Astuce pour ce qui tombe dans l'espace derrière la vitre : tirer le cendrier de 10 cm avant d'ouvrir la porte... et hop "tout" tombe dedans
Et vos températures de plaques au plus chaud ?
-----
Astuce pour ce qui tombe dans l'espace derrière la vitre : tirer le cendrier de 10 cm avant d'ouvrir la porte... et hop "tout" tombe dedans
Et vos températures de plaques au plus chaud ?
Bonsoir Boris, bonsoir les Nouals,
Enfin, "presque tout" !
C'est vrai que c'est un problème. Même si c'est mineur, même si un poêle de masse provoque bien moins de poussière qu'un poêle à bois conventionnel, ça fait partie des petits désagréments du chauffage au bois qu'on peut toujours chercher à améliorer.
Comment se présente cette nouvelle année aux Nouals ?
La maison a du bien sécher depuis l'installation du poêle. Je suis curieuse de connaitre les différences entre ces deux premiers hiver (bon d'accord, le second n'a pas encore vraiment commencé !)
@ bientôt sur votre blog ou ailleurs. Je dirais même plus, sur votre super blog, très interessant tant au niveau du contenu que de la démarche ...
Hélène Marchand
Merci beaucoup Dedal pour toutes ces infos, t'es un chef comme d'habitude...
La fibre biosoluble serait donc à l'intérieur? Curieux...
Merci Mantaray, très intéressant la comparaison! Je suis déçu de constater que les fumées qui sortent de mon poêle sont 60°C plus chaudes que ce que je pensais jusque là...
Chez nous la balayette n'est jamais loin non plus au moment d'ouvrir la porte...
Tant pis pour madame poils pour qui j'ai parfois l'impression d'être transparent... Avec mon mètre quatre vingt dix j'ai pas l'habitude!
la différence de 60°C est peut etre variable selon le type de conduit ...
Je pense qu'elle dépend surtout de la température initiale du poêle, de la température extérieure, du tirage, et de la qualité du bois (bois bien sec: feu d'enfer, températures élevées). J'ai remarqué une nette différence entre un feu de chataîgnier pas trop sec et un feu de hêtre bien sec (t° des fumées supérieures dans ce cas). Ton bois doit être bien sec.
D'ailleurs, du point de vue tirage, il vaut mieux une température des fumées pas trop basse (la notice préconise 150° minimum je crois: ouvrir un peu le starter si on est en dessous).
Conclusion: je pense qu'il n'y a pas de mal à dépasser de 60° les valeurs de Dedal! C'est un signe de bois bien sec, de bon tirage, de bonne combustion aussi.
je parlais de différance de 60°C entre la température des fumées (thermometre intégré à l'intérieur du conduit d'évacuation) et la température extérieure du conduit lui même (mesuré par thermo infra rouge)par exemple quand mes fumées sont à 130°C mon conduit est à 70°C
pour la température des fumées j'ai des valeurs cohérentes avec Dedal : je ferme le clapet entre 150 et 200°C, la température chute alors aux environ de 80°C et remonte ensuite entre 110 maxi et 170 °C maxi selon les flambées (variation suivant le tirage, le bois, le chargement ... )
pour info Mme Poil m'a déconseillé de gérer la flambée par une variation de l'ouverture du starter, celui ci doit etre soit totalement ouvert soit totalement fermé, sinon les flammmes risquent de le détériorer .
Signe aussi qu'un paquet de calories s'en vont par le conduit. Mon bois est très très sec cette année (10-13% en ce moment) et la combustion est impec...
En fait moi je n'ai pas de H, mais un plus petit ground, alors je voulais comparer avec vous. Et aussi mettre en évidence quelques différences entre le Tonwerk Topolino donc, et les H, car quelqu'un de mon entourage cherche un truc du genre NO60 ou 80.
Voilà voilà...
Oula ! faut pas être susceptible comme ça !
J’ai l’outrecuidance de vous trouver un peu mal placé pour vous agacer de n’avoir pas de réponse rapide de ma part : j’attends toujours votre réponse à ma question du mois de Septembre, sans manifester aucun agacement, moi ! là
Bon, revenons à des choses plus sérieuses.
