bonsoir a tous
ne pourrait t'on pas chauffer avec un convecteur l'intérieur du silo avant de faire le plein ? ca permettrait d'evacuer l'humidité de l'air et de secher les parois si il y a un peu d'humidité .
a+
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bonsoir a tous
ne pourrait t'on pas chauffer avec un convecteur l'intérieur du silo avant de faire le plein ? ca permettrait d'evacuer l'humidité de l'air et de secher les parois si il y a un peu d'humidité .
a+
Bonsoir,
Notre modérateur Sk69202 a dit:Ces chiffres sont exacts, mais s'agissant de la reprise d'humidité, ce n'est pas comme si on avait acheté le granulé au taux d'humidité final. Sur 5 tonnes au départ, si tout le stock est passé de 4,5% à 9% on a aussi «gagné» une masse de 4,5% soit 45x5=225 kg ou 225 l d'eau! C'est considérable...Remarque: passer de 4.5 à 9% fait perdre 0.3 kWh par kilo brûlé.
Incidence sur le PCI:
Sur 5 T on perd 0,3x5225= 1567 kWh mais la masse s'est accrue de 225 kg soit 225x4,6=1035 kWh donc au final on a perdu que 532 kWh sur les 5000x5=25000 kWh de départ soit environ 2%.
J'ai pris un seul échantillon au début de saison et un seul en fin de saison, il y a peut être une incertitude liée à l'échantillonnage.
Supposons que l'eau provient d'un air saturé en vapeur d'eau, si la température de l'air est de 10°C, cela correspond à 9 g d'eau par m3 selon diagramme de Mollier, et il faut 25000 m3 pour fournir les 225 l d'eau. Même en prenant un air à 20°C, , soit 17 g d'eau par m3, cela fait encore 13235 m3 d'air.
Mon silo est étanche à l'air, vérifié lors des chargements, il a un volume d'environ 10 m3, il faudrait que l'air soit renouvelé 1323 fois!! Impensable!
Lors du chargement quotidien par aspiration, l'air tourne en rond, il n'y a pratiquement pas d'air neuf introduit, et sur toute la saison, je suis rentré entre 10 et 15 fois dans le silo.
Je pense donc comme Did que la reprise d'humidité n'a pas concerné la majorité du stock mais plus probablement une petite partie. De plus il est possible qu'une part de l'humidité provienne des murs verticaux (béton enduit) ou de la dalle de plancher béton via l'air sous les plans inclinés. Bien que les murs soient secs au toucher et que la poussière qui s'y colle ne s'est pas agglomérée, cela ne signifie pas qu'il n'y a aucun échange d'humidité.
A+
Herve
A jiroo,
Un convecteur dans le silo ?!
C'est une idée, mais fortement déconseillé voir m^me interdit me semble t'il ?!
Electricité & bois, poussière de bois = pas bon ménage, Gros risques en cas de court circuit ou d'étincelles (incendie, explosion)
En tt cas sur la doc Froling de préconisations d'installation de silo, c'est NON !
Notre modérateur Sk69202 a dit:Vous pensez que toute l'eau vient de l'air, ce qui n'est sans doute pas le cas, en fonction de la nature des matériaux du silo (parpaing, osb etc), l'humidité les traverse, et seules des parois métalliques continues sont étanches à la vapeur d'eau, hors c'est parois sont en contact avec l'atmosphère qui peut fournir toutes les masses d'eau envisagées. C'est le même soucis que pour les problèmes de condensation dans les isolants de toiture.14. Tout acte de modération est écrit en vert ; dans les autres cas les modérateurs s'expriment à titre personnel.
La dessus se rajoute le mélange air recyclé / air d'ambiance qui apporte aussi sa petite part de vapeur d'eau. Natura abhorret a vacuo
Pour le calcul, vous achetez 5 T de granulés sec, la chaudière alimente le foyer en fonction de temps de fonctionnement de vis, il n'y a pas de "pesée" et un granulé sec est convoyé de façon identique qu'un granulé moins sec, la perte d'énergie due à l'augmentation de l'humidité n'est en rien compensée par une masse plus grande du combustible.
