Quelqu'un pour m'aider à interpréter?Par contre je ne sais pas si j'ai bien remplie, et comment interpréter les résultat...
Pièce jointe 259917
Hello,Après lecture et discussion sur différent fil, je teste la feuille de calcul de Yoghourt dont voici les résultat
L'une avec mur pierre liège comme support d'enduit intérieur, l'autre avec isolant bois à enduire (pas dans les matériaux j'ai remplacé au mieux, mais les c'est bien moins dense du coup)
- tu as un mis un malus sur la pose du proclima. Si c'est pour prendre en compte l'ossature, le malus est plutôt sur l'isolant ou le panneau à enduire
- pour le panneau à enduire, est-ce que tu confirmes sont lambda=0,042W/m.K et son mu=3? Je doute.
- en alternative du panneau à enduire ou liège à enduire et frein-vapeur en position médiane, que dirais-tu d'un enduit tramé sur latis ou canisse en bambou/roseau fendu? Ca permet une plus grande épaisseur d'isolant, et replace le frein-vapeur en position chaude.
cdlt,
Yoghourt, qui retourne fissa au boulot :-/
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Bonsoir, merci pour ton passage
Pour le malus, c'est une erreur... je ne sais pas comment il est arrivé là.
Pour le panneau, lambda de 0.042 à 0.048 suivant les modèle (type L, H et M), le mu c'est ça: "Facteur de résistance à la diff. de vapeur d’eau μ"? Si c'est ça c'est 5
Mais j'ai laissé tomber ça, j'ai découvert hier ce que tu suggère, le lattis, et je pense partir la dessus, un coût nettement inferieur au liège ou panneau qui me permettra de mettre 100 ou 120mm d'isolant bois ou chanvre.
Et pas de gros changement sur la feuille de calcul, +- 0.27gr de condensation dans le mur et rien en superficielle
Donc je pense partir sur cette solution pour mes deux murs extérieurs, un enduit chaux pour le mitoyen habité, et un chaux chanvre pour le mitoyen habité ponctuellement, surtout pour évité la paroi froide.
Bonjour,
malgré mes efforts pour comprendre et appliquer la feuille de calcul de Yogourt ou celle proposée par Christina, je coince dans la compréhension des résultats.
Pour faire simple, je veux m'assurer de la cohérence des solution suivantes, utilisées simultanément sur des murs adjacents:
Pignon et 1/2 façade EST
- Air extérieur
- Bardage Douglas : environ 20 mm
- lame d'air : environ 20 mm
- pare pluie
- granit jointoyé à la chaux environ 600 mm
- enduit à la chaux : environ 20 mm
- air intérieur
- vmc
Façade OUEST et 1/2 façade EST
- Air extérieur
- Granit jointoyé à la chaux : environ 600 mm
- isolant fibre de bois : 40 mm
- enduit à la chaux : environ 20 mm
- air intérieur
- vmc
Une âme charitable disposée à prendre un peu de temps pourrait elle me dire ce qu'elle en pense, et surtout expliquer quelle modification apporter en cas de problème?
Merci beaucoup.
Bonjour,
quelqu'un d'averti aurait il la gentillesse de valider mes choix présentés au message précédent?
Je suis bien certain que cela n'intéressera pas que moi...
Merci à vous.
Hello,
Tu as rentré quoi/où dans ma feuille de calcul, et ça a donné quoi? Dans ton messsage plus haut, il n'y a pas d'info de température/humidité moyenne ou pire cas en hiver, tant côté intérieur qu'extérieur. Entre Saint-Pierre et Miquelon/Chamonix, au milieu du marais des Dombes, et la Guadeloupe côté au vent, c'est pas du tout les mêmes conditions...
Chuss,
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Bonjour,
En fait, je ne suis arrivé à rien car cette feuille est si complète (et ce n'est tellement pas mon coeur de métier...) qu'elle m'échappe complètement... J'ai essayé avec un lien proposé par Christina, mais les résultats ne me parlent pas : ou plutôt, pire, ils m'annoncent une condensation assez importante, que je ne m'explique pas.
Le complexe que je pense installer me semble cohérent en termes de perspirance, mais quelqu'un de plus averti ne dira peut être pas pareil...
Il s'agit d'une maison dans l'Indre, avec, disons :Ces éléments sont ils suffisants pour valider l'isolation envisagée?
