[Technique] Comment faire monter l'eau capillaire.
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Comment faire monter l'eau capillaire.



  1. #1
    Nicolas321

    Comment faire monter l'eau capillaire.


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    Bonjour a tous.

    Je desirerais savoir comment il serait possible de creer une colone capilaire sous une graine ou une petite pousse transplantee.

    Je pensais a creuser un trou etroit d'environ 50cm de profondeur, et d'y enfoncer un materiau ayant une bonne capilarite comme une meche ou un genre de papier ( du genre de papier mouchoir ou toilette ).


    L'ideal serait carrement un terreau, la racine pousserait verticalement en suivant le trou et en se nourissant avec, pendant que le terreau ferait monter l'eau. Existe-t-il certains terreaux que je pourrais utiliser directement dans le trou?


    Aussi, je pense mettre autour de la graine/pousse un carton pour garder la fraicheur dans la terre. Le carton serait blanc pour reflechir la lumiere, il serait troue pour permettre a l'eau et a l'air de passer. Et il permettrait en plus d'eviter que les mauvaises herbes poussent autour de ma plante en empechant la lumiere de passer.

    Qu'en pensez-vous? Auriez vous des idees pour faire monter une colone d'eau?

    Merci de votre aide et bonne journee,
    Nicolas.

    -----

  2. #2
    barda

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    slt,

    les phénomènes de capillarité du sol existent, sont à l'oeuvre de façon permanente, mais ne sont pas souvent maîtrisables sauf amendement du sol; en l'occurence, pour ce que tu proposes fonctionne, il faudrait encore qu'existe à 50 cm une réserve d'eau utilisable; cela existe, mais ces sols sont le plus souvent impropres à la culture (aux cultures classiques d'un potager ou d'un jardin en tous cas); ce sont des terrains marécageux, et l'homme a plutôt tendance à évacuer l'eau par des draînages qu'à la faire remonter par capillarité...

    Par contre, inclure dans la terre du terreau (il n'y a pas besoin d'aller jusqu'à 50 cm) ne peut être que bénéfique, de même que se servir de cartons pour "pailler" le sol est un procédé classique, peu coûteux et efficace pour favoriser désherbage naturel et maintien de la fraîcheur; inutile de percer ce carton (il laisse naturellement passer air et eau) et ne mégote pas sur la dimension (50x50 cm, c'est un minimum); on peut même couvrir entièrement une planche et ouvrir des trous pour repiquer ses plantations, comme pour les plastiques noirs pour fraisier... dernier point: inutile de prendre du carton blanc, la couleur "kraft" des cartons d'emballage convientparfaitement... mais il faudra quand même arroser un minimum.

    bon courage, même s'il quand même un peu tôt pour se lancer dans des plantations massives...

    p.s. pour faire monter une colonne d'eau, le plus simple est encore une pompe, ou un puits, un seau et une corde...
    Dernière modification par barda ; 09/02/2013 à 07h04.

  3. #3
    Nicolas321

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Salut Barda, merci pour tes explications.

    En fait mon but est de faire pousser des arbres dans la nature. J'aurais peut-etre du poster plus dans la section biologie.

    Mon idee etait de faire remonter l'eau par capillarite et de planter une graine ou une petite pousse plutot qu'un arbuste et de creer une colone d'eau capillaire.

    Je pensais faire cela en creusant un trou avec un genre de gros fil de fer en utilisant le poids de mon corps et ensuite j'insererais dans le trou un materiau ayant une bonne capillarite.

    J'ai vu qu'il y a certaines sortes de terreau qui retiennent beaucoup l'eau, peut-etre qu'ils pourraient aider. Aussi, apres une pluie, il retiendraient de l'eau plus longtemps dans cette colone et la racine principale pousserait dedans.

    Concernant l'idee du carton, comment est-ce que je pourrais optimiser l'idee? Est-ce que du carton ondule serait plus efficace a cause de l'epaisseur? Comment pourais-je obtenir un effet d'isolation superieur? Peut-etre un genre de boite en carton de 5cm d'epaisseur?

    Je pensais a du carton blanc parce que cette methode serait utilisee dans les pays chaud ou il y a beaucoup d'ensoleillement.