Les problèmes d’échantillonnages ne concerne que les valeurs numériques précises, ce n'est pas un soucis pour le propos, les granulés dans un silo reprennent un peu d'humidité, mais cela reste acceptable, c'est quand même du bois très sec qui est brûlé.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
En effet. Pas de raccords électriques dans un silo à pellets (mais on pouvait imaginer ramener un convecteur sur une rallonge, je pense que c'était ça l'idée).A jiroo,
Un convecteur dans le silo ?!
C'est une idée, mais fortement déconseillé voir m^me interdit me semble t'il ?!
Electricité & bois, poussière de bois = pas bon ménage, Gros risques en cas de court circuit ou d'étincelles (incendie, explosion)
En tt cas sur la doc Froling de préconisations d'installation de silo, c'est NON !
Mais de toute façon l'idée n'est pas pertinente : chuaffer l'air n'abaisse que le taux d'hygrométrie. La masse d'eau dans l'air reste la même. En se refroidissant, l'eau est toujours là.
Pour sécher de l'air il faut le refroidir, condenser et évacuer l'eau et ... le réchauffer.
L'ai "chaud" ne sèche que si on souffle : l'air chaud avec une faible hulmidité relative va en effet se charger d'eau, il faut alors l'évacuer pour qu'il se refroidisse ailleurs !
Mais de toute façon, comme c'est pour souffler les pellets, là, c'est l'air extérieur du camion qui va "remplir" le silo. Donc ce serait doublement vain !
Cela ne concerne que la résistance propre au matériaux dans un milieu humide.
J'ai trouvé ça
Ce la veut dire que l'osb se comporte vis à vis de l'humidité comme une couche d'air de 30 m, c'est un bon barrage mais il n'est pas étanche.c) Perméabilité à la vapeur d’eau
La valeur du facteur (μ) de résistance à la perméabilité à la vapeur d’eau pour un OSB ayant
une masse volumique de 650 kg/m3 peut être prise comme étant égale à 30 si on utilise la
méthode de la « coupelle humide » et 50 si on utilise la « coupelle sèche » (EN 12524).
Dans le PDF on trouve aussi que l'OSB se stabilise à une humidité de 8 à 15% (page 6) dans les conditions qui prévalent pour un silo en un lieu non chauffé, on peut donc s'attendre à un flux d'humidité par contact entre l'OSB plus "humide" que des granulés "neufs et très secs".
Cela reste sans doute faible comme échange, mais le gradient de pression de vapeur d'eau est toujours dans le même sens tant que les granulés ne sont pas en équilibre, la durée entre le stockage et la combustion étant de plusieurs mois, une augmentation de l'humidité des granulés me semble donc tout à fait normale, même dans un silo quasiment étanche à l'air.
@+
Dernière modification par SK69202 ; 14/04/2013 à 14h27.
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
OK.
Appris quelque chose (j'étais persuadé que les matériaux genre placo, aggloméré ou OSB traités por milieux humides étaient étanches).
Me reste plus qu'à acheter une balance assez précise et à faire des mesures à différentes étapes depuis le remplissage jusqu'au vidage complet...
SK69202 a ditCertes la valeur du facteur (μ) de résistance à la perméabilité à la vapeur d’eau pour un OSB se situe entre 30 et 50, mais l'épaisseur des panneaux utilisés étant de l'ordre de 2 cm, il me semble que ce serait équivalent à une couche d'air de 30x2=60 cm, plutôt que 30 m.Ce la veut dire que l'osb se comporte vis à vis de l'humidité comme une couche d'air de 30 m, c'est un bon barrage mais il n'est pas étanche.