- -10° dans les pires cas l'hiver dehors, et 10 dedans avec 75% d'hygrométrie sans chauffage (18° et 60% au mieux l'hiver pour le moment, avec chauffage)
- 30 partout dans les pires cas l'été
Merci, en tous cas.
Bonjour,
Voici les résultats :
- mur simple bardage, hors gel : paroi très froide (5°C vs. air intérieur à 10°C), condensation en surface et à coeur de l'enduit chaux
- mur avec simple correction thermique, hors gel : paroi froide (8°C vs air intérieur à 10°C), condensation importante côté froid de l'isolant
- mur simple bardage, intérieur chauffé : paroi très froide (11°C vs. air intérieur à 18°C), pas de condensation
- mur avec simple correction thermique, intérieur chauffé : paroi fraîche (15°C vs. air intérieur 18°C), condensation très importante côté froid de l'isolant
Tes informations sur les températures suggèrent fortement une utilisation occasionnelle style résidence secondaire. Auquel cas :
- en plus d'être froids même quand on chauffe, les murs sans correction thermique sont/seront plutôt humides. Si ces murs concernent des pièces plus humides (cuisine, douche), il y a/aura carrément du ruissellement de condensation. Risque non négligeable de moisissure dans les coins froids et les zones humides (cuisine/sdb)
- suite à l'absence totale de frein-vapeur ou d'isolation extérieure, mur en dur en condition de gel côté intérieur (-5°C) et condensation très importante entre l'isolant et le mur. L'isolant va pomper un max par capilarité, le mur un peu jusqu'à saturer ses joints en surface, le reste s'accumulera en givre qui fondra plus tard et probablement coulera au pied du mur. Par expérience, ça ne sèchera très probablement pas assez en été pour "remettre les compteurs à zéro". A court/moyen terme, l'isolant fera de moins en moins correction thermique. A moyen terme, développement de moisissure derrière l'isolant. A plus long terme, montée d'humidité dans le mur et risque de pathologie associée (effritement et vieillissement accéléré des joints en surface, affaiblissement progressif des jointements là où il y a des contraintes en traction/cisaillement).
Ces problèmes seront plus flagrants à la jonction entre les 2 systèmes : cumul du mur en dur le plus froid avec le pompage d'humidité le plus important.
Le manque de FV pour les murs avec correction thermique se devinait déjà dans la description.
Je te suggère :
- là où il y a/aura un bardage, en profiter pour faire une isolation extérieure (mini 4cm)
- passer à une solution technique pour la correction thermique intérieure qui intègre un frein-vapeur hygrovariable
- prévoir un débord de 50cm entre les 2 systèmes
- dans la mesure du possible, augmenter les épaisseurs pour atteindre une vraie isolation avec des résistances thermiques à hauteur de la règlementation. Ca ouvre des possibilités côté crédit d'impôt et compagnie, et c'est valorisable sans engagement de nouveaux travaux si l'habitat passe en occupation permanente ou en cas de revente à moyen/long terme.
Ou alors, tu fais un "non-investissement", c'est à dire juste un enduit intérieur chaux-chanvre d'épaisseur standard partout, dans l'optique de passer la "patate chaude" au prochain proprio.
Chuss,
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Bonjour,
et avant toute chose, un immense merci pour le temps que vous avez pris pour moi.
Je conclus donc, suite à la lecture de votre analyse, que :Comme je souhaite faire bien et bien faire, je m'interroge ensuite :
- les débords d'isolation d'environ 1m prévus initialement sont indispensables
- la VMC est indispensable
- les 4 cm d'isolant laine de roche prévus sous le bardage extérieur vous semblent trop peu ici : doubler la dose, ou aller jusqu'à la limite des 10 cm préconisés par JP Oliva, permet-il d'atténuer le problème, ou même d'espérer le supprimer?
- les 4 cm de fibre de bois à enduire prévus en isolation intérieure vous semblent trop peu ici : doubler la dose, ou aller jusqu'à la limite des 10 cm préconisés par JP Oliva, permet-il d'atténuer le problème, ou même d'espérer le supprimer?
- les remplacer par 4 cm de liège serait-il une alternative intelligente?
- panacher les deux serait-il judicieux?
- un frein vapeur rigide et qu'il serait donc possible d'enduire existe-il dans l'état de vos connaissances (je n'ai pas souvenir d'avoir rien lu de tel), ou faut-il envisager un complexe de doublage sur tasseaux pour en installer un souple, quitte à lui superposer ensuite un treillis à enduire?
