Salut,
Me voilà rentré de vacances au bon moment
Réponse : oui, mais ça dépend bien sûr des matériaux choisis.
Exemple : un toit composé
- de voliges en sous face 15 mm (mu=2)
- 320 mm (R=8) de cellulose (mu=1.5) protégée par un simple kraft non huilé (négligeable car très perméant et pas d'épaisseur). Un pare pluie microporeux pourrait faire l'affaire
- lame d'air ventilée
- puis un pare pluie rigide genre bac acier ou ce qu'on voudra, du fait qu'il est au dessus de la lame d'air il n'influe pas sur le résultat...
le complexe volige-isolant-kraft est_il suffisament perméant ?
Caclulons l'épaisseur de lame d'air équivalente :
Sd=0.015*2+0.32*1.5=0.51 m
Combien évacuons nous d'eau par jour et par m² ?
La formule approchée a déjà été donnée sur le forum je crois :
Q=(Pi-Pe)/(5.4*10^9*Sd)
où Pi et Pe sont les pressions de vapeur d'eau int et ext.
Dans les conditions d'hiver classiques, on peut avoir :
Q=(1400-400)/(5.4*10^9*0.51)=3.6*10^-7 kg.m-².s-1
soit environ 31g/m²/jour.
Soit environ 4l/jour pour une maison de 100m² au sol.
On voit évidemment l'importance du mu de la couche la plus épaisse, plus c'est faible mieux c'est. La cellulose est vraiment bien pour ça. A noter aussi l'importance des pare-pluies souples qui doivent rester très perméants. La plupart des fabricants donnent le Sd de ces matériaux.
A+
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