rénovation grange en pisé en habitat passif

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A toutes et à tous,

Agriculteur bio en Isère, j'ai l'intention de rénover mon hangar en Pisé (1906) en habitation.
Le hangar de 120m2 au sol se compose de 3 murs porteurs sans ouverture. Le côté Ouest est aujourd'hui ouvert au vent. Le toit est en bi pan redescendant assez bas vers l'ouest en support sur des poteaux béton.
L'idée de départ de notre architecte est un maximum d'ouverture au sud, peu au nord et à l'est et un mur ossature bois remplissage paille à l'ouest. L'isolation serai assuré par l'intérieur (matériau prespirant) car à l'extérieure, le pisé est enduit à la chaux (enduit en bonne état..peu de fissure ou de décollage). Côté chauffage: chauffage au sol alimenté par poêle à granulé ou copeaux..
Je suis comme beaucoup peu séduit par l'aspect trop technologique des maison BBC donc voilà: j'aimerais étudier la faisabilité d'une maison passive.

Notre questionnement aujourd'hui:

Dans quelle mesure peux on faire une maison passive?

- Comment préserver au maximum les qualités du pisé?
- Comment isoler le pisé dans ces conditions? extérieure? intérieure?
- peut on faire une maison passive avec une isolation intérieure exclusivement?

Je vous remercie d'avance pour vos réactions et propositions.

Gédéon
PS: en PJ, une coupe de la maison pour mieux se rendre compte.
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Pour le reste, mon avis perso : je trouve dommage de réaliser une isolation intérieure sur des murs en pisé.
Intégrés dans le volume chauffé, ces murs participeraient à la régulation hygro-thermique de la batisse pour le bien être de ses occupants, été comme hiver.


Je vois deux choix qui s'opposent dans votre cas, en grossissant un peu le trait:

une maisons passive, dans la pure lignée passiv'haus
- isolation intérieure, on se passe de l'inertie de manière à pouvoir remonter rapidement la température de la maison en cas de présence par un système "léger"
cette absence d'inertie se fait parfois au détriment du confort estival. N'oublions pas que la passiv'haus nous vient d'un pays ayant bien moins de risques de surchauffe estivale que l'hexagone
- une VMCDF qui se charge de la gestion de l'hygrométrie et du chauffage

une maison climatique, style maison du clos
- isolation extérieure, inertie importante
- apports solaires valorisés
- confort estival préservé
- régulation hygrométrique réalisée par le pisé & les parois perspirantes
- ventilation n'ayant à gérer que les polluants.

Au final le résultat en terme de consommation annuelle d'énergie primaire ne devrait sans doute pas différer énormément, mais ces deux voies amèneront des choix de vie bien différents.
Remarque, il y a certainement un compromis à trouver ...

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Bonsoir
Pièce jointe modifiée.

Merci pour votre réponse.
Je réfléchis à votre analyse et je reviens vers vous.