SK69202 a ditNon, à la fin de mon message, j'indiquais au contraire que les apports d'eau pouvaient difficilement se justifier par des renouvellements d'air au dessus des granulés, qui sont limités, et qu'il fallait peut être rechercher des apports par les parois (en béton chez moi, mais parfois en Bois ou en OSB). Les plans inclinés en bois ou en OSB ne constituent pas un barrage efficace à la pénétration de la vapeur d'eau.Vous pensez que toute l'eau vient de l'air,
En ce qui concerne les murs, selon le CSTB, le béton banché présente une bonne résistance à la perméabilité à la vapeur d'eau avec μ= 250 environ (pour une épaisseur de 20 cm, c'est équivalent à une lame d'air de 50 m), par contre le béton cellulaire a une résistance médiocre avec μ= 8. Il y a donc une grande variation selon le matériau de construction.
Il y a un autre point qui différencie le silo par rapport à un bâtiment d'habitation, les échanges de vapeur d'eau se font toujours de l'extérieur vers l'intérieur et avec un gradient de pression de vapeur d'eau élevé, l'humidité relative étant de l'ordre de 60 à 80% en moyenne à l'extérieur et beaucoup moins (20%, 40%??) à l'intérieur. De ce point de vue un enregistrement de l'humidité de l'air intérieur comme vous le proposez permettrait de mieux comprendre la ré-humidification des granulés.
A+
Herve
Si j'avais su !!!
J'ai mis du papier goudronné le long des murs extérieurs, pour me prémunir contre toute infiltration d'eau (qui ne s'est jamais encore produite). Il m'en restait pas mal (j'avais acheté un rouleau entier). J'aurais pu le glisser entre mon ossature de bastaings et l'OSB !!!
Tout à fait, c'est le "sd" (µ du matériaux X épaisseur) qui compte, en fait il faudrait pouvoir enregistrer l'humidité relative et la température à l'intérieur du silo et dans le local qui le contient, tout en effectuant les protocoles de mesure de celle des pellets, histoire d'avoir quelques points de mesure, vaste entreprise.Il y a un autre point qui différencie le silo par rapport à un bâtiment d'habitation, les échanges de vapeur d'eau se font toujours de l'extérieur vers l'intérieur et avec un gradient de pression de vapeur d'eau élevé, l'humidité relative étant de l'ordre de 60 à 80% en moyenne à l'extérieur et beaucoup moins (20%, 40%??) à l'intérieur. De ce point de vue un enregistrement de l'humidité de l'air intérieur comme vous le proposez permettrait de mieux comprendre la ré-humidification des granulés.
A mon avis le gradient diminue avec le temps, car les granulés sont de moins en moins sec, et le transfert par les parois doit devenir négligeable avant l'équilibre, en raison des ouvertures du silo pour "ratissages", des problèmes de blocage et autre motif d'intervention dans le silo.
Tapisser l'extérieur d'un silo en bois avec un aluminium ménager peut être une bonne solution pour lutter contre ces transferts.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Oui, tu as raison.
Dans mon cas, il y a un double gradient :
- un sous-sol en béton armé banché vibré
- dans un des coins de ce sous-sol, je m'appuie, sur deux des faces de mon silo, sur ce béton, mais après avoir mis un "papier goudronné" ; sur les parties verticales, c'est de l'aggloméré "SdB"
- sur les deux autres faces et le fond de silo en V, je suis en contact avec l'air du sous-sol, qui est évidememnt un sombre mélange entre air du sous-sol enrichi via le béton + une partie de renouvellement d'air via la porte de garage + prise d'air de la chaudière + prise d'air primaire d'un insert situé au-dessus (mais avec un clapet fermé 99,5 % du temps - je ne fais une flambée que quand la dépression menace - il m'est aussi arrivé de faire le folie d'une grillade en plein hiver !]
Faudrait que je me paye le luxe de mesures un peu précises...
Bonjour,
La P2 a fini son hiver dimanche dernier et est passée en mode été (enfin !).
Pour la saison complète, elle aura:
- Tourné 3628 heures.
