@sk : la chaudière est bien montée, pas de souci, c'est bien l'eau de retour qui rentre sur le point bas et va servir à condenser les fumées.
@Tam : conséquence de la prise en compte des apports annexes (conso électrique dans les appartements, chaleur animale, pertes de distribution d'ecs, apports solaires), l'équilibre à respecter est :
Ch + An = K (ti - te)
Ch = apports de chauffage
An = apports annexes
K = coefficient global de déperdition = Ht + Inf + Vmc
Ht = coeff de déperditions par les enveloppes (640 W/K) dans mon cas
Inf = coefficient de déperdition par infiltrations
Vmc = coefficient de déperdition par la vmc
D'après l'étude règlementaire, K = 1036 W/K puisqu'elle annonce une puissance de chauffage de 29 kW pour 28°C de (ti - te)
La surconsommation sur une saison de chauffe, facteur 3, qui a tendance à se réduire à 2 après tous réglages, concerne Ch. Mais comme An est du même ordre de grandeur dans le calcul règlementaire que Ch, cela veut dire que nous avons un facteur 1,5 sur (Ch + An), et bien sur autant sur (Ht + Inf + Vmc). Un défaut d'isolation va se traduire par une augmentation de Ht. Un mauvais rendement chaudière va se traduire par le fait que l'évaluation que nous faisons de Ch à partir des consos réelles de gaz est viciée. Et comme dans tout cet équilibre, le terme An est évalué à grand coup de pifomètre il en est forcément de même des autres paramètres.
Seule manière de s'en tirer pour faire la part des choses, à mon avis : mettre un compteur d'énergie sur le départ chauffage, en chaufferie, voire un autre sur le départ vers le préparateur d'ecs. Je ne comprends pas que ça ne soit pas obligatoire dans les immeubles RT 20xx
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