ma vitre, je ne descends plus en dessous de 50% en AS, mais oui, si je mets une grosse buche,(accompagnée d'une plus petite) je penserai à laisser un peu d'AP, pour une bonne combustion, ce qu'on m'a conseillé pour éviter que ça couve trop
SK69602, c'est une chaudière que tu as ? tu parle d'eau !
en fait à l ancienne , feu qui couve le nuit et gros poele qui degage et qui fonctionne toujours au ralenti ....je suis pas sur que ces conseils soient ce que recherche rottoto qui me semble fveut se chauffer certes mais en minimisant ses rejets de polution , allumage topdown , poele qui fonctionne à bon regime etc@ Rottoto07
en réduisant ensuite (lorsque vous allez vous coucher) l'arrivée d'air primaire (laisser 5/10%). Cette bûche se consumera moins vite, et tiendra 4/5 voire 6 heures au lieu de 2/3h. Vous devriez donc trouver à votre lever, dans le foyer, un lit de cendres mélangé à de la braise, le poêle étant lui, de tiède à chaud, sans être très chaud. Pour la vitre, ça dépend. Elle peut être de : peu noircie à très noircie suivant le modèle de poêle utilisé.
Conseil, ne nettoyer la vitre que si elle est froide, ou légèrement tiède. Sinon ne procéder au nettoiement, qu'après avoir retiré les cendres du foyer. Vous séparerez les braises, des cendres, et ou, des charbons de bois restants (Ce laps de temps permettra de refroidir la vitre). Ces derniers, ajoutés aux braises vous aideront à l'allumage pour la journée de chauffe qui s'annonce.
un poêle surdimensionné plutôt qu'un poêle sous dimensionné. En effet, il vaut mieux un trop plein de chaleur (on peut réduire celle-ci, en baissant à fond le thermostat, et l'arrivée d'air primaire, jusqu'au moment souhaité et nécessaire) qu'un manque de chaleur !
c'est cela miguel, avant je fermais l'arrivée d'air à 80% au moins, le matin, on ne voyait plus a travers la vitre
depuis 3 jours que je "pratique", je ne ferme pas plus que de moitié , tout benef, car c'est monsieur qui ramone le conduit
nous avions un poujoulat inox-inox mais on a fait mettre une sortie cheminée toit, donc gaine isolée ds les combles, on n'a ps encore fait vu le temps d'utilisation
Bonsoir.
C'est un poêle bouilleur relié à mon réseau de radiateur et qui me chauffe toute la maison.SK69602, c'est une chaudière que tu as ? tu parle d'eau !
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
y'a-t-il un topic qui explique les différentes sortes de poêle, avec toutes les fonctionnalités ? question de curiosité
SK69602, tu fonctionne malgré tout avec 2 allumages ou plus journalièrs ? jamais en continu sur une journée ?
Re,
Pour le topic, je ne pense pas, c'est comme d'hab, réparti un peu partout.
La maison est assez bien isolée et très inertielle, le chauffage continu feu vif et devenu impossible en dehors des journées glaciales (rares, ici, loin à l'ouest), je fonctionne par flambée avec éventuellement rechargement, jusqu'à ce que l'eau m'interdise d'aller plus haut (85-90°C) en sortie du poêle.
Ensuite cela dépend du temps, celui de dehors actuel ou prévu et celui que met la maison à redescendre à sa température de base, lors du refroidissement du circuit d'eau et de la restitution de chaleur par les murs.
En gros, je suis à 50% d’intermittence, chauffage effectif 54% du temps lors de l'hiver 2001-2012, mais 21°C minimum en continu...
Comme j'ai mis le poêle avant d'isoler, le premier hiver, j'ai eu des journées feu vif continu (70kg de bois) avec le relais la nuit avec le gaz.