1/Je ne crois pas que la comparaison entre un Hiemstra et un Tonwerk soit interressante. Pour qu’elle le soit, il faudrait pouvoir s’appuyer sur des valeurs certifiées selon des protocoles de tests identiques. Or, les Tonwerk sont sans aucun doute de très bon poêles mais ils n’ont pas été testés selon la norme qui permet de certifier les poêles à accumulation (EN 15250) mais selon celle qui correspond aux poêles conventionnels (EN 13240).
2/Par contre l’analyse d’une courbe de restitution de chaleur me paraît avoir sa place sur un forum scientifique donc, j’analyse la courbe présentée sur leur site (voir pièce jointe).
la courbe présentée sur leur magnifique site montre que :
-Le pic de température est atteint en 2 heures.
C’est donc un poêle très réactif !
-La durée pour revenir à 50 % du pic est d’environ 5 heures.
Le minimum exigé par la norme relative aux poêles à accumulation - EN 15250 - est de 4 heures, ils pourraient donc se présenter à l’examen sans problème !
-La durée pour revenir à 25 % du pic est d’environ 10 heures.
Impressionant pour un poêle de 4 à 500 Kg !
Il y a une autre façon d’analyser cette même courbe :
Elle représente la combustion d’une charge de bois d’environ 5,5 Kg :
5,5 kg de bois * 4 kWh/Kg * 83 % de rendement = 18 kWh
La puissance moyenne restituée est donc d’environ 1 kW pendant 18 heures avec un pic de puissance supérieure à 1,5 kW pendant environ 3 heures.
A mon avis (non objectif mais bien documenté) cette puissance et cette courbe correspondent à une utilisation dans un contexte « idéal » : une maison pourvue d’une excellente isolation et d’une excellente inertie entraînant un besoin de chaleur très faible et un refroidissement du poêle très lent.
Si ça correspond à votre maison, banco ! sinon, ……
@+
Hélène Marchand
Bonjour sa Seigneurie!
Oula non je ne suis pas susceptible (au pire un poil impatient), j'étais passé à côté de la réponse qui était arrivée 2 pages plus loin, désolé... C'est vrai que dans les jours qui ont suivi ma question, il y a eu une avalanche de posts. Désolé.
Merci pour la réponse plus que complète, donc!
Je ne suis pas atteint de dissonance cognitive, et ne cherche à convaincre personne de la suprématie de mon p'tit pdm sur tout autre objet chauffant. Et puis je trouve les Tonwerk chers (tout comme les H d'ailleurs... )
Je suis conscient de ses limites, et circonspect également devant les données de la fiche technique. Je n'ai d'ailleurs pas hésité à en faire part lors de quelques interventions ici.
Un début d'explication sur la durée de restitution serait certainement que ce poêle est une espèce de "double peau"... Toute la partie du foyer est isolée de l'habillage par une couche ...d'isolant (ça se tient), et la partie accumulative est séparée de l'habillage par une lame d'air. D'ailleurs les courbes des autres poêles sont plus intéressantes, on y distingue la partie transitant par la vitre si je ne me trompe pas...
Alors oui je souhaite comparer, simplement parce que:
- je suis curieux
- un ami cherche un poêle à accumulation du genre H et quand il me dit : "c'est comme ça alors, en plus gros?" je lui réponds quoi?
- dans la famille des "petits" et "moyens" PDM, aujourd'hui je connais le Topolino, un Pirard, les petits poêles en faience alsaciens, les gros poêles mixtes alsaciens, les gros ground alsaciens, où se situent les H dans tout ça? (Au dessus, oui je sais... )
- je viens d'avoir un thermomètre infrarouge pour faire joujou, et je pense que la température des fumées peut être un élément de comparaison intéressant, tout en donnant une idée du rendement général du poêle.
Bien sûr tu me diras que tout dépend au départ de la qualité de la flambée, mais ça je pense que je sais le faire bien...
