riri,
J'avais lu avec beaucoup d'intérêt l'article relatif à la pollution du chauffage au bois dans lequel je n'ai pas trouvé réponse à ma question (excepté de chatelot dont la réponse rejoint mes déductions).
En effet, j'aurais aimé une réponse plus nuancée selon le type d'appareil utilisé. Concernant l'émission de microparticules, tu dis toi même ..."ne pas avoir de renseignement sur les chaudières à bois".
Il me semblerait donc très utile, quitte à ouvrir un nouveau sujet d'opérer un étude sur les différents types de chaudières.
Je pense qu'il y a une raison si dans leur classement général des appareils de chauffages au bois, des sites comme "valbiom ou ADEME" classe graduellement en fonction de leur performances :
- les chaudières classiques à tirage naturel et combustion montante
- les chaudières à tirage naturel à combustion inversée
- les chaudières turbo à combustion inversée
- les chaudières turbo à combustion inversée à vitesse variable
D'après l'ingénieur à qui j'ai posé la question, la distinction à son importance, car dans le dernier cas (principe de la VIGAS) il n'y a émission de gaz dans le conduit de cheminée que lorsque ceux-ci ont été obligatoirement brûlés à haute t° dans la chambre de combustion après passage obligé dans le lit de braise réactivé par le ventilo.
Lorsque la t° de consigne est atteinte le ventilo est à l'arrêt et l'émanation des gaz est produite et confinée dans la chambre de gazification qui est hermétique.
Cette phase de veille est très courte puisque la régulation progressive et le ventilateur à vitesse variable font en sorte que la modulation atteinte/retour de cette t° est très plate.
L'accumulation de gaz (pyrolyse) s'enflamme dans les secondes qui suivent la réactivation (progressive du ventilo) dans la chambre de combustion avant d'être évacués (et refroidis dans les échangeurs thermiques).
Ceci explique pourquoi, hormis la phase de rechargement durant laquelle le foyer est refroidi par l'apport de matière froide , il n'y a jamais d'émanations de grosses fumées à la sortie de la cheminée. De plus , on constate lors des ramonages que le conduit est parfaitement dépourvu de bistre ou goudrons.
Quant aux cendres, elles sont réduites à leur plus simple expression (un petit seau pour 2 stères).
Il n'en reste pas moins vrai que l'adjonction d'un ballon améliore encore le rendement de la chaudière (donc la pollution) mais dans une proportion nettement moindre que les autres types de chaudières et surtout à l'entre-saison. Ce qui ne me concerne pas puisque à l'entre-saison ma maison est chauffée par mon poêle à bois (en top down).
En résumé, puisqu'on admet que le principe de top down prolonge la durée du feu (pour la même quantité de bois), cette chaudière cumule les effets du topdown (à l'envers) et de la gazeification séparée et permet de réduire les phases de chargement.
Je pense qu'il serait très intéressant, je me répète, je sais, de consacrer un sujet consacré à la différence de pollution des différentes chaudières à bois.
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