@+
Dernière modification par SK69202 ; 01/11/2012 à 22h04.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
finalement, le continu, c'est uniquement pour les journées glaciales, quelque soit le poële, pour tous !(enfin tous ceux qui veulent une utilisation des plus correctes : - de conso, anti pollution etc..)
merci pour ces réponses
bonne nuit à tous
@Rottoto07
Vous avez tout compris. Le premier des critères pour se chauffer, c'est le type et la capacité de chauffe du poêle. Pour ce qui est du bois (sec évidemment), il vaut mieux un bois dur, qu'un bois tendre (logique même). Même si en brûlant, ils dégagent tous le même pouvoir calorifique, il existe cependant une différence énorme entre bois durs et bois tendres.
Les bois durs (hêtre, charme, chêne, acacia, arbres fruitiers...Châtaignier mis à part, cas particulier) brûlent lentement et "tiennent le feu" plus longtemps avec des braises de très bonne tenue, alors que les bois tendres (bouleau, peuplier, platane, résineux qui encrassent...autre cas particulier) brûlent plus vite, beaucoup plus vite et ne font pratiquement pas de braise pour "tenir" le feu.
Pour calculer au mieux, la consommation "juste", "idéale" de bois et faire des économies, je ne pense pas pour ma part, qu'il faille se baser sur le kg de bois consommé. Je crois que cela est, en effet quasi impossible, car dépendant de plusieurs facteurs déterminants.
Exemple : In fine, une bûche de chêne de 4 kg produit plus de calories qu'une bûche de bouleau de même poids. Logique puisqu'elle "tient" plus longtemps, bien plus longtemps. Je dirais donc que le bois tendre (qui plus est, fendu, disons "menu", et sec) en brûlant plus vite, sert plutôt à l'allumage, et aussi pour donner un peu de tonus au feu, quand vous constatez une faiblesse dans les flammes ou dans les braises.
Ensuite les économies de bois de chauffage dépendent, aussi et surtout, de l'intensité du froid hivernal.
Plus la période de froid et de grand froid est longue, plus vous dépenserez de bois.
Plus la période est "tempérée" et courte, plus vous économiserez. CQFD. (quels que soient : le bois, et, ou, le type, la puissance et l'emplacement du poêle, l'isolation de la maison)...
Un seul objectif, il faut chauffer convenablement. Si vous êtes frileux : 21°/22° au moins !, si vous ne craignez pas le froid (il y en a) 18°/19° suffiront ! Et là, la consommation de bois de chauffage peut aller du simple au double...
et pourquoi pas se baser sur les kg? c'est assez précis surtout si en plus tu indiques la nature du bois ( sec évidemment !!!),ton niveau d'isolation, le dju, ta température intérieure ;à partir de là tu peux faire des@Rottot
Pour calculer au mieux, la consommation "juste", "idéale" de bois et faire des économies, je ne pense pas pour ma part, qu'il faille se baser sur le kg de bois consommé. Je crois que cela est, en effet quasi impossible, car dépendant de plusieurs facteurs déterminants.
Ensuite les économies de bois de chauffage dépendent, aussi et surtout, de l'intensité du froid hivernal.
Plus la période de froid et de grand froid est longue, plus vous dépenserez de bois.
Plus la période est "tempérée" et courte, plus vous économiserez. CQFD. (quels que soient : le bois, et, ou, le type, la puissance et l'emplacement du poêle, l'isolation de la maison)...
Un seul objectif, il faut chauffer convenablement. Si vous êtes frileux : 21°/22° au moins !, si vous ne craignez pas le froid (il y en a) 18°/19° suffiront ! Et là, la consommation de bois de chauffage peut aller du simple au double...
comparaisons qui ont un sens
regarde mon expérience sur un hiver
Bonjour.
Même si en brûlant, ils dégagent tous le même pouvoir calorifique, il existe cependant une différence énorme entre bois durs et bois tendres.C'est contradictoire et faux, ce qui est variable dans le bois, c'est l'énergie contenue dans un volume de bois donné, une bûche de 2 litres de chêne contient plus d'énergie qu'une bûche de 2 litres de peuplier, or, le foyer est rempli avec un certain volume de bûche, ce qui conduit à des masses différentes à brûler.Exemple : In fine, une bûche de chêne de 4 kg produit plus de calories qu'une bûche de bouleau de même poids.
