Coller du liège avec du MAP c'est un peu comme prendre un bain de pied avec des bottes. Dans ce cas mets du polystyrène ca te coutera moins cher.
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Coller du liège avec du MAP c'est un peu comme prendre un bain de pied avec des bottes. Dans ce cas mets du polystyrène ca te coutera moins cher.
Ok, Ok je reportais juste ce que m'a dit par téléphone l'un des deux négociant (cité plusieurs fois sur le forum comme acteur principal de la filiere en france). Pour répondre à Yoghourt, je n'ai jamais démonté de plaque de polystyrène collé au MAP. et pourtant c'était le montage que j'avais fait il y a 10 ans sur ma première maison. Depuis j'ai appris , suis en train de lire le bouquin d'OLIVA et lis beaucoup le forum (même si je galère à utiliser les feuilles de calcul pour savoir si mes choix sont pertinents). La maison est ancienne (140ans) avec une structure de mur en silex et chaux/terre de 50 cm et plancher bois, donc l'isolation liège c'est pour éviter l'effet parois froide et parcequ'à cause des motifs complexes en briques sur la façade il est quasi impossible de faire une ITE.
Lors d'un colloque (lien fournit par sk ou yoghourt sur je ne sais plus quel fil), Courgey préconise l 'utilisation d'un isolant a forte capilarité pour l'isolation intérieur du bâti ancien (genre multipor). Je ne sais pas si le multipor est plus cher que le liège, mais c'est un niveau de prix élevé.
Mon fil : renovation Ancien Moulin - Renovation basse conso ?
et que dire de cette maison ancienne qui a subit une ITE et qui garde son ancien aspect ??
http://www.telemaison.fr/node%252F8332
(il faut avancer à 4mn et 08s)
Salut,
Dîtes, sur ma façade Sud (fin sur celle de ma maison ) je voudrais faire un soubassement en lambris avec du liège en vrac déversé derrière, sur environ 1m de hauteur. Au-dessus il y aura un enduit chaux-chanvre.
Est-ce que cela nécessite la pose d'un frein-vapeur derrière le lambris ?
Faut-il ménager une lame d'air entre le lambris et le liège ?
Merci !
Pinaise (pour pas être vulgaire) !Bonjour,
Sans réponse du forum, j'ai contacté deux négociants déjà cités sur le forum. L'un conseil une pose au MAP plus bande à placo et grillage fin plus enduit platre ou chaux.
L'autre me dit qu'il faut impérativement cheviller.
Avez vous un retour d'expérience ?
D'avance merci de vos réponses, je dois commander sous huitaine.
J'aimerai bien connaitre le nom du négo qui ta conseillé la pose au MAP
Juste pour pas lui demander conseil si un jour j'ai besoin
Je précise donc : ne donne pas le nom sur le fofo hein. Si tu as envie de le faire, go mp
à MDC, je ne donnerai pas le nom sur le forum mais par MP, je peux juste te dire qu'il est cité dans le forum comme étant un acteur de important sur le marché. Pour l'ite de la maison que l'on voit dans la vidéo je l'avais déjà vu,c'est impressionnant. je m'étais renseigné il y a 4 mois pour une ITE via une société belge car il savent bien faire des parements briques. J'attends enciore la réponse mais je pense que cela est vraiment complexe car je suis dans un périmètre sauvegardé et que je souhaite garder l'aspect identique de la façade. Les briques dessinent des encadrements sur toutes la façade et ressortent du 3cm par rapport à l'enduit chaux. Il ya un balcon et une marquise au moins aussi imposante que sur la vidéo, bref, je pense que le coût peut être démentiel et impossible à autoconstruire.
Pour répondre à "plein les yeux" j'ai vu la vidéo sur le colloque de courgey. En fait je n'ai pas de problème d'humidité, un double cave voutée semi enterrée fait toute la surface de la maison et le plancher du RDC est à 1m du sol. Maintenant c'est peut être une alternative au liège si cela est plus facile à poser et pas plus coûteux.
et en plus sur le site de XELLA, ils n'indiquent rien sur le multipor en ITI (bon c'est pas pour ça que ce n'est pas utilisable). je me dis que si c'était vraiment efficace ils l'indiqueraient, le marché français de l'ITI est énorme.
Bonjour,
Ayant passé pas mal de temps à lire, chercher des infos, et notamment ici, avant de me lancer dans la réalisation d'une isolation/finition en liège par l'intérieur de mon salon, je reviens pour transmettre un retour d'expérience en espérant qu'il puisse servir un jour à quelqu'un…
Désolé si je suis long et pas "scientifique" : vos contributions m'ont aidé et je tiens juste à donner le maximum de détails car c'est, à mon avis, ce qui rend le plus service.