Maintenant si la comparaison te fait peur, je peux aller voir ailleurs si j'y suis entrain de comparer mon petit topolino avec un autre plus gros que lui...
J'ai oublié de dire que non, effectivement, ma maison ne correspond pas à l'exemple que tu donnes. Par contre nous sommes en appartement, et vu l'emplacement du poêle je n'aurai pas pu mettre plus lourd à cet endroit sans exiger du voisin du dessous qu'il place un IPN au milieu de son salon. Pour garder des relations cordiales avec lui j'ai évité d'aborder le sujet...
Donc l'appartement n'est pas hyper isolé, au contraire (murs de 40cm en brique pleine, doubles fenetres) et de part sa conception ce poêle a une réactivité réduite, mais il convient assez bien comme chauffage principal, l'appoint étant réalisé par la chaudière au gaz...
Je les place dans cet ordre car le poêle assure 80 à 90% du chauffage durant l'hiver ( en tous cas c'était le cas avec notre poêle à convection l'an dernier - 6/7 stères y sont passés)
Par contre comme dit plus haut, et j'en suis le premier surpris, après une bonne flambée le poêle rayonne agréablement pendant de longues heures, et le moment de refaire une flambée dépend directement de la température extérieure. Logique.
La courbe donnée est d'ailleurs celle pour un poêle froid, forcément quand on relance une petite flambée après 6 ou 10 heures, la courbe s'applanit d'elle même. M'enfin tu dois savoir tout ça... et puis ce n'est pas l'endroit pour parler de tonwerk...
Bonjour,
J'interromps momentanément votre échange pour répondre à Mantaray:
Ah pardon, j'avais mal compris. Effectivement ça doit dépendre du conduit. Mais attention, la température de surface prise au thermo infrarouge n'est pas la même que la température de l'air au contact de ladite surface: ceci peut expliquer cela. Une température de 150° des fumées ne se traduira pas par une t° de surface du conduit de 150°, même s'il n'est pas isolé du tout. Une différence de 60° ne m'étonne pas, d'autant que certains ont annoncé une différence de 40° entre la temp de surface des pierres du foyer et l'air ambiant du foyer.
Alors là ça m'étonne. Il est bien conseillé dans la notice de régler l'ouverture du bypass (starter) pour avoir une températures des fumées supérieure à 150°C (pour un bon tirage). D'autre part, le bypass n'est pas en contact avec les flammes, je ne vois donc pas ce qui pourrait le détériorer??? Mme Marchand de Poil, vos consignes auraient-elles changé? Ou bien je n'ai rien compris?
Bonjour,
C'est en effet une des bonnes raisons de ne pas installer de Poêle De Masse !
Vous êtes le premier surpris ????
Mais sur quoi avez vous fondé votre choix ????
N'importe quel poêle est encore "un peu" chaud après "un certain temps". Toute la question est de définir le "un peu" et le "un certain temps".
Comme vous l'avez remarqué, les commerciaux ont tendance à raconter beaucoup de bêtises (et je suis gentille avec mes "collègues"). A mon avis, celui qui veut, vu les prix pratiqués, faire un choix éclairé, n'a pas d'autres solutions que de comparer des choses comparables : rendement, quantité de bois par flambée, durée de la flambée, réactivité, durée de restitution de la chaleur, (il n'y a qu'une seule norme qui certifie cette durée) + tous les critères économiques, esthétique, écologiques, éthiques, ergonomiques, ...
Parce que des jolies courbes, bien idéales, c'est pas très difficile à dessiner. Pour le moment, de celles que j'ai pu voir c'est celles du catalogue Nuna qui sont les plus instructives car elles donnent une vision générale de ce qui se passe avec 1 feu/48 h, 1 feu/24 h, 1 feu/12 H.
La forme de la courbe est tellement influencée par l'isolation, l'inertie de la maison, et surtout la quantité de bois que la bête est capable d'avaler au cours d'une flambée et le nombre de flambées que l'on peut y faire par 24 heures !
Je pense avoir un certain retour d'expérience, par centaines de clients interposés, après avoir installé depuis plus de 10 ans des séries de poêles identiques dans des maisons très différentes.
