Bonjour,
Jusqu’à présent, le seul COP parfaitement défini, facilement mesurable, était le COP à+7°C.
C’était le seul moyen de pouvoir contrôler les performances dans n’importe quel coin du monde. Malheureusement, il y avait une zone d’ombre sur les performances du produit, entre +7°C et -20°C. Il fallait impérativement éclaircir une situation ingérable vis-à-vis des clients, des commerciaux, et des laboratoires de contrôle.
Des experts venant de tous les organismes impliqués, se sont mis autour d’une table. L’objectif étant de définir une stratégie capable d’aboutir à la définition d’une sorte de COP saisonnier universel.
Ce COP universel pour la France, a reçu une première approbation applicable aux produits actuels.
On le désigne sous le nom de SCOP.
Pour caractériser le SCOP, les fabricants doivent Désormais mesurer les performances de leurs PAC à plusieurs températures différentes non givrantes. Ces températures sont les moyennes que l’on observe à Strasbourg. Strasbourg a été choisi comme référence par les constructeurs et les instances européennes de normalisation.
En appliquant à chaque température, une pondération correspondant au nombre d’heures pendant lequel ces températures se produisent, on obtient le SCOP. Il est sensé reproduire le fonctionnement d’une PAC durant toute la période de chauffe de l'année.
Les performances affichées sur les étiquettes énergétiques sont par conséquent, celles obtenues dans les conditions météorologiques de Strasbourg.
Hors ! La température extérieure minimale hivernale, est plus basse à Strasbourg (-13) qu’à Nice (-2). Mais plus basse à Val d’Isère (-25) qu’à Strasbourg.
Autrement dit, les PAC air-air ont dans la réalité, des performances de chauffage supérieures à celle affichée sur l’étiquette lorsqu’elles sont installées à Nice, et des performances inferieures à celles affichées sur l’étiquette lorsqu’elles sont installées à Val d’Isère.
Les valeurs des SCOP seraient moins favorables, si les conditions climatiques liées à au givrage et brouillards givrants étaient pris en compte.
Malheureusement, il n’est pas possible de caractériser des conditions météorologiques qui par définition, sont indéfinissables, aléatoires, imprévisibles, inquantifiables.
En conséquence, il a été décidé de dissimuler furtivement, en douce, en bloc, tous les paramètres embarrassants.
Les personnes qui ne sont pas dupes de ces manœuvres, sont celle qui dans le cadre de leur entreprise, ont participés à des commissions réunissant des experts des parties concernées par l’élaboration d’une norme.. (Représentants d’entreprise, de consommateurs, des pouvoirs publics, de laboratoires…).
C’est à l’image de ce qui se passe dans l’automobile. La réglementation élaborée entre les constructeurs et les organismes de normalisation, imposent des tests totalement ridicules. Les mesures sont faites dans des conditions qui n’ont rien à voir avec la réalité.
Il faut un peu de temps pour tout remettre à plat et repartir sur les bases un peu plus solides et réalistes
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