  4. #4
    invite58706596

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Bonjour,

    Pour ce que tu recherches, je ne vois que le charbon de bois... Mais il faudrait le faire...
    Branches sèches de 40 cm de long et 2 ou 3 cm de diamètre... Les transformer à moitié en charbon de bois...(Ah Oui! il faudra faire des essais...). Un terreau bien gras et humide, ta graine ou ta petite pousse... Entourer le terreau avec les tiges de charbon de bois... Ligaturer, mettre en terre et laisser le temps faire...
    Ensuite le paillage type BRF, Feuilles, (15 à 20 cm d'éaisseur), carton...etc, c'est ce qui maintien le mieux l'humidité dans le sol...
    Faire une recherche avec "Tera Preta" sur Google... Un 1er lien > http://fr.wikipedia.org/wiki/Terra_preta
    A+
    Dernière modification par AMATY ; 09/02/2013 à 14h44.

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    Nicolas321

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Bonjour Amaty,

    Merci pour le lien, le Terra petra a l'air effectivent excellent.

    Mon but global dans cette histoire est de faire du reboisement le plus efficacement possible. Je voudrais que les planteurs emporte sur eux suffisamment pour planter le maximum d'arbres. Si possible assez pour planter 100 arbres. Donc il faut que le materiel soit leger et que les plantes soient petites ou meme des graines pour etre moins lourdes et qu'il tienne le moins de place possible.

    L'idee de la tige de charbon de bois n'est pas mal. Je ferais un pre-trou avec un fil de fer pour pouvoir les enfoncer plus facilement. C'est leger aussi. Pour le paillage, je prendrais des herbes a la main ou avec une faucille juste a cote, ce qui m'evite le transport.

    C'est poreux, mais est-ce que vraiment ca arriverait a faire monter l'eau? Et est-ce que ca ne prendrais pas l'eau de la plante?!?

    Mon carton serait un genre de couvercle en forme de cone pour maintenir les herbes en place et reflechir la lumiere.

    A+.

  7. #6
    barda

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Malgré tout le respect que je porte à amaty (salut amaty!) qui est toujours d'excellent conseil, je me permets d'exprimer mon scepticisme sur la méthode qu'il propose, surtout si, comme tu dis dans ton deuxième post, tu as pour but de faire un reboisement un peu conséquent...
    Mon scepticisme ne porte pas sur les qualités de la terra preta, qui m'a fait rêver comme beaucoup, mais sur la possibilité de transférer ces qualités au problème soulevé par nicolas.
    - si la composition de la terra preta est à peu près connue, ses secrets restent encore largement mystérieux; en tous cas, elle n'avait pas pour fonction de monter l'eau par capillarité (l'amazonie ne manque pas d'eau, ceux qui l'ont un peu fréquentée me comprendront), mais semble-t-il de fixer un certain nombre d'éléments fertiles et d'activer des processus biologiques favorables à la fertilité du sol...
    - je ne suis pas sûr que transférer des techniques valides sous un climat équatorial vers un climat tempéré soit systématiquement couronné de succès... par contre, les paysans européens, français notamment, ont quelques millénaires d'expérience qui, je crois, n'est pas complètement inutile..
    - enfin la procédure suggérée par amaty (faire du charbon de bois, en préservant des morceaux longs de 40 cm et de diamètre égal à deux trois cm, les réunir en faisceau avec, au milieu,, un peu de terreau bien gras et humide, insérer cela dans un trou fait avec une tige de fer, et placer dans le tout la petite graine ou le jeune plant), tout cela ne me parait pas de nature à faire gagner du temps aux reboiseurs; sans compter que je doute de leur capacité à conserver intact un morceau de charbon de bois de 40 cm par 2 ou 3...
    - mais l'expérience est intéressante à faire...