Ça risque d'en faire hurler plus d'un pour le principe, mais c'est comme ça, je n'avais pas le choix pour différentes raisons : la couche "isolante" est de l'expansé en (seulement) 30 mm d'épaisseur (dalles de 1000 x 500 mm).
Il s'agissait surtout de combattre le phénomène de murs froids et de rendre plus jolis des murs en crépi datant de 1973… Pour faire une vraie isolation, j'aurais évidemment penché pour l'extérieur et une épaisseur sérieuse ou un autre matériau !
Avant tout, le liège a été déballé et est resté ainsi pour s'acclimater à la pièce pendant 6 jours. Ensuite les dalles d'expansé ont subi une première aspiration, les unes après les autres, sur leurs 2 faces. Cette couche a ensuite été collée à la MAP sur le crépi, préalablement nettoyé et gratté ; ceci selon les indications du fabricant et de son représentant qui me l'avait vendu.
La MAP, faite volontairement assez liquide, a été déposée en encollage simple sur le verso des dalles (oui, il y a un recto et un verso… qui sont tout à fait reconnaissables) avec un couteau à dents de 5 mm.
Les découpes d'angles ont toutes été faites au cutter. Une seule dalle a été cassée dans les opérations, bêtement en se cognant contre l'échafaudage utilisé !
Toutes ces manipulations ont été faites avec précaution : du liège en une si faible épaisseur casse plus facilement que du polystyrène…
Dans l'ordre ça a donné :
- applique d'une dalle sur le mur pour vérifier son positionnement,
- découpe si besoin,
- encollage simple,
- mouillage de la zone du mur prévue pour la dalle,
- application et marouflage.
Il a fallu 2 journées, à deux personnes, pour couvrir 30 m2, autour de porte-fenêtres, avec des murs pas droits… dont un mansardé montant à 4,8 m de haut avec une cheminée (pas droite non plus !) au milieu…
Nous avons ensuite laissé reposer le chantier (et l'homme et la femme…) pendant 48 heures avant de nous attaquer à la pose des dalles de liège de finition (3 mm d'épaisseur, 600 x 300).
Avant de coller les dalles de finition (colle spécifique DOMO), la couche d'expansé a de nouveau été aspirée. Ça n'était pas du luxe…
Nous avons suivi le même processus pour la finition :
- applique pour vérification du positionnement,
- découpe si besoin,
- encollage simple (selon l'indication du fabricant et du distributeur) avec couteau à dents fines (2 mm) sur toute la surface en insistant bien sur les bords et les coins,
- application et marouflage.
C'est là que les ennuis ont commencé… même si nous avons fini par trouver une solution.
Les préconisations liées à la colle étaient les suivantes :
- encollage simple,
- attente d'environ 20 mn avec test du toucher de la colle,
- application au mur et marouflage.
Nous avons commencé par faire environ 4 m2 avant de constater que tous les rebords des dalles se relevaient et n'adhéraient pas à la couche d'expansé… Du coup nous avons testé les solutions suivantes :
- encollage double,
- attente de 20, 30, 40, 50 mn et jusqu'à 1h15 avant application sur les murs…
J'ai délicatement renvoyé de la colle sous les bords qui se décollaient ; nous avons enfoncé des épingles pour maintenir ces bords, marouflé comme des dingues, au rouleau, à la plaque, à la main : ça n'a rien changé.
Pour résoudre le problème, il a finalement fallu appliquer une sous-couche (spécifique bois, et en 2 passes) sur toute la surface de liège expansé… Ça n'est qu'à partir de là que les dalles de finition ont bien voulu adhérer sur toute leur surface. Pour celles déjà en place et qui rebiquaient, il a été nécessaire de les décoller très soigneusement pour ne pas endommager l'expansé, de passer de la sous-couche sur l'expansé et de coller de nouvelles dalles.
Je remercie d'ailleurs encore le fabricant et son distributeur qui ont été d'une gentillesse et d'une réactivité remarquables : 7 m2 de dalles finition et de la colle nous ont été offerts et livrés gracieusement pour "réparer" les dégâts…
Concernant les radiateurs, l'écran de TV, les étagères et tringles à rideaux accrochés aux murs que nous avons recouverts de liège, nous avons procédé ainsi :
- fixation de tasseaux de bois de 30 mm d'épaisseur dans le mur,
- perçage des tasseaux et du mur,
- découpe du liège expansé avant sa pose pour entourer les tasseaux,
- applique du liège de finition avec repérage des trous à l'aide d'épingles,
- pose des éléments et vissage.
Pour les prises électriques/audio-vidéo/informatiques, le liège expansé a aussi été découpé avant sa pose selon leur implantation. J'ai comblé quelques mm de vide autour avec de l'enduit.
En tout cas nous nous sommes bien amusés à faire ça…
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merci waterfront pour ce retour d'expérience détaillé sur la pose ! mais attention dire ici que tu utilises du MAP... tu vas avoir de gros problèmes.
blague à part, quel est la différence au niveau de la sensation des parois froides ?
