Bonjour,
Visiteuse assidue de ce site et de son forum mais fraichement inscrite, je vous soumets mon (gros) problème :
J’avais le projet de faire construire une MOB sur pilotis sur mon terrain en région parisienne, sauf que, mauvaise surprise, pour cause de PLU cassé, retour au POS et projet initial impossible. Ma seule solution : faire une extension d’une petite maison que je comptais démolir mais que je dois conserver pour obtenir le permis de construire.
La dite maisonnette date du début du siècle (genre maison de WE). Les mûrs extérieurs : juste de la brique creuse de 15 cm montée au plâtre (gllps) recouverte d’un crépi. A l’époque, le plancher était posé directement sur le sol de terre battue (les pieds des meubles avaient fini par passer au travers …). Je pars pas gagnante !!!!! Il y a 20 ans, un de mes frères s’est amusé à la retaper et a quand même vécu 2 ans dedans.
Je vais quasiment tout casser, mais je dois conserver au moins 2 murs et le sol (pour le permis de construire).
Mon idée est de faire une extension bois type MOB, du moins sur le papier, mais en réalité, ce sera plutôt un « enrobage » bois total de ce qui restera debout ! Je ne compte pas conserver le mur de façade de la vieille maison, ni celui d’un des côtés. La « coque bois » et le nouveau toit seront posés sur pilotis.
Je ne sais pas bien encore comment réaliser cet « enrobage », je creuse la question… Les constructeurs/ entrepreneurs interrogés jusqu’à présent m’ont en gros traitée de folledingue… Je les comprends, mais bon, j’ai pas bien le choix.
Ma question concerne surtout le sol.
A l’époque, mon frère avait fait une sorte de hérisson à l’intérieur de la maison : décaissé sur 20 cm, rempli le trou de gravier et coulé du ciment par-dessus qu’il a ensuite verni. Je ne suis pas sûre de la profondeur du décaissage et donc de l’épaisseur de la couche graviers/ciment. En tous cas, bien que la maison n’ait plus été chauffée pendant 15 ans, ce sol n’a pas bougé. Froid, mais pas humide, sain et très solide (on a essayé de le casser à la masse l’été dernier : impossible !). Par contre, cette chape ne passe PAS sous les murs, elle est intérieure seulement et les touche directement (il n’y a pas eu de « plinthe de désolidarisation » ou autre entre la chape et eux). Les fondations des murs extérieurs sont très « symboliques » : 3 rangs de briques dans le sol, que mon frère a renforcé en coulant du ciment à l’extérieur. Il y a quelques remontées d’humidité par capillarité, mais pas trop finalement.
Autant la vieille maison est sur terre-plein, autant l’extension sur les 2 côtés sera sur pilotis hors sol (le terrain est un peu en pente des 2 côtés).
Ma question 1 est : comment faire la jonction de la dalle ciment existante et de la future dalle bois de l’extension, afin que ça soit, et stable, et sans pont thermique (sachant que les 2 ex-murs extérieurs auront été abattus ?)
2) que faire pour éviter les ponts thermiques créés par les anciens murs restants, qui n’ont pas de véritables fondations, mais que je dois hélas conserver ?
3) enfin, que dois-je faire avec ma dalle actuelle ? J’ai lu des avis partagés sur certaines de vos discussions, entre partisans de la chape béton sur terre (pour le côté inertie thermique) et les autres… La maison est très mal exposée, plein Nord, ombre portée de grands bâtiments en surplomb, sauf l’été, donc pas de risque de surchauffe l’été, mais froid et humide l’hiver (tout pour plaire, je sais !!). Revêtements finaux : plancher pour le salon, carrelage pour la sbd, la cuisine (à l’américaine, ouverte sur le salon) et sous le futur poelle à bois, pour la chambre, des…tatamis !
Bref, plein de questions, désolée pour mon blabla un peu long, mais j’ai vraiment besoin de vos lumières !
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