Bonjour à tous,
Cela fait des années que je lis sur le forum, de temps à autres, des informations en tous genres au fil de ma curiosité. Souvent quand je cherche quelque chose c'est ici que j'atterris !
Aujourd'hui je me pose plein de questions et la communauté futura me semble être la mieux placé pour me répondre ! C'est l'occasion de m'inscrire !
Ça va être long mais intéressant ! Pour moi en tout cas
Je souhaite concevoir un chauffe-eau solaire maison et bien que je trouve énormément de choses à ce sujet, du bricolage au système vendu par des professionnel, je ne trouve rien sur des indications factuel, tout ce que je trouve est très « à la louche ». Si vous avez des sites ou vidéo à me conseiller je suis preneur.
J'aime beaucoup la simplicité du thermosiphon, autonome, pas de pompe, pas de capteur, pas de panne, pas de consommation électrique. Je pars donc sur ce principe pour le moment, néanmoins il y a plein de zones floues.
Avant mes questions, explication de ce que j’ai à l’esprit pour la conception du capteur solaire :
- Cadre en bois
- Fond isolé, je n’ai pas encore déterminé avec quel(s) matériau(x), des conseils ?
- Par-dessus peut-être de la mousse d’isolation argenté comme on met dans les capots de voiture, en tout cas quelque chose qui renvoie le rayonnement infrarouge, couverture de survie, pare soleil, etc. ... .
- Un espace d’air 5-10mm.
- Peut-être aussi en option un matériau sur 1-3cm pour emmagasiner de la chaleur pour avoir de l’inertie entre deux nuages. Si vous avez des suggestions à petit prix.
- Collé dessus une plaque en métal (ce que je trouverai) sur laquelle sera plaqué le tube en cuivre le tout vaporisé au spray bitumeux pour avoir une surface bien noir qui devrait le rester au fil du temps, par contre j’ai peur que sous l’effet de la chaleur ça ne coule, des suggestions ?
- Un petit sachet de billes anti humidité dans un coin pour éviter la condensation de l’eau qui sera emprisonné.
- Puis si possible une (enfin plusieurs cote à cote) vitres double vitrage, ou deux vitre l’une sur l’autre avec un espace d’air, hermétiquement fermé. Ou vraiment au pire une plaque polycarbonate. Le tout scellé hermétiquement avec du mastic d'étanchéité hautes températures, ou avec le spray bitumeux, à voir, vous en pensez quoi ?
Pour le serpentin dans le cumulus, tube en cuivre enroulé tout simplement, cumulus pressé de deux trou dans le fond de la plaque amovible pour le faire passer.
Mes questions :
Le principe de thermosiphon va-t-il réellement créer une circulation du fluide efficace dans la pratique ?
Sera-t-il suffisant ? Sous quelle condition ? Quel écart de température entre l'entré et la sortie est nécessaire ?
Quand le capteur solaire est trop froid (pas d’effet thermosiphon), la perte de chaleur par conduction du serpentin vers l’extérieur est-elle négligeable ? (tube extérieur isolé autant que faire se peut)
Quelle distance peut parcourir le fluide entre la sortie du capteur et le cumulus ? (à part "pas trop loin"), 0,5m ? 1m ? 2m ? 3 m ?
Le tube en cuivre peut-il être coudé et horizontal, sur une petite partie du « chemin » ?
Quel diamètre pour le tube de cuivre qui parcourt le capteur solaire ?
Et pour le serpentin dans le cumulus ? Le même convient ou faut-il changer ?
Combien de mètre de tube pour un mètre carré de capteur pour un échange de chaleur optimum ? Même question pour le serpentin ?
Y-a-il un rapport à faire avec la surface de contact ? (diamètre extérieur du tube x longueur), la quantité de fluide, pour dimensionner correctement l’échangeur (du capteur et du serpentin) ? Mieux, est-ce que vous avez déjà vu quelque part ce genre d’informations vulgarisés dans le cadre d’un chauffe-eau solaire ?
Quel fluide caloporteur ? Quand je vois des bidons de 20 litres à 77€ et 146€ ça refroidis ! Liquide de refroidissement de voiture peut être ?
Quelle quantité de fluide caloporteur dans le tube ? Rempli à 90% ? 80% ??
Faut-il mettre un clapet anti-retour ?
Question bonus :
Quid d'un (ou plusieurs) modules Peltier prit en sandwich entre les deux tubes d'arrivé et de sortie du capteur solaire ?
Au-delà de l'énergie calorifique perdu à cause du pont thermique (à supposer qu'elle ne soit pas conséquente ?), y'aurais-t-il de quoi alimenter une petite pompe pour faire circuler le fluide caloporteur ? Et donc améliorer la circulation en gardant un système autonome (j’adore l’idée). Plus la différence de température augmente plus la pompe est alimenté, quand ce n’est plus le cas, elle s’arrête.
Si elle n'est pas assez alimentée, risque-t-elle de tomber en panne ?
Si elle ne tourne pas, risque-t-elle d'obstruer la circulation ?
Ouvert à tout autres remarques et critiques que je n'ai pas abordés.
Merci d'avance !
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