- un osb sur tasseaux avec isolant entre-tasseaux vous semble-t-il un FV pertinent dans les parties (certaines avec et d'autres sans ITE) où un lambris est prévu, ou faut-il un frein vapeur intelligent pour que l'ensemble sèche aussi vite que possible quand les conditions le permettent?
- placer du liège partout le long des murs extérieurs n'est-il pas la solution à laquelle j'aurais du penser dès le départ?
En tous cas, encore merci.
Je suis certain que nous serons nombreux à profiter de cet échange, car malgré tout ce que j'ai lu et compris, j'aurais fait une belle boulette en manquant d'ambition et en prévoyant trop juste. D'autres aussi, probablement, tellement mon cas de figure est banal!
A suivre, quand vous aurez un instant, si vous l'acceptez...
Re,
J'me demande si je devrais pas me professionaliser, des fois
Mini de l'épaisseur du mur en dur, oui[*]les débords d'isolation d'environ 1m prévus initialement sont indispensables
La ventilation est obligatoire. Dans ton cas, j'aurais tendance à mette de côté les solutions high-tech. Et s'orienter plus vers[*]la VMC est indispensable
- soit de la ventilation mécanisée hygrostatée basse conso => VMC "autoréglable" moderne ou VM décentralisée par aérateurs hygrostatés, selon faisabilité. C'est un peu bourrin, mais ça marche
- soit du low-tech (= plus de réflexion à la conception et moins de mécanique/électronique à la réalisation) ventilation naturelle moderne, éventuellement assistée avec l'air entrant tempéré (puits canadien ou autre, selon ce qui existe et ce qui peut s'insérer de façon transparente dans les travaux prévus par ailleurs).
Il n'y avait pas d'indiqué les 4cm de laine de roche prévus sous bardage ext. Ou alors j'ai loupé le message[*]les 4 cm d'isolant laine de roche prévus sous le bardage extérieur vous semblent trop peu ici : doubler la dose, ou aller jusqu'à la limite des 10 cm préconisés par JP Oliva, permet-il d'atténuer le problème, ou même d'espérer le supprimer?
J'imagine que vous faites référence à la courbe "d'amortissement" d'Oliva qui est dans ce goût là :
http://maison-en-conception.fr/wp-co...9paisseur-.jpg
Ce style de courbe dépend du coût de l'énergie, est en euros constants, et suppose une occupation continue.
Je vous propose une autre façon de voir la chose :
- minimum minimorum 4cm en autoconstruction, pour limiter le taux d'humidité de l'enduit intérieur en période hors gel. Je viens de voir un de vos messages à propos de moisissures/algues/efflorescence. En dessous de 4cm, ça n'a plus de sens vs. humidité, et aussi car les panneaux/rouleaux sont trop fragiles.
- typiquement viser R=3,7m².K/W. C'est à dire cohérent avec les usages RT2015 et avec le seuil d'éligibilité CITE (alinéa 200). Le mur avec bardage sans isolant ressortait à 0,55m².K/W. Ca revient donc à viser entre 12cm = 0.038*(3.7-0.55) et 16cm = 0.038*(1+10% de malus à la pose)*3.7
Si vous ne faites pas vous même et passez par une entreprise certifiée RGE par ailleurs, l'éligibilité au CITE prend tout son sens.
Pour l'isolation intérieure, sachant les périodes non chauffées, il faut vraiment un FV. Oups, je suis en retard pour aller prendre mon train.
A+
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Re,
Ca atténue, mais pas assez.les 4 cm de fibre de bois à enduire prévus en isolation intérieure vous semblent trop peu ici : doubler la dose, ou aller jusqu'à la limite des 10 cm préconisés par JP Oliva, permet-il d'atténuer le problème, ou même d'espérer le supprimer?
Augmenter l'épaisseur augmente mécaniquement la résistance à la diffusion de vapeur d'eau de cette couche. Pour 16cm au lieu de 4, le calcul donne une condensation interstitielle entre mur en dur et isolant en baisse de 40%, mais tout de même à 13 et 20g/m²/jour. En pratique, c'est les joints et l'isolant côté froid qui supporteront ça par capillarité. L'excédent finira en givre.