Bois dur la nuit car sa combustion plus lente chauffera plus longtemps, bois tendre la journée, si on est disponible pour recharger, ce n'est pas le même coût à la fin.
Les variations de température annuelle ne joue que sur le nombre de bûches, pas sur la qualité du bois ou la température du logement.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
propos contradictoire et faux !!! le PCI au kg des differentes essences de bois est assez proche@Rottoto07
Vous avez tout compris. Le premier des critères pour se chauffer, c'est le type et la capacité de chauffe du poêle. Pour ce qui est du bois (sec évidemment), il vaut mieux un bois dur, qu'un bois tendre (logique même). Même si en brûlant, ils dégagent tous le même pouvoir calorifique, il existe cependant une différence énorme entre bois durs et bois tendres.
Exemple : In fine, une bûche de chêne de 4 kg produit plus de calories qu'une bûche de bouleau de même poids. Logique puisqu'elle "tient" plus longtemps, bien plus longtemps. ..
@ Pueblo, il est bien entendu que sur la durée, 4 kg de chêne produisent plus de chaleur que 4 kg de bouleau (ce que j'ai dit au demeurant). Cependant, il n'est pas faux et contradictoire de dire que les deux ont un même pouvoir calorifique. Je maintiens que les deux bois ont bien à un instant T et pendant un certain temps, ce même pouvoir.
En effet, n'importe quel bois dur ou tendre commencent à brûler(en condition normale) aux environs de 320/330 ° (rare en dessous. Peut-être le chêne et le sapin, aux alentours de 290°, mais dans des conditions particulières). Donc à partir de cet instant, ils procurent la même chaleur. Par contre le bois tendre brûlant plus vite, son pouvoir calorifique descend plus vite. Pour avoir le même pouvoir constant, par rapport au bois dur, il faut alimenter plus souvent le foyer, lorsqu'on utilise du bois tendre. C'est tout. Pour maintenir X° de pouvoir calorifique, il faudra par exemple, 2 bûches de bois tendre, pour une bûche de bois dur...
Si pour avoir la température désirée pendant un temps T il faut brûler X kg de bois, la nature du bois ne rentre pas en compte.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
@ Pueblo,
Je crois que vous avez sous estimez le poids de bois consommé pendant vos 122 jours de chauffe. Dans votre liste descriptive, vous dites avoir consommé 4 m3 (on dit plutôt stères) pour un poids de 1247 kg. Or le m3 (ou stère) pèse entre 700 et 900kg. C'est donc au bas mot 2800 à 3600 kg de bois brûlé. Ça change la donne, dans vos calculs.
@ SK29292,
Il est bien évident que la nature du bois importe ! En effet vous utiliserez moins de bûches de bois dur que de bois tendre pour arriver au même résultat...Sauf si bien sûr, vous achetez le bois au Kg et non au stère.
Là le rapport s'inverse, puisque la densité (donc le poids) de bois dur est plus importante que celle du bois tendre (aux environs de 200 à 300kg au stère). D'un côté on brûle davantage de buches (bois tendre) donc plus de stères de bois, de l'autre côté on brûle moins de bûches (donc moins de stères)... mais plus lourdes....Sacrés Kg ! qui nous font tourner en rond.
Bonjour.
L'utilisation du stère est interdite depuis des décennies, mais les gens préfèrent l'approximation à la rigueur.
Le nombre de bûches dépend de la nature du bois, mais pas l'énergie (à quelques % près), or, c'est l'énergie qui chauffe , et elle vient de la masse de bois sec brûlé, que vous l'ayez acheté au stère, au kg, au pif.
Un raisonnement en nombre de bûche restera de l'approximation et ne démontre rien (bûche ce chêne avec aubier, cœur de tête de têtard, tronc, ce n'est pas la même chose).