@+
Hélène Marchand
Bonsoir xf38,
Je suppose que vous avez déja commencé à chauffer la haut dans vos montagnes !
Oui, mais seulement au début de la flambée, pour amorcer le tirage et éviter de s'enfumer au démarrage.
Si vous refermez le starter trop tôt, les fumées sont obligées de parcourir tout le circuit des canaux internes et leur température de sortie risque d'être trop faible pour assurer un bon tirage. Conséquence, le feu "ramollit".
Si cela se produit, il vaut mieux ré-ouvrir le starter quelques minutes pour faire remonter un peu la température des fumées (entre 150 et 200 °C, selon le type de conduit, la chaleur résiduelle dans le poêle, la température extérieure, ...).
Le meilleur repère : lorsqu'on referme le starter, 10 à 15 mn après l'allumage, le feu ne doit pas ramollir.
###
Chaleureuses salutations,
Hélène Marchand
Dernière modification par Linn ; 25/11/2009 à 09h14. Motif: commercial
J'avais en effet des doutes quant à l'accumulation de chaleur d'un poêle d'à peine 400kg et des bananes. Si on tient compte du fait qu'une partie de cette masse est située sous le foyer, on peut encore enlever quelques kilos...
Je m'attendais à un déchargement bien plus rapide du poêle, avec mon appartement aux murs non isolés. Finalement ça fonctionne bien.
Je n'ai pas dit qu'il était encore un peu chaud, j'ai dit qu'il rayonnait (j'aurai pu le dire avec plus de mots : "on sent encore nettement le rayonnement") plusieurs heures après la flambée.
Pour faire simple, après la fin d'une (grosse) flambée la température des parois continue d'augmenter pour atteindre env. 100°C et 21°C affichés sur le thermomètre situé à 2m du poêle.
Par 5°C extérieurs, 8h plus tard les parois sont encore à 50-55°C et le thermomètre indique 19°C.
C'est tout...
Au même endroit l'an dernier se trouvait un poêle acier à haut rendement (142kg/6kW), diablement plus réactif mais plus compliqué à maintenir dans une plage de rendement intéressant avec notre vieux conduit (gros tirage), et qui asséchait terriblement notre air (HR 18% en février). Je suis donc en mesure de comparer directement les deux solutions.
Bonsoir,
Question d'un petit nouveau aux utilisateurs du NO80 (Dedal, Mantaray, etc. et bien sûr, Marchand de Poil) : quelle température a-t-on à environ un mètre cinquante du poele (en diagonale sur le côté) quand la température est à son maximum (120, 150 voire 170 degrés) ? Merci d'avance !
170° c'est plus un poele c'est un chalumeau
Quand j'ai vu qu'il y avait un post de ririmason sur le fil Hiemstra, je m'attendais au pire...
j'ai pas mesuré exactement selon ces parametres mais j'ai un thermometre à 1m50 du poele qui par exemple aujourd'hui indiquais 19°C à 19H au moment de l'allumage du poele (dernier feu date d'hier soir) et qui en ce moment indique 22°C alors que le clapet est fermé depuis 1H30 et que la paroi latérale a une température variant entre 70 et 105 selon les points de mesures.
pour info ma télé qui se trouve à moins de 50 cm du poele n'a encore pas fondue !
Ah mon avis tu (Cracoucas) veux parler de la T° du poele lui meme, en surface ?
Je crois que j'ai autour de 130, + 160 si tu recharges bien.
Bonjour,
Et ben Dedal toi qui avait fait un essai à 110° (si je me rappel bien) tu as encore de la marge
Vous êtes tous certain de votre thermomètre ?
Boris, tu mets : "Si tu recharge bien", mais normalement ces poêles ne sont pas à recharger
A+
en fait la température de surface du poêle n'est pas uniforme, surtout au moment de la flambée ou juste après.
en fin de flambée je releve environ 100 à 130°C sur la face avant du poele au dessus de la vitre 80 pour le panneau sous la porte et 50 pour le panneau de la base. Sur les parois latérales j'ai 100°C sur la plaque supérieure et 10 de moins par étage environ et pour l'arrière j'en sais rien
ensuite plus le temps passe et plus la T° s'uniformise, 24H après la flambée elle oscille entre 35 et45°C suivant les points du poele
.