Même philosophie que dans mon précédent message :
- quitte à engager des travaux un peu lourds, autant viser une épaisseur cohérente avec la RT2012 et le CITE, soit 12 à 16cm. Avec un frein-vapeur hygro-variable. Là, vous serez tranquille.
- Sinon, abandonner l'idée des 4cm d'isolant classique + enduit, et faire une correction thermique à l'enduit semi-isolant chaux-chanvre maxi 4cm. C'est anti-fongique le temps de la carbonatation à coeur puis préventif car minéralisé. C'est bactériostatique en surface. C'est chaud "subjectivement" : effusivité moitié moindre du lambris, 10 fois moindre qu'un enduit ciment). Finition pas trop serrée, afin que les capillaires soit bien ouverts en surface. Le calcul de condensation interstitielle ressort pire, certes (26 et 38g/m²/jour), mais il ne traduit pas le pompage capillaire important de cet enduit. A moyen/long terme, cet enduit fera fusible pour le vieillissement progressif lié au micro-gel de l'eau de condensation.
- Non, s'il n'est pas "collé" à l'argile. Seul, sa résistance à la diffusion de vapeur d'eau n'atténue pas assez la condensation et c'est le mur en dur qui va trinquerles remplacer par 4 cm de liège serait-il une alternative intelligente?
TioChanclas, intérieur hors gel, ITI liège.jpgTioChanclas, intérieur chauffé, ITI liège.jpg
- Difficile à dire s'il y a une couche d'argile côté froid. Pour une habitation à occupation permanente, l'expérience prouve qu'une épaisseur réduite de liège collé à la terre fonctionne suffisamment bien (un peu comme du pisé ou du torchis), moyennant une bonne ventilation, etc.
Pour une habitation à occupation intermittente, il y a plus d'eau qui passe et une paroi en dur plus froide pendant la moitié de l'année. L'autre moitié de l'année, la température intérieure sera plus fraiche que dans un cas standard. Est-ce que l'argile arrivera à sécher suffisamment durant cette période pour que tout soit stable? Pas évident à dire.
Il faudrait claquer au moins une simu dynamique, ou trouver des retours d'expérience suffisamment documentés et suffisament transposables...
Nope. Mettre une couche de liège côté froid et de la fdb côté chaud ne jugulera pas le risque principal, et risque de générer des petits soucis supplémentaires.panacher les deux serait-il judicieux?
- La problématique principale est la préservation du mur en dur.
- Le liège est moins perméable à vapeur d'eau que la fibre de bois, et peu/pas capillaire.
Tiens, ça me fait constater qu'il n'y a pas le Sd dans l'onglet matériaux de ma feuille de calcul. Ca manque.un frein vapeur rigide et qu'il serait donc possible d'enduire existe-il dans l'état de vos connaissances
Non.
- crépi ciment : Sd=0,6m
- OSB : Sd = 0,3cm
- frein-vapeur : Sd nominal autour de 2m
La solution classique est effectivement l'ossature bois ou rail métallique + FV + support d'enduit
+ lattis
+ canisse (armée à la toile de jutte ou autre, car nettement assouplie par l'humidité de l'enduit)
Dans le cas d'une occupation intermittente, y'a moins de marge que dans les simus dynamiques postées en tête de ce fil. Entre FV et FV hygrovariable, mon avis est de ne pas faire l'économie d'un frein-vapeur hygrovariable. Et puis, on n'est plus comme il y a 10 ans où ça coutait assez cher.
C'est une possibilité d'ITE finition enduit. Evidemment, si vous avez la possibilité de faire ça à la place de l'ITI, c'est l'idéal.placer du liège partout le long des murs extérieurs (snip...)
Cdlt,
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Eh bien!
Encore un grand merci pour ces apports aussi détaillés qu'explicites...
Alors disons que pour reformuler, aussi bien pour moi que pour ceux qui seraient dans la même situation, en résumé, (hors le pignon Sud mitoyen), il me faut, en plus d'une VMC aux petits oignons, garder mes pierres apparentes sur le mur de refends uniquement puis réaliser:
le pignon Nord avec :
- air extérieur
- bardage
- lame d'air + pare pluie
- Isolant LR approchant des 12 à 16 cm idéalement
- Mur en pierres 60cm
- lattis+FV
- treillis + enduit de finition
- retours aux angles
la façade Ouest, juste corriger, ou faire un vrai chantier avec :
- air extérieur
- Mur en pierres 60 cm à pierres vues
- ITI la plus forte possible, autour de 12 à 16cm
- lattis+FV
- treillis + enduit de finition
- retours aux angles
la façade Est, juste corriger, ou faire un vrai chantier avec :
- air extérieur
- ITE la plus forte possible
- Mur en pierres 60cm
- lattis+FV
- enduit de finition
- retours aux angles
Encore merci à vous!
