Je me cite car je ne peux éditer.
Pourquoi ce 4,6 kWh comme minimum ?
Car je me rends compte que ce chiffre est, psychologiquement, prix comme une "moyenne". Ce qui n'est absolument pas. De même que pour l"humidité des buches, à 20 %, les producteurs ont pris un chiffre facile à atteindre, pour les pellets, les fabricants se sont mis d'accord sur un minimum presqu'atteint à tous les coups, sans effort.
C'est même pour laisser la porte ouverte au développement de pellets à partir de "biomasses" moins énergétiques : j'ai déjà cité les feuillus, mais il y a aussi des développements à partir de miscanthus (une graminée à croissance rapide), voired autres essences ligneuses à croissance rapide (peuplier, saules...). Elles sont un peu moins énergétiques que les résineux qui représentent, pour l'instant, le gros des volumes sciés et donc de la matière première utilise pour fabriquer les pellets.
De même, le recyclage de "vieux bois", à condition qu'il n'ait pas été traité, n'est pas interdit. Ce bois, souvent un peu "altraité" par les moisissures, est moins énergétiques : palettes ou "caisses en bois" à usage unique...
C'est ce qui a conduit à fixer une limite basse, de 4,6 kWh/kg.
Avec un résineux séché en-dessous de 10 % (qui est la norme maxi pour l'humidité) on est "mécaniquement" aux environs de 4,8 kWh / kg. Commercialement, aujourd'hui, les produits sont généralement livrés à moins de 8 %, et on frise alors les 5 kWh/kg.
Le PCI du kg de bois de résineux anhydre varie peu selon l'essence, environ 10 %, et est de 5,3 kWh/kg de bois sec.
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