- Démarré 929 fois (donc une moyenne de cycles de 3H54 )
- Consommé 9820 kg de pellets (il m'en reste 400 kg pour l'ECS jusqu'à la prochaine livraison)
- Consommé 1529 kWh d'électricité (soit 421 W par heure, mais cette valeur devrait passer à 300 l'année prochaine avec le changement des pompes de circulation)
Aucune panne ni incident n'est à signaler.
A noter qu'en ce moment je brûle du pellet français (Cogra, 7a140) qui est particulièrement excellent au niveau des cendres.
A+
...
Mesure d'humidité:
J'ai mieux respecté le protocole ADEME, pour la mesure des caractéristiques du bois et daté de juillet 2001.
La masse nette de départ était de 302 g (conseillé 300 g min.). Une assiette en mélamine a été utilisée pour bien étaler les granulés comme demandé dans le protocole. Chaque passage au four micro-ondes (800 W) a duré une minute comme spécifié par l'ADEME, puis le séchage extérieur a duré quelques minutes en remuant les granulés au départ pour faciliter l'évaporation. Après 8 passages la masse commence à se stabiliser. Je passe alors à une durée de chauffe de 1 mn30s, pas de trace de pyrolyse, mais à nouveau un peu de vapeur visible au sortir du four. Après 13 passages, plus de perte de masse. J'attends un refroidissement partiel et j'obtiens une masse nette de 278 g. Le taux d'humidité actuel des granulés est (305-278)/305= 0,0885 soit environ 9%. Il semble donc y avoir eu reprise d'humidité au cours du stockage, on est passé de 4,5 à 9% pendant la saison de chauffe.
A+
Herve
J'ai voulu essayer cette mesure avec des granulés pris au fond de mon silo.
41) Pesée du plateau en verre de mon four micro-onde: 887gSource ADEM: REFERENTIELS COMBUSTIBLES BOIS ENERGIE DEFINITION ET EXIGENCES 25 avril 2008
Annexe 11. Exemple de procédure de détermination de l’humidité (micro-onde)
Méthode par micro onde
Afin d’obtenir une vitesse de déshydratation plus rapide (5 à 15 minutes), il est possible d’utiliser
un four à micro onde du commerce. Il n’y a pas de gain de temps sur les opérations de pesées qui
sont les mêmes que pour la méthode de référence. La déshydratation doit être surveillée par un
opérateur, malgré cela le risque d’inflammation persiste. La mesure dépend de l’habitude de
l’opérateur qui doit évaluer le moment correct pour arrêter l’appareil. La précision du résultat
dépend de l’homogénéité du combustible, en effet les éléments sèchent à des vitesses différentes,
les plus fines ont donc tendance à s’auto-enflammer, alors qu’il subsiste une quantité d’eau
importante dans les plus grosses. Les écarts, par rapport à la méthode de référence varient avec
l’expérience de l’opérateur. Les écarts sont plus importants lorsque le combustible est composé
d’éléments hétérogènes (dimensions et humidité des éléments). Les écarts, avec la méthode de
référence, peuvent atteindre 10 à 15 points d’humidité.
Ci-dessous un exemple de procédure de l’humidité avec un four à micro onde.
1. Objet
Cette méthode simplifiée permet de mesurer le taux d’humidité moyen des combustibles bois.
2. Matériels utilisés
- Un four à micro onde ;
- Une balance avec une précision de 1 gramme ;
- Une coupelle en matériau incombustible.
3. Notations
- m 1 : poids de la coupelle vide ;
- m 2 : le poids de la coupelle avec l’échantillon avant passage au four à micro onde ;
- m 3 : le poids de la coupelle avec l’échantillon après passage au four à micro onde.
4. Déroulement de l’essai
Recouvrir la coupelle d’une épaisseur de combustible, peser l’ensemble (m 2 ).
Passer au four à micro onde pendant une durée de 1 minute, peser l’ensemble, recommencer
l’opération jusqu’à l’apparition de tâches brunâtres ou de fumées. Noter le poids m 3 .
Recommencer l’opération trois fois.