A mon avis, mdp elle doit crouler sous les clients prêts à tout pour avoir des factures avant le 31 déc... rapport au crédit d'impôt
Tu te souviens mal
J'ai fait un relevé, une fois, un poil au-dessus de 170°, sur la plaque de test, la plus chaude, au 2/3 tiers haut du PdM, sur le coté. C'était à l'époque où, avec l'accord de mdp, on poussait des flambées, pour voir, puisqu'ayant reçu une finition de pré-série.
En usage normal froid, disons à deux feux de 12 kg (chacun) par jour, soit un cycle de 24 kg, les plaques de test (les deux de chaque coté) montent à un maximum entre 110 et 135°. Evidemment, ça redescend plus vite qu'un PdM lourd, la courbe de restitution étant plus rapide.
Je n'ai jamais caché que notre NO80, puisqu'on veut lui faire donner de la puissance, amène une variation plus importante de la T° ambiante au moment de la flambée (vitre) et un peu après, via une amplitude plus forte de la T° de surface. C'est donc différent d'une sensation de T° constante type chauffage central.
Nous ça nous plaît, ça correspond bien à deux moments particuliers la vie de la maison. Mais il faut le savoir. Ou travailler en plus basse T° de surface avec une meilleure isolation par exemple.
.
Bonsoir
Alors, pardon, j’aurais mieux fait de me taire, il vat falloir que mange du poisson ou que je passe le test d’Alzh….zut j’ai oublié
A+
Merci à tous pour vos réponses à ma question pas très claire du 10/12 (2 mots manquaient)
On est tous d'accord sur la température de surface quand le poêle est
à son maximum(170°), qu'elle varie d'un endroit à l'autre de cette surface et qu'elle finit par s'homogénéiser.
Pas de problèmes quand l'espace n'est pas compté, que l'engin a ses aises.
Qu'en est-il dans des configurations un peu exiguës :
quelle température trouve-t-on latéralement à 80cm quand la température de surface
du poêle est à son maximum ?
(il s'agit de savoir si la chaleur dégagée est compatible avec l'existence d'un canapé dont
l'accoudoir se trouverait à cette distance, latéralement donc, une
valeur chiffrée nous aiderait bien!)
Merci encore.
Maison bien isolée 2x100 m2 (voir blog dans profil) + inertie (mais pas encore les enduits extérieurs... donc pas vraiment étanche à l'air).
NO80 = unique moyen de chauffage. Hiver dernier (1ère année après chantier) = 5 stères de bois.
Aujourd'hui : du froid, enfin !
Gros feu ce soir avec rechargement (à Chataxe : quand il fait froid, soit 2 feux / jour soit 1 feu rechargé 1x, si tu n'as pas le temps de gérer 2 feux, c pas mal notre cas cette année...).
Evidemment les variations de T° sont plus importantes avec 1 gros feu.
- Fin de flambée : T° de surface (latéralement - 3ème plaque) 165 °
- T° plaque du bas : 85-90°
- A cette plaque est acollé un panier en osier pour le petit bois : T° 35°-40°
- A côté (à 35 cm) : canapé en tissu : T° de surface 35°
- A côté (à 1.2 m de distance et 1m de haut) : escalier bois (chêne) : T° de surface 25°
- Derrière le poele (à 5-10 cm) : mur adobes : T° de surface côté poele 60° / T° de surface de l'autre côté (ép mur 28 cm) 19° (ça monte plus après dans la saison, une fois que le mur se charge)
- Devant le poele : tomettes T° de surface 30°, à 1 m tomettes T° de surface 25°, à 2 m T° 16° (ça monte après restitution du poele et dans la saison)
- Autour (3 m en diagonale) : murs chaux-chanvre brut : T° = 17° (ça monte 18-19° après restitution du poele et dans la saison)
- Autour (8 m en ligne droite) : mur enduit terre-chaux-chanvre : T° = 15,5°
Stop ou encore ?
