oui, sans doute, mais la ventilation, en introduisant un flux de sens opposé, empêche de voir comment se comporte le flux thermique traversant la paroi isolante et réchauffant la pièce, or c'est cela qui est intéressant quand on étudie le "déphasage" créé par un isolant et par l'inertie thermique des constituants... de fait, on peine à saisir les différences (sauf pour les deux isolants très épais), la surventilation ayant un rôle fortement prédominant...
remarque que c'est déjà une partie de la conclusion synthétique, en matière de lutte contre les effets de la chaleur diurne:
- la surventilation nocturne a un effet déterminant, plus que les autres facteurs
- une forte isolation, quelle soit son inertie thermique, est extrêmement favorable au maintien d'une ambiance tempérée
encore faut-il, évidemment, que la température nocturne baisse suffisamment...
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