Ca marche
Je me permets juste de préciser une paire de trucs et en économiser un autre.
B]le pignon Nord avec :[/B]
- air extérieur
- bardage
- lame d'air + pare pluie
- Isolant LR approchant des 12 à 16 cm idéalement
- Mur en pierres 60cm
- enduit de finition
- retour à l'angle ouest (l'angle est étant en ITE)
la façade Ouest, juste corriger, ou faire un vrai chantier avec :
- air extérieur
- Mur en pierres 60 cm à pierres vues
- ITI la plus forte possible, autour de 12 à 16cm
- ossature légère+FV
- treillis + enduit de finition
- retours aux angles
la façade Est, juste corriger, ou faire un vrai chantier avec :
- air extérieur
- ITE la plus forte possible
- Mur en pierres 60cm
- enduit de finition
- retour à l'angle sud (l'angle nord étant en ITE)
Cordialement,
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Donc frein vapeur uniquement sur l'ITE. Tant mieux... Mais pourquoi?
- Par soucis d'économie?
- Par vraie inutilité pour préserver le mur?
- A cause de l'occupation en pointillés qui génèrerait peu de vapeur?
N'est -il pas un vrai "plus" si on accepte de se passer de la vue des pierres à l'intérieur?
Sur l'isolation thermique par l'intérieur, pas sur l'ITE.
En ITE, on ménage "naturellement" une perspirance croissante vers l'extérieur sans recours à un frein-vapeur.
Cdlt,
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Re,
donc dans mon cas, en mettre un dans le cas d'une ITE quelle qu'en soit la forme serait un travail inutile qui engendrerait un surcoût et la disparition des pierres que je voulais laisser apparentes, au moins en partie, à l'intérieur...
Pour un bénéfice totalement nul?
J'imagine que si les matériaux d'ITE ou de bardage était moins respirant que les miens, le FV reprendrait son intérêt...
C'est bien ça?
C'est ça. Il y a peu d'isolants moins perméables qu'une paroi de 60cm de granit, mais ça existe. Le verre cellulaire par exemple, qui est totalement étanche en partie courante.
http://mayar.over-blog.com/article-4801188.html
(désolé, les images que j'avais repompées ailleurs ont sauté)
http://www.energieplus-lesite.be/index.php?id=10436
Cdlt,
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Bonjour,
Tout d’abord merci pour ce fils qui est extrêmement intéressant ! Et ça fait d’ailleurs plus de 10ans qu’il est vivant !
Je rénove actuellement une vieille maison avec des murs en Pierre meulière avec des murs de 55cm.
Je suis contraint d’isoler par l’intérieur, et je ne maitrise pas bien toute la technique des outils de calculs, d’où ma question sur ce fil !
Voici ce que je suis en train de faire :
Façade Nord/Est/Ouest
- Extérieur
- Enduit à la chaux ou Pierre Jointée à la chaud
- Mur de 50cm en Pierre
- Enduit plâtre 2cm
- Lame d’air non ventilée de 1-2cm (Un architecte qui rénove de l’ancien me l’a conseillé pour laisser le point de rosé sur le mur… sauf que j’ai lu l’inverse sur ce fil … ?)
- Ossature métallique type Optima (pas de ponts thermique)
- Laine de bois de 40mm L’objectif est de faire une correction thermique plus qu’une isolation (Les murs sont déjà épais)
- Frein vapeur intello PROCLIMA hygrovariable
- Fermacell au Rdc et BA13 pour l’étage (Le Fermacell m’a été conseillé également car le BA13 est non respirant (couche cartonnée autour), j’en ai mis que au rdc car le budget monte très vite…)
Façade Sud :
Idem que sur les autres façades sauf qu’à l’extérieur, à priori, c’est un enduit ciment (Je sais que ce n’est pas terrible mais je ne peux pas l’enlever…)
Combles :
Laine de bois de 60+200mm
Frein vapeur Intello
BA13
J’ai pas mal avancé sur mon projet, j’ai déjà posé mes ossatures avec une lame d’air au 1er mais j’ai quand même 3 questions qui me travaillent sérieusement :
- La lame d’air entre le mur et l’isolant est-elle une grosse erreur ?