.
Chez nous il est dans une pièce de 55 m2, qui a besoin de... chauffage , surtout en ce moment. Donc je l'imagine mal dans une petite pièce avec ce qu'il envoie par la vitre, et un peu après la flambée.
On a un fauteuil à 90 cm du PdM, pas exactement sur le coté, légèrement de 3/4, donc aperçu par la vitre du poêle.
Ce soir, avant le feu, T° de surface sur la plaque de test : 58°. T° sur l'accoudoir : 25°.
A la fermeture du clapet, T° de surface sur la plaque de test : 125°. T° sur l'accoudoir : 29°.
C'est quand même pas très bon pour mon fauteuil (en cuir), à long terme.
Mais rien ne t'empêche, si les déperditions de la pièce / maison sont en relation, de travailler avec des T° de surface plus basses, donc des flambées plus modestes (6/8 kg).
borisp, quand tu fais une double flambée unique (par 24 h), c'est plutôt le matin ou le soir, et combien de temps dure-t-elle ?
.
Bonjour! Merci pour ces explications! En effet je n'avais pas tout compris. C'est plus clair ainsi. Ceci dit je faisais déjà comme ça.Bonsoir xf38,
Je suppose que vous avez déja commencé à chauffer la haut dans vos montagnes !
Oui, mais seulement au début de la flambée, pour amorcer le tirage et éviter de s'enfumer au démarrage.
Si vous refermez le starter trop tôt, les fumées sont obligées de parcourir tout le circuit des canaux internes et leur température de sortie risque d'être trop faible pour assurer un bon tirage. Conséquence, le feu "ramollit".
Si cela se produit, il vaut mieux ré-ouvrir le starter quelques minutes pour faire remonter un peu la température des fumées (entre 150 et 200 °C, selon le type de conduit, la chaleur résiduelle dans le poêle, la température extérieure, ...).
Le meilleur repère : lorsqu'on referme le starter, 10 à 15 mn après l'allumage, le feu ne doit pas ramollir.
Il conviendrait de clarifier le point 6 du mode d'emploi détaillé, alors. Il y est en effet dit:
"Pour conserver une température de fumées supérieure à 150°C, jouez avec le starter", mais ce n'est pas précisé qu'il faut le faire au début de la flambée seulement.
Sinon, il fait bien froid en ce moment: je mets le poêle à rude épreuve! Deux feux par jour, que je recharge un peu (une ou deux bûches). Même comme ça on a du mal à chauffer, il faudra peut-être passer à 3 feux de 12kg le week-end (7h, 13h, 19h, espacés de 6h: j'ai bien lu la notice cette fois ). En effet, il fait pas loin de -10°C dehors la nuit, et -7,5°C le jour.
- Le soir après la flambée, on atteint 20°C dans la pièce du poêle; Il fait dans les 15-16°C dans les autres pièces (sans autre chauffage que le poêle).
- ce matin à 7h, il faisait 15°C dans la pièce du poêle (pas si mal, après 8h d'arrêt et une température extérieure de -10°C!). Après un bon feu, 3h après la température est remontée à 18,5 (température des murs entre 16 et 18°C).
Il est clair que ce n'est pas le poêle qui est en cause, mais notre isolation maintenant (construction 1978, parpaings et laine de verre).
En attendant on va utiliser le poêle au max, en respectant les consignes...
.
Ça attaque sévère cette année, les hivers se suivent et ne se ressemblent pas.
Nous on s'en sort toujours avec deux feux, mais on sent qu'il faut maintenir une pic de T° de surface au-dessus de 130°. En fait, comme on ne pèse pas le bois , on a deux indicateurs : 1- un foyer bien plein de fayard qui fait, disons, 13 kg (soit 26 kg par cycle) et 2- la T° de surface à la fermeture du clapet ou 1 h après qui doit dépasser, en ce moment, les 130° si on veut conserver notre confort.
Résultat, ayant "manqué" la flambée de ce matin (mal chargé, laissé trop d'espace entre les dosses) j'ai dû rechargé un peu pour la première fois.