Je connais l'énergie "bois" que je consomme, car je pèse tout ce que je brûle et j'en connais aussi l'humidité, cela me coûte quelques minutes par jour de faire cela et c'est à la portée de tous le monde. Cela évite de parler dans le vide, ou de tourner en rond.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Bonjour,
Peut-être pour certain bois exotiques très dense mais pas pour nos bois européens.
Ou alors c’est que le bois est encore très humide, donc impropre à être brulé en l’état (Plus d’info ici )
Dernière solution tu as confondu avec la masse volumique du bois qui est très différent de la masse du stère ou plutôt du m3 de bois empilé.
A+
Dernière modification par SK69202 ; 04/11/2012 à 12h00. Motif: Modification lien
les chiffres que j'ai mis sont ceux que j'ai pesés et mesurés donc cet hiver pendant 122 jours j'ai brûler 1247 kg de charme pour un volume de 4 m3 de bûches (33x6x6 cm) avec un dju de 1982@ Pueblo,
Je crois que vous avez sous estimez le poids de bois consommé pendant vos 122 jours de chauffe. Dans votre liste descriptive, vous dites avoir consommé 4 m3 (on dit plutôt stères) pour un poids de 1247 kg. Or le m3 (ou stère) pèse entre 700 et 900kg. C'est donc au bas mot 2800 à 3600 kg de bois brûlé. Ça change la donne, dans vos calculs.
j'ai fait ça juste pour avoir une idée chiffrée ( et quel serait mon intérêt de truquer les chiffres ? );c'est à dire qu'il m' a fallu environ 10 grammes de bois par degré( en dessous 20 °C) et par m3 ;
avec ce chiffre on peut comparer ;à toi de ton coté de chiffrer pour voir
@Pueblo,
Je ne dis pas que vous avez "triché", mais que vous vous avez fait une erreur de calcul. J'émettais donc un doute, quand au poids annoncé pour 4m3 de bois brûlé.
Si vous me dites avoir pesé le tout pendant les 122 jours de chauffe, que vous avez utilisé des bûches en 33cm de longueur (fendues 6x6) qui soient de bois tendre comme : du bouleau, du peuplier, du tilleul... bien sec (taux d'humidité à 10% voire moins et vieux de plus de 2 ans), je vous dis pourquoi pas. Dans votre explication, ça fait descendre le poids du stère aux environs de 300kg.... Possible, mais alors dans des circonstances bien particulières. Ca fait une différence énorme par rapport aux normes affichées dans les abaques concernant la résistance, la densité, le poids, concernant le bois, tous les bois.
Salutations amicales.
je joins ci-dessous l'adresse des densités des différentes essences de bois.
http://www.steelbizfrance.com/article/a46.aspx
non non pas d’erreur mais en fait lorsqu'ils parlent de bois de bûches c'est la densité de la bûche; or dans mon cas c'est la densité du bois rangé :avec les espaces ;
donc c'est pour ça que le poids chute au m3
Bonjour.
Tout à fait d'accord avec l'explication de pueblo, mesurer sa consommation de bois en stère c'est n'importe quoi, si on veut un peu de rigueur pour faire des comparaisons.Dans votre explication, ça fait descendre le poids du stère aux environs de 300kg.... Possible, mais alors dans des circonstances bien particulières. Ca fait une différence énorme par rapport aux normes affichées dans les abaques concernant la résistance, la densité, le poids, concernant le bois, tous les bois.
Pour info, je trouve la densité d'un m3 de bûches (30 à 50 cm) rangé par mes soins entre 325 et 497 kg (497, c'est pour du 50 cm de chêne et de hêtre, coeur de tronc fendu (8 à 15cm))
Je pèse tout ce que je brûle depuis 3 ans.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Entièrement d'accord avec Pueblo et SK... la quantité d'énergie du bois ne se mesure pas au nombre de buche, mais à leur masse (à taux d'humidité du bois constante et connue, bien sur).
Mesurer le bois au volume n'a strictement aucun sens en terme "énergétique" (même si c'est trop souvent utilisé en terme "économique").
