Faire un bon feu quand il pleut !

[Bernardeaux]

bonjour
l'inconvénient de mettre du petit, du moyen, du gros vous rouvrez la porte à chaque fois, vous faites rentrer de la fumée dans la pièce et ça fait d'inutiles manipulations successives tandis que le top down réunit toutes les opérations en une seule et pourquoi faire compliqué quand on peut faire SIMPLE ? Plus besoin de papier journal et les grosses buches ne viennent plus écraser le petit bois...ce procédé est d'une simplicité tellement évidente qu'on se demande comment personne n'y avait pensé avant !
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[cornychon]

obijoba
L'observation peut-être suffisante aussi. La compréhension du phénomène n'est pas obligatoire.

Je suis tout à fait d’accord avec toi, d’autant plus que ça fonctionne toujours mieux lorsque personne ne sait pourquoi…

[ArchoZaure]

Salut,
Quand je pense à mes ancêtres, ils n'avaient pas Internet pour apprendre à allumer un feu de cheminée, qu'est-ce qu'ils ont dû avoir froid les pauvres !!

Les pauvres...

Mais bon, ils n'avaient pas internet ni de vendeurs d'allume-feu; ils avaient des souffets (ou du coffre pour souffler sur le feu mais faut faire gaffe aux yeux lorsque le bois éjecte des braises lorsqu'on souffle dessus, faut fermer les yeux au minimum).
Exemple de soufflet rustique : https://boutique.tourlonias.fr/souff...-47x22-cm.html

On met du truc qui brule rapidement, genre papier au paille au pire (ça a tendance à faire de la fumée c'est pas top), et dessus on met des petites brindilles (éventuellement mais pas nécessaire si on sait souffler) et dessus on met du petit bois.
Ensuite on met les grosses bûches sur le tout sans tasser mais faut que ça reste bien en contact.
On allume le papier, on attend quelques secondes et on commence à souffler "dessus"... en bas, pas au dessus.
On peut souffler intelligemment et sélectionner les zones et on voit alors la zone qui s’illumine et change de couleur virant au blanc sous l'effet de l'ajout d'air et là on sait que ça commence à attaquer le bois.
Lorsque le petit bois incandescent qui est en contact avec une grosse buche atteint au moins une buche et qu'elle commence à être attaquée à son tour (on favorise la "contagion" en soufflant dessus) c'est gagné.

Il faut juste savoir souffler : Pas de petits à-coups, mais de longues tirades, c'est valable si on souffle à la bouche aussi (les petits soufflets c'est direct poubelle ça sert à rien qu'à s'énerver).

[Positron1]

Salut,

La compréhension du phénomène n'est pas obligatoire.

Le phénomène s'appelle la convection !!!

Celui qui a eu l’idée d’allumer par le dessous avait inévitablement du savoir, le sens de l’observation, et de la créativité.

Par le dessus !!
je ne veux pas minimiser le mérite de la découverte, il prend bien la précaution de prendre du bois léger, du pin, et des buchettes aussi en pin (ou sapin) et de l'alcool solidifié, essayes donc la même chose avec du chêne noueux
Cela dit, pour un allumage sans fumée c'est parfait

[ArchoZaure]

Ce qui est pas mal aussi c'est de ne pas rentrer le bois au dernier moment.
On le place en dessous de l'âtre (normalement il y a un emplacement prévu pour).
Comme ça il sèche et puis comme il est à minima à la température de la pièce (plus chaud que dehors on espère) ça favorise la combustion (un des éléments entrant en ligne de compte dans le fameux "triangle de feu").

Pour qu’une réaction de combustion se produise, trois éléments essentiels doivent être présents simultanément:

1. Un combustible, soit une substance qui brûle telle que le bois ou les produits pétroliers
2. Un comburant, soit une substance qui entretient la combustion, principalement le dioxygène (O2)
3. Une température suffisamment élevée permettant d’atteindre le point d’ignition: c’est la température qui permet de fournir suffisamment d'énergie pour amorcer la combustion.
Il s’agit en fait de l'énergie d'activation permettant à la réaction de se produire. Cette valeur varie selon le combustible utilisé.

https://www.alloprof.qc.ca/fr/eleves...e-de-feu-s1065

Pour le bois je viens de regarder, la température d'ignition est de 225°C (ça doit varier légèrement en fonction du type de bois j'imagine).

J'ai trouvé pour illustrer le processus de combustion un traité sur la sécurité incendie pour les constructions en bois.
Ce qui revient au même pour comprendre le phénomène de combustion dans un feu de cheminée :

LA PYROLYSE DU BOIS
Lorsqu’il est soumis à une élévation progressive de température, le bois subit plusieurs phases de transformation :

• la phase de séchage – entre 40/50 et 100/120 °C – pendant laquelle l’eau contenue dans le bois s’évapore. Pendant cette étape, il ne produit ni flamme, ni chaleur mais il consomme de l’énergie et perd entre 35 et 75 % de sa performance mécanique,

• la phase de pyrolyse faible – entre 100/120 et 250/300 °C pendant laquelle le bois commence sa décomposition. Cette première phase de pyrolyse est lente, endothermique et peu émissive de composés gazeux. A la fin de cette phase, le bois a terminé de perdre 100% de ses performances mécaniques.

• la phase de pyrolyse de carbonisation – entre 250/300 et 800 °C – pendant laquelle les composés gazeux contenus dans le bois s’en échappent et s’enflamment, le bois se met alors à carboniser à la vitesse de 0,7 à 0,8 mm/minute, cette étape produit 70 % de la chaleur contenue dans le bois. Elle peut avoir lieu en milieu appauvri en oxygène (par exemple derrière une plaque de protection thermique adhérente).

• la phase d’oxydation – entre 800 et 1100 °C – pendant laquelle le bois entre en incandescence, produit des braises et dégage une forte chaleur (30 % de l’énergie contenue dans le bois).

https://facadebois.com/storage/files/information/5df208a84719adda5e88d2ae637574 ebcc1f7c66.pdf


Je pense que l'utilisation du soufflet permet de produire localement la phase d'oxydation.