Bonjour RomainLN,
Il devait s'agir initialement de panodal alu tapée 96mm mais faute de rupture de stock du fournisseur, c'est de la laine Knauf qui a été posée (tant mieux) par agraphage avec chevillage plastique dans le plancher hourdis. Voici la fiche produit : https://pim.knaufinsulation.com/file...udalle_alu.pdf
Au passage, je corrige ma saisie précédente concernant les menuiseries, il ne s'agit pas de R=1.1 mais Ug=1.1 bien sûr!
Bjour,Envoyé par CalamityJenn
Il y a une expression pour ça : "tuer le gisement".
Cas général : remplacement par des fenêtres en feuillure sans précadre ou disposition d'aucune sorte, pour faire joli tout de suite et "on verra l'isolation plus tard". Ca flingue une éventuelle ITE à cause des ponts thermiques qui deviennent impossibles à résoudre. Ca rend très pénible la réalisation convenable d'une étanchéïté à l'air d'une ITI, et oblige à des compromis sur l'isolation, avec une esthétique et un usage qui n'a plus rien de la feuillure (ouverture réduite à ~90° sans le gain d'emprise qu'aurait une pose au nu extérieur). Ou alors il faut déplacer la fenêtre (mal barré pour un dormant de pose en feuillure, encore plus coûteux, risque de détérioration lors de la dépose)
L'alu est un excellent conducteur thermique. Un coffret de volet roulant dont l'intégration dans une isolation n'est pas planifiée dès le départ, c'est la mouise.
Tout ça, l'Anah le sait sur le papier, mais j'ai jamais eu d'écho d'application pratique pour le gars lambda (comme j'en ai déjà fait l'expérience un peu amère). Comprend qui peut.
Il est faux de dire qu'un plafond à 3-4m doit impérativement être rabaissé. Déjà, ça n'a pas d'impact significatif la surface d'enveloppe de l'habitat. Ensuite, c'est un problème de l'ITI et non du plafond en soi, potentiellement aggravé par du chauffage convectif (convecteur, foyer fermé classique). L'ITI génère de forts gradients de température entre le sol et le plafond. La partie chauffée de ma maison fait 11m de haut, avec une ITE sur toutes les façades nord, et de beaux volumes. Pour autant la différence de température entre le rez et le 2e étage en hiver est de l'ordre de 1 à 2°C. => la frisette n'est pas condamnée à être virée
Pour revenir à la maison de nico0707 :
- comme d'autres l'ont dit, la recherche et le colmatage des fuites d'air, c'est la priorité immédiate dans tous les cas. Du joint par-ci, un peu de mortier par là (de même nature que le mur support!) , barrette ou double-boudin temporaire au pied d'une porte d'entrée à courant d'air, ce genre de chose. Tout ça se fait soit-même facilement. Recto : plus de courant d'air qui tue tout confort. Verso : suivre la qualité de l'air intérieur avec au minimum un hygromètre (quitte à claquer un aérateur en solution temporaire). Au passage, en profiter pour vérifier l'état de l'étanchéïté à l'eau, y compris la zinguerie des traversées de la couverture
- comme d'autres l'ont pointé, ensuite, s'occuper de l'état de la plomberie. S'il y a des tuyaux qui passent en zone non chauffée, les isoler. On voit sur l'une des photos une tuyauterie en acier noir en sortie de radiateur tôle, et une entrée d'un radiateur tole en cuivre sans manchon galvanique. Cuivre + acier = corrosion galvanique = boue -> probable que des radiateurs ont le bas froid ou tiédasse vs. haut du radiateur. Faire faire un rinçage par un plombier en lui signalant au passage les radiateurs qui ne chauffent pas de façon assez uniforme.
- en parallèle, prendre le temps de se former un peu (mooc rénovation performante si possible), et récolter les contraintes climat & "potentiel bioclimatique" & PLU & voisinage pour appréhender ce qui est possible ou pas comme projet global.
Ca ne signifie pas que le projet doit ensuite être réalisé tout en une fois avec le budget Rotschild après avoir planifié pendant 6 mois la moindre vis, la moindre couleur de peinture. Ca signifie que la réalisation d'un poste ou d'un bouquet doit prévoir la réalisation de la suite sans générer de surcoût, ou pire empêcher la réno correcte de la suite.
Par exemple : est-ce que les débords ne toiture permettent de raccorder harmonieusement une ITE? Si non, et comme tu parlais d'un éventuel sarking, prévoir un débord d'isolation du sarking compatible avec une ITE quelconque.
Chuss,
Y.
éco-rénovation: l'aïkido du BTP
Je suis 100% en accord avec vos remarques, il faut rester pertinent dans une rénovation globale et ne pas étudier les postes un par un mais voir les travaux comme un ensemble solidaire.
Toutefois ici, la surface de murs semble faible versus la surface vitrée de l'habitation, sur le mur de façade tout du moins... s'il est possible de réaliser une ITE peu onéreuse, il ne faut pas hésiter, mais le coût important d'un chantier si petit est généralement peu contributeur de confort pour les occupants. Mieux vaut à mon sens prioriser le budget sur ce qui apportera le plus de confort.
Vous avez mis le doigts sur un poste important et simple à mettre en œuvre dès à présent : réduire les entrées d'air parasites. Pour l'avoir fait, le gain est bien plus conséquent qu'on ne le pense et cela ne m'a pris qu'un week-end.
Bonjour RomainLN,
Il devait s'agir initialement de panodal alu tapée 96mm mais faute de rupture de stock du fournisseur, c'est de la laine Knauf qui a été posée (tant mieux) par agraphage avec chevillage plastique dans le plancher hourdis. Voici la fiche produit : https://pim.knaufinsulation.com/file...udalle_alu.pdf
Au passage, je corrige ma saisie précédente concernant les menuiseries, il ne s'agit pas de R=1.1 mais Ug=1.1 bien sûr!
Merci beaucoup pour ces renseignements.
Je suis en réflexion pour isoler mon vide sanitaire sous le salon/séjour dont la hauteur varie de 2m à <70 cm. La pièce de vie est en carrelage, du coup en hiver c'est bien froid!
J'envisage de mettre des panneaux de polystyrène expansé (type soprema XPS) avec un objectif R>3. Je pense les fixer avec du MAP dans les zones difficiles et cheviller dans les zones mieux accessibles. J'espère y gagner en confort thermique.