Je mesure également chaque panier de bois brulé depuis de nombreuses années.
:'( Plus j'apprends, et plus je mesure mon ignorance
Je crois qu'il y a besoin de d'abord se mettre d'accord sur le vocabulaire.Envoyé par riri58Pour maintenir X° de pouvoir calorifique, il faudra par exemple, 2 bûches de bois tendre, pour une bûche de bois dur...
- Le pouvoir calorifique est la quantité de chaleur (énergie) dégagée par la combustion de 1kg d'un combustible sous conditions standard (pression 1013 hPa, température 0°C)
- On parle combustion bois classique, pas de chaudière à condensation. Le pouvoir calorifique qui va nous intéresser est donc le pouvoir calorifique inférieur (PCI), soit la quantité de chaleur dégagée par combustion de 1kg de bois sous conditions standard, sans condensation de la vapeur d'eau.
Le PCI est l'expression d'une énergie interne U ou d'une enthalpie H. Son unité élémentaire est J/kg (joule par kilogramme), et pas autre chose. Ce n'est pas une température en °C, °F ou K. Le PCI ne varie pas au cours de la combustion, par définition. Et, comme pour toute fonction d'état, peu importe le "chemin" de la combustion, c'est à dire la façon dont on brûle le bois.
Ce n'est pas une question de durée. C'est une question de composition/configuration initiale. Cf le document ci-dessous page 21 et 23 :
http://www.ofme.org/bois-energie/doc...ombustible.pdf
On y lit que le chêne, dans cette étude, a un PCI un peu plus important que le broyat de palettes (sûrement du résineux). Mais on y lit aussi que "quel que soit le type d'échantillons utilisés, les variations du PCI ne sont pas significatives et ne nécessitent pas la détermination systématique de la composition élémentaire du bois."
Le PCI du chêne anhydre est peut-être un petit peu plus important que le PCI du bouleau anhydre. Dans le papier que je cite, on voit bien que la question n'est pas évidente, mais alors pas du tout. Et, dans la vraie vie, on ne brûle pas du bois anhydre. Or le bois le plus dense est aussi le meilleur rétenteur d'eau...
Je n'ai pas bien compris les 2l de cendres. Est-ce que tu as mesuré en tout et pour tout sur 122jours uniquement 2l de cendres? Ca me semble très très peu (surtout en regard de l'utilisation de mon poêle).
Attention, ce sont des densités de bois d'ouvrage (plein, purgé d'aubier selon le cas), pas des "densités de bois-bûche". Hein? quoi? Ca a déjà été dit? Ooops, désolé :-pje joins ci-dessous l'adresse des densités des différentes essences de bois.
http://www.steelbizfrance.com/article/a46.aspx
Dernière modification par Yoghourt ; 05/11/2012 à 15h21.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
non c'est 5l soit 2 kg
Bonsoir,
Je n’ai pas trouvé ou c’était indiqué?, car le PCI du chêne et inferieur à celui des résineux (différence minime).
Ben si, puisque pour bruler le bois doit déjà évaporer son eau
Tu parles au sens, temps de séchage ?
Oui, mais c’est surtout que c’est la masse volumique donc du bois plein, et pas facile de ranger ses buches sans laisser des jours entre sauf pour SK et Philous qui ont des buches parallélépipédique.
Pour les peseurs de bois : votre balance est bien étalonnée tous les ans ? sinon les résultats sont peut-être faut.
A+
Je rajouterais :"et donc le plus long à sècher"
Petite expérience personnelle :
J'ai pesé un rondin de résineux très humide ( diamètre 20à 25cm par 30cm de long )
Poids 5kg
Je l'ai fendu en petit morceau et je l'ai mis à l'abri sur ma terrasse .
Poids après 7 jours : 4kg
Poids après 12 jours : 3kg
Poids après un mois : 2.9kg humidité mesurée 10 à 12%
Je ne pensais pas que ce bois allait sècher aussi vite; il est donc important de fendre la bois si l'on veut un sèchage rapide.