- Le mur côté Sud, doit-il avoir un frein vapeur ? J’ai l’impression que je risque de coincer l’humidité dans le mur…
- Le Fermacell est-il nécessaire / utile ? (Vous n’en parlez pas je crois)
Si vous avez quelques minutes pour me donner votre avis je serais très reconnaissant !
Merci d’avance pour votre aide,
Salut Lotus,
Oui la lame d'air est une erreur, parce que le point de rosée sera sans doute en surface du mur et donc l'eau pourra ruisseler. Cela dit avec un frein vapeur hygro-variable bien posé, il va se comporter comme un pare-vapeur l'hiver et permettre le séchage l'été : pas trop inquiet pour toi. Cela dit, pour la suite, colles la LDB au mur si possible, tu peux la prendre en 50mm.
Côté sud, membrane hygro comme le reste. Comme indiqué plus haut, ça ne devrait pas laisser l'humidité s'y accumuler l'hiver et ce qui passera par les défauts pourra sécher l'été : avec ça t'es bordé.
Tu l'auras sans doute compris, concrètement, l'hiver, ta maison ne sera pas du tout perspirante par les murs, donc côté ventilation, tu as les mêmes contraintes qu'une maison polystyrène béton dans les murs!
Le placo classique, donc le blanc, pas le vert, est aussi perspirant que le fermacell. Cela dit j'adore le fermacell (à part pour la caisse et les bras) mais c'est pas pour cet aspect...
Un point d'inquiétude, la toiture, apparemment t'as rempli entre chevrons, t'as bien respecté la ventilation sous couverture?
A+
Vincent
Salut Vincent,
Merci pour ta réponse.
Côté ventilation, j'installe une VMC SF hygro B donc ça devrait le faire je pense.
Au niveau du Fermacell, j'aime également ses qualités et je pense en utiliser aussi pour les zone technique (SdB, Derrière le Poele et dans la cuisine)
Pour les combles, nous avons refait faire la couverture, un écran sous toiture a été installé sur chevrons.
Je pensais donc mettre 60mm entre chevrons qui font entre 70 et 80mm afin de laisser une petite lame d'air.
Tu penses que ça ira ?
Merci
Alexandre
Salut Alexandre,
Si l'écran sous-toiture est HPV (très perméable à la vapeur) et pas collé à la couverture, tu peux même te coller à cet écran. Dans le cas contraire, il faut une lame d'air conséquente et ventilée doit être ménagée sous lui. Et là il faut plus de 1 cm, minimum 2 cm, selon la pente...
A+
Vincent
Merci pour ton retour,
Il est bien HPV c'est un Terreal. La lame d'air est bien réalisée avec un contre lattage.
Me voila donc rassuré!
Merci beaucoup
Dans ce cas, remplis l'espace si possible, ça permet la continuité et mécaniquement ça sera plus stable.
Pour la VMC, perso je trouve que les hygro B ne ventilent pas assez pour le confort (on manque d'air à mon goût) !
Bonjour,
bizarre, Vincent, votre remarque... Elles ventilent tout autant que les A mais peuvent être tarées pour limiter les flux s'il n'y en a pas besoin...
Que suggérez vous? Un autre système? Un surdimensionnement ?
Bonsoir,
Justement le problème est dans le "si il n'y en a pas besoin" qui est fonction de l'humidité uniquement. Dans les maisons perspirantes ou hygroscopique l'hygrométrie ne va pas forcément suivre la "consommation" de l'oxygène par la respiration puisque la vapeur d'eau aura d'autres échappatoires. Du coup les débit ne sont pas pilotés par la bonne valeur. Sans compter l'aspect local de la chose : une petite chambre ou on dort peut vite "manquer d'air" alors que le reste et notamment la SDB est sèche donc fonctionnement à minima.
Même raisonnement pour les odeurs et polluants non liés à l'humidité.
Il faut aussi dire que la circulation de l'air dans les pièces de vie étant passive, elle n'est pas forcément bien assurée, notamment porte fermée.