J'avais bien compris… D'où la précision donnée sur la recommandation faite par le fabriquant et par le distributeur.
Honnêtement c'est difficile à dire pour le moment, la pose étant terminée depuis 3 semaines et le temps étant plutôt beau ! On en reparlera à l'automne ou en hiver. Par contre il est manifeste que la chaleur est mieux gardée maintenant.
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bon j'ai 200m² à poser donc si je suis ton exemple j'en ai pour 10-12 jours, par contre je ne comprends pas la couche de finition en 3 mm, tu laisses en l'état ou tu mets une peinture ou un papier peint ?
La couche de finition est cirée et faite pour rester en l'état.
Sur tes 200 m2 tu n'auras peut-être pas autant d'angles et de petites zones spécifiques (prises, tasseaux, etc.) à traiter ?
Et puis nous n'avons pas cherché à aller le plus vite possible. Nous avons essayé de faire ça le plus proprement possible…
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bonjour à tous,
il y a peut-être la réponse dans le fil de la discussion, j'en ai lu pas mal mais n'ai pas encore trouvé la réponse alors je pose ma question.
Il me reste du liège en plaque de 80, 40 et 20 soit de quoi faire l'isolation de 3 murs d'une pièce en 2 couches croisées.
Il s'agit de vieux murs en pierre et crin avec du plâtre dessus. Pas de tâches d'humidité particulière. Je suis plutôt pressée pour la réalisation des travaux donc je comptais conserver le plâtre qui ma foi évite les courants d'air. Je pensais coller les plaques de liège au MAP sur le plâtre - puis-je le faire avec autre chose?. Ensuite faire une ossature bois indépendante (fixée sur le sol et plafond) et finir avec du lambris. A moins que je n'enduise directement le liège. Je l'ai déjà fait avec du torchis, ça tient, mais là pas trop le courage et la force d'en faire. et en plus il faut refaire une finition car le marron torchis en grande surface bof bof.
Voilà la question pose sur le fait de conserver le plâtre qui empêche le mur de respirer, non?. La pièce ne sera pas totalement hermétique puisque le 4ème mur qui correspond à un mur de refend reste en pierre vue.
Le sol existant est en tomette direct sur terre battue et le restera.
Merci d'avance pour vos conseils.
Bonjour,
oui cela risque de condenser entre le liège et le plâtre.
Donc, à mon avis, il faut retirer tout le plâtre et coller le liège avec un mélange de chaux/sable.
Si pas de possibilité de retirer le plâtre, il faut envisager de recouvrir le liège par un procédé qui va empêcher la vapeur d'eau de rentrer...
merci pour la réponse rapide.
je vais me motiver pour dégrader le mur sinon ça sera pare-vapeur.
sinon je ne comprend pas bien pourquoi ça pose problème de coller au MAP...si c'est des plots de colle, ça n'empêche pas la respiration sur toute la surface?
déjà une chose : qui dit plot de colle, dit des espaces disjoints du mur entre les plots, susceptibles de bien moisir!
Du coup au final, qu'est ce que vous préconiseriez au mieux pour la fixation des panneaux de liège ?
Personnelement, je compte installer une épaisseur de 80 mm. J'ai lu qu'il était mieux de mettre 2 x 40 mm en installation croisée. Pour mettre en oeuvre on utilise de la colle ou alors des vis ?
Quelle colle respirante et pas trop toxique vous connaissez ?
La colle n'est la que pour maintenir les plaques en attendant de cheviller. C'est la cheville qui va tenir l'ensemble. Du coup, la colle n'a pas beaucoup d'importance.
Le mieux c'est l'argile pure ( ou mélangée à un peu de sable si elle colle vraiment trop ) qui tient magnifiquement tout en étant archi saine. Après, il y a la chaux hydraulique qui doit être bien travaillée si on veut une bonne adhérence ( il faut aussi la laisser tirer un peu avant l'emploi ). Ensuite le ciment colle qui colle bien mais qui n'est pas top top au niveau santé. Enfin, il y a le reste...
Bien, donc les chevilles sont donc à privilègier si je comprends bien. J'ai vu que le mieux était d'utiliser de la visserie en plastique c'est bien ça ? Mais comment faire pour installer les chevilles si on installe les panneaux en doubles couches ? On pose la 1ere couche chevillé au mur, on repère l'emplacement des chevilles pour la seconde couche. On enlève tout, on pose la 2nde passe de cheville et on revisse le tout ?
Car j'imagine que le liège n'est pas assez rigide pour recevoir directement les chevilles de fixations, non ?
Tu prends des chevilles à collerette qui sont prévues pour ca et qui tiennent fort bien sur le liège. Si tu peux tu chevilles les 2 couches directement ensemble.