5. Présentation des résultats
Le taux d’humidité est : H = 100 x (m2-m3)/(m2-m1)
42) Pesée du plateau avec les granulés: 1187g
43) Stabilisation de la masse après plusieurs chauffes de 1minute : 1171g
5) H = 100 x (1187 - 1171)/(1187 - 887) = 5,5%
Précisions utiles (?):
- mon silo en tôle est dans un sous-sol semi enterré,
- la météo actuelle: 23°C, humidité 44%, pt de rosée 10°C, pression 1020hPa (metar de l’aéroport voisin)
A Tam,
Tu donnes la masse brute atteinte après "plusieurs" chauffes, pourrais-tu préciser combien de chauffe tu as réalisé.
De mon coté j'ai noté que si j'utilisais le plateau ayant servi à la chauffe, d'une part j'avais une incertitude de la pesée due au positionnement du plateau sur la balance, et, d'autre part j'ai constaté qu'un plateau chaud modifiait également la pesée, car les granulés communiquent leur chaleur au plateau.
C'est pourquoi, j'ai un peu modifié le protocole: j'utilise une assiette pour le chauffage et je transfert les granulés sur une autre assiette (froide, légère et de diamètre moyen) pour la pesée, en faisant attention à conserver la même position sur la balance.
Comment détermines-tu que tu as atteint la déshydratation complète? As-tu observé les taches de pyrolyse?
A+
Herve
Bonsoir,
Hervé,
Je n'ai pas compté les chauffes , je pense en avoir réalisé une petite dizaine.
Sans doute, j'ai eu une erreur liée à la position du plateau mais pas tant que ça je pense car mes granulés étaient disposés en dégageant une "fenêtre" pour voir l'afficheur par transparence, ainsi je remettais le plateau à peu près de la même façon sur la balance.
L'avantage du plateau, je trouve, c'est de ne pas avoir à transvaser les granulés à chaque fois, de les laisser à la même place et d'avoir une surface permettant presque une couche.
Est-ce que le plateau en verre peut lui même changer de masse à froid et à chaud ??
Cette méthode a visiblement fait perdre un peu moins de 6% de ma masse totale, n'y avait-il plus d'humidité à la fin?? Je peux juste dire que la masse ne diminuait plus...
Que penses-tu de la remarque de l'ADEM:S'il s'agit de point de %, ma mesure ne vaut rienLes écarts, avec la méthode de
référence, peuvent atteindre 10 à 15 points d’humidité.
Bonjour,
Réponse de mon agence régionale de l'ADEM: cette méthode serait plus destinée à des plaquettes qui peuvent présenter des taux d'humidité de 40-45 %, ce qui rendrait la sous-évaluation de 10-15% plus en rapport.
Tam a dit:Bien sûr, c'est moins fastidieux de ne pas avoir à transvaser, mais j'ai remarqué que le plateau (ou assiette dans mon cas) chauffait également et que la chaleur se communiquant au plateau de la balance, cela induisait une instabilité de la pesée... As-tu observé la même chose?L'avantage du plateau, je trouve, c'est de ne pas avoir à transvaser les granulés à chaque fois, de les laisser à la même place et d'avoir une surface permettant presque une couche.
Est-ce que le plateau en verre peut lui même changer de masse à froid et à chaud ??
Pour ce qui est d'avoir une couche peu épaisse c'est bien ce qui est demandé dans le protocole ADEME.
Enfin, non la masse d'un solide est invariable et ne dépend ni de la température, ni de la pression. Mais un plateau plus chaud que l'air environnant provoque de la convection et une légère dépression au dessus, laquelle nuit à la qualité de la mesure. Dans toutes les pesées en laboratoire il est recommandé de travailler à l'équilibre thermique. Si les granulés étaient contenus dans une enceinte fermée et relativement isolante, cela n'aurait aucune importance, mais un plateau de diamètre assez conséquent risque de provoquer des perturbations.
A+
Herve
ok pour tes remarques, Hervé.
