Si le prix de la biomasse produite sans intrants (engrais, travaux agricoles) augmente à cette vitesse, on sera mort de faim bien avant. Car la production de la nourriture, elle, est beaucoup plus indexée sur le prix des énérgies fossiles : 1 kg d'engrais azoté = 3 l de pétrole, une exploitation agricole consomme 20 000 l de gazole par an... Et tout sera loin d'être convertir au bio d'ici là !!!
Plus sérieusement : les suivis sur longue période (autriche, allemagne) montre que les prix des pellets augmentent d'anviron 3 % par an en moyenne... Que les chauidère sà pellets ne sont pas utilsables partout, loin de là (immeubles non équipés de chauffage central)... que l'Allemagne avce plus de 140 000 chauidères installées reste exportatrice nette avec de sprix qui évoluent à la vitesse indiquée... que la forêt française est aussi importante que l'allemande et sous-exploitée, qu'il y a 30 000 chauidère scatuellement installées... au bout de combien d'années y aura-t-il pénurie justifiant une inflation par manque d'offre ????
Je ne dis : ni que les pellets résoudront tous les problèmes énergétiques - loin de là !, ni qu'il n'y aura jamais de rupture dans la pente de l'augmentation des prix... Je dis juste qu'avant, il y aura beaucoup de problèmes à résoudre !!! Je dis juste que si on a une situation qui s'y prête, après la décroissiance radicale (vivre dans une hutte de terre), c'est encore l'option la moins déraisonnable... et sans doute aussi la moins risquée (même si le risque 0 n'existe pas). Je laisse un doute face au gaz naturel, si on ferme les yeux sur les défauts du gaz de schiste et qu'on ouvre ce robinet. Là, oui, cela peut être compétitif...
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