En fait j'ai découvert cet enduit qui sert de colle c'est parfait comme ça je m'en sert aussi pour reboucher mes trous et faire le contours de fenêtre.
Enduit respirant
et c'est plus facile à mettre en oeuvre.
Au 1er étage d'une maison des années 30, je fais une isolation intérieure en liège ; j'ai des murs de 40 cm d'épaisseur en mâchefer, une couche de plâtre de 3-4 cm qui a été peinte sous une ancienne tapisserie.
Je colle dessus à la chaux 2 couches croisées de 5 cm chacune ; sur le coup ça collait bien mais 6 mois après la 1ère couche (celle contre le plâtre peint) s'est un peu décollée (les angles de certaines plaques se sont relevées). Pas de panique, j'avais prévu de cheviller (des SFS). Le souci est que dans le mâchefer on a l'agréable impression de percer dans du vide et rien ne tient (même après avoir pris des chevilles de 15 cm).
Pas de panique toujours, au lieu de l'enduit que j'avais prévu sur le liège, je m'oriente pour faire une structure métallique devant le liège (autoportante, juste maintenue sol et plafond) et mettre des plaques dessus. Pour des raisons de coût et de poids je mettrais bien du BA13 plutôt que du Fermacell.
Pensez vous que ce soit gâcher mon liège ?
Autre question suite au post de Yuzz du 22/06 ; a priori je n'avais pas prévu de mettre de frein vapeur (je vais peindre sur mon BA13 avec une peinture lessivable et il y aura une vmc double flux dans la maison), pensez vous que ce soit une bêtise ?
Merci
ça me rassure pas trop de lire ça... Moi qui suit en train de coller mes plaques.
Sinon je suis pas sûr mais je pense que la structure en fer en effet ça va perdre un peu le coté respirant sur la paroi...
Bonjour,
Sur une ancienne cloison isolée en placo avec de la laine de roche derrière, un vide d'air sans doute de 4-5cms puis un mur en pierres, est-ce problématique au niveau du transfert de vapeur de remplir le vide d'air entre la laine de roche et le mur par du liège ? Ne risque-t-il pas d'y avoir condensation dans la laine de roche existante ?
Je lis que la laine aurait un MU de 1 et il y en a (normalement) 10cms d'épaisseur. Comment évaluer la valeur SD de 5cms de liège en vrac? F
Merci
Bonjour.
Vu comment l'air peut circuler entre les granulés de liège en vrac, le SD des 5 cm est celui de l'air.
@+
Dans les villages gaulois, ils ne sont jamais tous d'accord. Jules César
Merci bien
Bonjour,
Je reviens sur ce fil que je n'ai pas encore parcouru de long en large (juste en large )
Le mur que j'isolerai (peut-être, pas encore sûr de pouvoir...) n'étant pas parfaitement plan (mur en pierre), je pense à une solution simple (enfin pas très compliquée lol)
Fixer des chevrons 60x70mm classe 3 (douglas ou pin traité) avec des pattes de fixation au mur, à la verticale. tous les 50cm (de centre à centre) les panneaux faisant 50cm de large.
Les chevrons sont posés de niveau pour rattraper les irrégularités du mur (il y aura plus ou moins d'épaisseur d'isolant)
fixer des panneaux de liège (quelle épaisseur mini pour que ça supporte un enduit chaux/sable?) SUR les chevrons (avec quoi, vis inox? cheville plastique?) de manière à créer des caissons. Puis remplir les caissons avec du liège en granules (en moyenne 7-8cm d'épaisseur).
J'ai oublié au sol, prévoir une bande bitumée pour isoler du sol (remontées d'humidité) l'isolant en vrac et en panneaux).
pour la partie la plus haute, les caissons sont fermés avec du liège en panneau puisqu'on ne peut pas remplir complètement tout en haut (sinon faut faire un trou dans le toit).
Puis, (directement sur le liège?), enduit chaux + sable + fibres (polyester?)
Qu'en pensez-vous, avez-vous des remarques ou ça vous parait bon?
merci!!
c'est ce que j'as fait il y a quelque année de ça et ça tient tjs (j'ai même fait un "best off" des meilleurs photos de ce boulot sur un des posts de ce long fil) ...Fixer des chevrons ... avec des pattes de fixation au mur, à la verticale. tous les 50cm (de centre à centre) les panneaux faisant 50cm de large.
Les chevrons sont posés de niveau pour rattraper les irrégularités du mur (il y aura plus ou moins d'épaisseur d'isolant)
fixer des panneaux de liège ...SUR les chevrons ... de manière à créer des caissons. Puis remplir les caissons avec du liège en granules (en moyenne 7-8cm d'épaisseur).
sauf qu'à la fin, c'est du lambris au lieu d'un enduit sur le liège.
@+
Dernière modification par palus06 ; 23/07/2011 à 14h30.