Deuxième mesure avec le même fond de cuve:
- Plateau = 886g
- Plateau + granulés= 1186g
17h25
- 5 chauffes de 1 minutes avec ouverture de la porte et petite ventilation avec un éventail
- refroidissement avec soufflant qui aspire sous le plateau
17h48
- Plateau + granulés= 1169g
- 5 chauffes de 1 minutes avec ouverture de la porte et petite ventilation avec un éventail
- refroidissement avec soufflant qui aspire sous le plateau
17h15
- Plateau + granulés= 1162g => apparition de 3 zones brunâtres.
- 3 chauffes de 1 minutes avec ouverture de la porte et petite ventilation avec un éventail
- refroidissement avec soufflant qui aspire sous le plateau
17h30
- Plateau + granulés= 1162g => masse identique !
Bilan:
H= 100 x (1186 - 1162)/300 = 8%
Nota: le plateau n'est plus bouillant. mais tiède, pas d'instabilité de la pesée due à de la turbulence de l'air ni réchauffement de la balance.
Aujourd'hui il fait 21° dans la pièce où j'ai fait la mesure. Dehors: 1010 hPa, 12° 72% d’humidité
Ayant pris conscience de l'évolution possible du taux d'humidité des granulés au cours de leur stockage, j'en déduis que les systèmes de comptage de consommation en sont tributaires.
A Tam,
Merci pour le détail de tes mesures.
A propos des systèmes de comptage des granulés, tous ceux que je connais sont basés sur un temps de marche de vis ou sur le comptage du nombre de tous de la vis. Autrement dit c'est plutôt le volume qui est mesuré. Comme c'est la masse qui nous intéresse, on suppose que la masse volumique est constante et on étalonne le débit massique. Mais si la densité varie (plus de poussières, plus de cylindres courts) le débit massique variera également.
Je ne sais pas comment l'humidification progressive des granulés joue sur la masse volumique, on peut penser que les granulés gonflent en même temps qu'ils s'alourdissent. A final comment évolue la densité?
A+
Herve
La reprise de masse reste faible, de l'ordre de 3 à 5%, je ne pense pas que la taille du granulé évolue beaucoup, de plus les supers granulés qui reprennent 5% se retrouve comme des granulés d'entrée de gamme pour ce paramètre.
Ce qui pourrait être intéressant à observer, si c'est possible, c'est le comportement de la chaudière pour une allure identique entre le fonctionnement juste après un chargement de pellet et quelques mois après.
L'humidité jouant sur le pouvoir calorifique, la chaudière doit corriger ses "réglages" pour fournir l'eau à la température prévue et en suivant la consommation hebdomadaire, on pourrait évaluer le coût de la reprise d'humidité.
S'affranchir des conditions météo variables n'est toutefois pas évident.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
A mon avis, les mesures sont en réalité exprimés en masse "sèche" telle qu'elle a été acheté. Les reprises d'humidités faibles ne devraient pas jouer beaucoup sur le volume. Donc le compteur compte ne fait tant et tant de pellets =) tant et tant de kg "quand on les a acheté". Leur masse a augmenté de quelques %...
Vu de toute façon l'incertitude de ces mesures basées sur une masse volumique moyenne, je ne pense pas que cela joue...
En revanche, en effet, le PCI chute... DOnc la consommation, pour un même besoin, va augmenter car il faut évaporer cette humidité supplémenatire...
A mon avis, c'est cela le facteur principal : on va consommer plus !
Question du jour...
une chaudière à condensation est-elle moins sensible au facteur "humidité des granulés" ?
Au niveau de la combustion, cela ne change rien !
Mais en effet, après, elles vont condenser l'eau évaporée et donc "récupérer", dans le condenseur, la chaleur perdue pour l'évaporation de l'eau au niveau du foyer [en plus de condenser l'eau issue de l'oxydation des atomes d'H !]. A condition que le flux de retour de l'eau froide soit suffisant [ce qui sera certainement le cas vu les quelques % de PCI en question !]