T° extérieures : - 9 la nuit, + 2 la journée (soleil)
T° intérieures : 21° à l'étage du PdM, 18° à celui des chambres (toujours une chambre fermée complétée par la chaudière bois).
.
Merci borisp, dedal, pour vos réponses. Elles sont précises, se complètent et répondent à nos interrogations. L'idéal est donc de jouer, quand on le peut, sur le nombre et la taille des flambées : deux voire trois, et parfois de recharger... afin de limiter dans une certaine mesure les plus fortes températures de surface.
Nous suivrons vos expérimentations durant la vague de froid, si elle se prolonge.
Le NO80 nous intéresse pour sa réactivité et aussi entre autres par ce qu'il accepte des bûches (fendues bien sûr) de 50cm et plus : ce qui n'est pas rien quand on fait son bois de A à Z. Il y a la coupe, certes, mais surtout les diverses manutentions : transport, conditionnement, rangement, etc.
Dedal, une précision tout de même : c'est la configuration de la pièce (non modifiable) qui crée une certaine exiguité. En fait, l'espace ne manque pas vraiment : autour de 48 m2 + mezzanine + chambre de 19m2 ; le long du séjour au sud autour de 6m linéaires de vitrage, d'où le besoin de réactivité. Mais comme nous sommes déjà accrocs à la météo, nous espérons pouvoir moduler sans trop de mal les chargements du PDM - moins facilement sans doute que toi, borisp : on a admiré la très large vue sur un vaste paysage : tes vitrages doivent être très performants thermiquement (les nôtres ont 20 ans).
Bonnes flambées à tous
Je recopie ici un message posté sur le forum général PDM...
En réponse à certaines inquiétudes de début d'hiver...
Je n'ai pas lu tous les messages/réponses mais en parcourant j'ai vu pas mal de nouveaux utilisateurs de PDM inquiets en ce début d'hiver.
Je donne mon retour d'expérience pour info (pour comparaison et détail de notre situation, voir blog dans le profil).
Maison bien isolée 2x100 m2 + inertie (mais pas encore les enduits extérieurs... donc pas vraiment étanche à l'air).
Hiemstra NO80 = unique moyen de chauffage. Hiver dernier (1ère année après chantier) = 5 stères de bois.
J'avais remarqué l'hiver dernier, une période de chauffe plus intense avec un résultat pas super au moment du premier coup de froid. L’an dernier ça s’était même passé APRES le coup de froid, à une période plus douce.
La même chose se produit cette année.
Je pense qu’il faut penser les choses de façon dynamique et considérer les phénomènes de stockage/déstockage des masses de la maison.
A l’automne (températures douces mais refroidissement par rapport à l’été), la maison déstocke et limite les besoins en chauffage.
Au premier coup de froid (qui arrive toujours à peu près à la même période), on précipite ou on arrive à la fin du déstockage.
A ce moment, en plus de réchauffer l’atmosphère intérieur, le poele doit reconstituer ce stock de calories des murs (puisque il chauffe en grande partie par rayonnement, donc d’abord les corps – humains/murs/meubles).
D’où la nécessité de beaucoup chauffer pour un résultat pas terrible... au début (1 semaine ou 2)
En automne : comme c’est vous et non un thermostat qui déclenche le chauffage, vous vous basez sur votre sensation de confort et avez tendance à déclencher le chauffage plus tard (puisque les murs sont tièdes) ou moins intensément que ne le ferait un radiateur électrique (si on peut comparer…).
Pour ne pas avoir ce coup de « chauffage » à donner, il faudrait plus chauffer avant, créer une certaine surchauffe de l’air pour que les murs n’aient pas à déstocker. Pas facile à doser …?
Ensuite, (selon l’évolution des températures) une fois les murs/planchers « rechargés », vous avez besoin de moins chauffer pour un confort équivalent.
Il faut aussi prendre en compte le chargement « à cœur » du poêle lui-même. Plus long que ce que l’on croit.
Et je ne parle pas non plus de l'apprivoisement du poele déjà évoqué.