Par contre je n'ai pas d'alternative satisfaisante à tous points de vue à proposer, mais dans cette gamme de prix j'opterais plutôt pour de l'hygro A dans une telle maison. Avec un budget large et des bonne conditions de passage de réseau, j'opterais pour une bonne VMC DF... sans espoir de retour sur investissement, juste pour le confort.
A+
Vincent
Bonjour,
Je suis en pleine mise en oeuvre de ma laine de bois sur les murs du 1er et les rampants des combles.
Je m’interroge sur la pose du frein vapeur Intello.
En effet, je pensais le scotcher tendu sur mon ossature métallique avant la pose du parement vissé sur cette même ossature.
Le 1er soucis que j'ai concerne les réseaux électrique qui arrivent derrière, j'imagine 2 options :
1/ Je pose le frein vapeur "tendu" sur les rails et je perce à la scie cloche, le parement + le FV. Les boites étant des batibox, ça irait. Je silicone éventuellement en posant la boite.
2/ Je pose le frein vapeur "non tendu" pour permettre la pose d'une batibox et je passe la gaine à l'aide d'une manchette d'étanchéité.
3/ Je pose le FV directement sur la laine de bois (Je suis en système optima pour les murs) mais j'ai peur que ce ne soit pas pratique du tout (Les fourrures maintiennent les panneaux de laine de bois).
Ma 2ème interrogation concerne la jonction mur/plafond.
Je vais poser un faux plafond mais je fais monter mon isolation murale jusqu'en haut entre les solives.
Du coup, j'imagine que mon FV doit suivre le même chemin ?
Un entrepreneur (en qui je n'ai pas une totale confiance pour ces sujets) me disait de faire revenir le FV sur le plafond pour éviter les découpes entre solives et le scotch sur solives.
Est-ce viable sachant que je ne met pas de FV sur mon faux plafond?
Juste pour info, ce n'est pas une maison neuve, donc pas de test d'étanchéité.
Je me dis juste que ce serait dommage de mettre un FV partout et de "gâcher" son utilité en bâclant ces points là.
merci d'avance pour vos avis / expériences.
Salut,
Dans ton cas l'option 2 est sans doute la meilleure pour la pose du FV, le double face est ton ami
Pour le plafond, effectivement la question se pose. Moi j'ai dais le choix de mettre une longueur de FV au plafond en continuité des murs. Sur une pièce à l'angle de la maison, j'ai donc un L au plafond.
La raison de mon choix c'est que sans ça, on arrête le FV au niveau des ancrage de poutres j'ai eu peur d'en faire un "pont hygroscopique", à 1m50 du bord le plafond isolé est chaud, les poutre aussi, ... donc j'imagine que ça règle le problème, mais là je suis dans l'intuitif, pas sûr que ça soit la bonne approche.
Je suppose que tu vas isoler ton faux plafond donc les ancrages de solives et les bouts de solives seront froids dans l'isolant, donc pour moi il y a risque qu'ils captent la vapeur d'eau et éventuellement que ça gèle à l'ancrage. Je te conseillerais donc de faire comme moi, mais sans garantie.
Tu peux aussi monter à la vertical jusqu'au plus haut possible ET faire un retour sous l'isolant du faux planfond.
Désolé de ne pas pouvoir être plus catégorique, j'ai bien peur que la solution parfaite n'existe pas en ITI.
A+
Bonjour à tous, je déterre le post, mais j’aimerai savoir ce que yoghourt, a retenu comme solution pour son isolation intérieure...je suis un peu dans le même cas de figure, murs Molière de 32cm montés à la terre et jointés à la chaux ou quelque chose du genre .
Merci de vos retours.
Hello,
Tu as des murs de théâtre plein de vers?
- FVMV (intello) + FdB basse densité + ossature rapportée en bois, avec parement enduit tramé terre ou chaux sur canisse, ou fermacell selon les endroits.
- liège 4cm collé à l'enduit terre pour les endroits ayant reçu entre temps une isolation extérieure, finition enduit terre non tramé. Hormis au changement de support (où j'aurais dû tramer), l'enduit terre n'a pas bougé d'un poil, signe que le liège et son collage sont stables.
Chuss,
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Bonjour Yoghourt,
pouvez-vous confirmer la position du frein-vapeur par rapport à l'ensemble? D'après votre description, je le "vois" entre l'isolant et le mur en pierres, ce qui m'étonne.
Merci!