Je précise ma pensée : on va consommer plus de matière sèche ! Car on va chauffer l'eau de la chauidère et, en plus, évaporer l'humidité supplémentaire contenue dans les pellets. Et donc, a fortiori, encore plus de "poids brut" de combustible...(les deux se cumulent : plus de matières sèche X matière plus humide)
Tout se passe comme si la matière sèche consommée séchait d'abord les pellets, puis chauffait ! Donc plus les pellets sont humides et plus on consommera.
C'est cette énergie que le condenseur va récupérer (en partie), alors que sinon, elle part, avec la vapeur d'eau, dans le conduit... pour faire un joli panache blanc à la sortie, sur le toit.
Dernière modification par Did67 ; 09/05/2013 à 12h46.
Bonjour à tous, je viens de lire les 90 pages de ce sujet, fort passionnant au demeurant.
Voilà, je me présente : propriétaire d'une maison ancienne (260 m2 sur 2 niveaux, l'étage étant isolé), je viens de faire l'acquisition d'une chaudière Froling P4 32kw, qui alimente un circuit chauffage (radiateurs fonte) + ballon ECS (possibilité de le mettre électrique ou non).
La chaudière est en fonctionnement depuis le début de la semaine, et j'ai l'impression que la régulation du chauffage ne marche pas...
J'explique mon circuit :
-la chaudière se trouve dans un bâtiment annexe, donc envoie de l'eau dans une bouteille de mélange située dans un local de la maison (présence d'une pompe de circulation).
-Au sortir de la bouteille de mélange :
1)un circuit qui alimente le ballon ECS via une pompe de circulation
2)un circuit chauffage avec une vanne 3 voies motorisée + en début de circuit aller présence d'une pompe de circulation auto-modulante grundfos.
J'ai une sonde extérieure + une sonde d’ambiance intérieur FRA3200 de chez froling.
Vous suivez jusque là ?
La chaudière est en mode intersaison : chauffage de 6h_22h + ECS 6h-9h et 18h-21h.
Je n'habite pas encore dans la maison, mais j'essaie de voir tant qu'il fait encore frais de tester le chauffage.
Eh bien j'ai l'impression que le circuit chauffage ne marche pas : radiateurs froids, seule la pièce où est la bouteille de mélange est chaude (arrivée des tuyaux).
Mes réglages sont :
-T° consigne chaudière : 75°C
-Consigne T° départ : 50°C
-T° départ si T°C +10°C : 45°C
-T° départ si T°C -10°C : 70°C
-T° abaissement : 15°C
-T° ext pompe circuit s'éteint : 18°C
-T° ext pompe circuit s'éteint en abaissement : 7°C
Mes questions :
1)Avec une T-ext de 13°C, j'ai une T° départ qui se maintient à 50°C. Est-ce normal vu qu'à +10° je devrait avoir 45°C ?
2)Ma pompe de circulation grundfos tourne au ralenti (8W) et la vanne 3 voie semble presque fermé, ce qui explique les radiateurs froids.
Je me dit que ça vient de la sonde d'ambiance. Je regarde T° intérieure : 19°C (affiché sur le panneau de contrôle de la chaudière) alors qu'avec 2 thermomètres j'obtiens 16.9C. Le souci vient-il de là ?
De plus, sur ce thermostat, je peux varier de +- 3°C la température, et j'ai l'impression que la chaudière ne réagit pas au changement.
3) De plus, on ne peut ni régler ni savoir qu'elle est la température ambiante voulue. D'autres personnes ont un thermostat d'ambiance installé. Est-ce normal ?
Mon installateur revient la semaine prochaine, je voudrais avoir plus d'infos avant de le voir (mais c'est sa première froling).
Le problème viendrait de ce thermostat ?
Je posterai des photos ce soir de mon installation.
Merci
Bonjour,
Y'a t'il une mise en service prévue par un technicien Froling?
La commande a distance est t'elle activée dans le menu chauffer, circuit de chauffage 1 ?
Les sondes extérieure et ambiante ont t'elles étés calibrées?