    pour être un peu plus positif, il me semble qu'il est possible de s'inspirer de l'expérience de nos pauvres sylviculteurs européens, qui ont, compte-tenu des sirfaces cncernées) le même souci que nicolas: faire vite, avec le moins de main d'oeuvre possible, avec le minimum de pertes possible...
    et ces techniques sont maintenant assez bien connues:
    - pour le semis d'arbres, qui n'est guère économiquement possible que pour une toute petite dizaine de variétés d'arbres, on sème à la volée sur un terrain préparé, les graines qui, pour la plupart seront détruites ou ne pousseront pas; il faut les enterrer un peu, les anciens mettaient un troupeau de moutons à paitre sur le terrain, les sabots de ces petites bêtes constituant un très bon plantoir.
    - l'essentiel est fait avec des "jeunes plants forestiers", scions d'un an ou deux, déjà sortis de la période la plus dangereuse pour un arbre, et capable de se défendre contre les herbes; une botte de ces jeunes plants ne tient pas grand place et est aisément portée par une personne; la plantation se fait avec une bêche forestière qui, en deux coups, enlève un bouchon de taille et profondeur adéquate, que l'on peut remettre intacte, avec un coup de botte assurant le bon contact avec les racines; un arrosage est inutile si la plantation est faite le plus tôt possible en saison (soit entre le 1-15 novembre) permettant aux racines de commencer leur pousse avant l'hiver..
    - dans quelqques cas, le reboisement est fait avec des baliveaux de deux ou trois metres, taillés en pointe pour un plantage parfait, mis en place au printemps et qui ressemblent fortement à des boutures de grosse taille..

    Pour la solution deux, il est possible de placer au pied de chaque plant, un rectangle de carton ou de feutre horticole pour limiter l'évapo-transpiration et la pousse des herbes concurrentes...

    Si tu prends la technique de 1 graine par trou de plantation, tu cours le risque de voir 90% de tes graines mourir (rongeurs, escargots limaces autres prédateurs, mauvaise capacité germinative, fonte des semis, champignons et moisissures, oiseaux...), etc... et donc un travail fait en pure perte; compte au moins 90% de pertes... c'est presque identique pour les très jeunes pousses. des plants d'un ou deux ans se défendent quand même mieux, et les pertes sont souvent inférieures à 10%...

    En bref, je te conseille plutôt de t'inspirer des techniques traditionneles, sauf évidemment si ton objectif premier est d'expérmenter...

    bon courage, c'est très beau de planter des arbres...

    bref
    Dernière modification par barda ; 09/02/2013 à 21h12.

  8. #7
    invite58706596

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Bonsoir Barda, Bien à toi,

    Je voyais plus de l'expérimentation que de la plantation à la chaîne...
    Le charbon de bois à plusieurs fonctions... J'ai en partie essayé et à partir de cette année, j'ai prévu d'en fabriquer 150 à 200 kg par an...
    Il retient l'humidité et favorise la protection de la micro-faune... Les bactéries et autres bestioles du même genre...

    Je récapitule rapidement mes différents essais... J'habite au Portes de la Provence...Climat général > Dernières pluies vers le 15 mai ou début mai ... Et nouvelle pluie vers mi-septembre...Entre deux, pas une goutte d'eau même pour mettre dans le Passe-Tisse...
    Résultat, les arbres et arbustes démarraient bien leur pousses au printemps et s'arrêtaient par la suite > 10 cm sur l'année et ceci avec mon tuyau d'eau tous les 2 ou 3 jours...
    Après plusieurs essais, je suis arrivé à 20 ou 30 cm de paillage en mélangeant BRF et déchets plus léger (tontes et autres déchets...) Maintenant, j'obtiens des pousses de 80 cm à 1 m avec 1 arrosage à 2 arrosages en été...
    Pour le jardin, je pratiquai une rangée de 40 x 40 cm de section et 4 m de long > Compostage intensif + broyage des rameaux > J'ai obtenu une cinquantaine de m² dans lequel les légumes poussent bien...
    J'ai essayé l'ajout de charbon de bois pour voir l'action de celui-ci et surtout pour vérifier son action bactéricide plus que la rétention d'eau... Les semis ont été concluants... comme je n'aime pas me mettre à 4 pattes, je sème mes graines sur du papier "essuie -tout" (donc je peux avec précision espacer mes graines), je pose la papier replié et je recouvre avec un fin terreau (maille de 1,5 mm)...
    Voilà en gros où j'en suis...
    Je suis un peu les prescriptions de Claude Bourguignon (à taper sous Google) que j'ai découvert un peu tardivement...
    En gros pour les arbres et arbustes, reconstituer le sol d'une forêt que personne ne traite, n'arrose ou ne taille ...
    Pour le jardin, reconstituer un sol plus léger (paillage de 10 à 15 cm de feuilles et d'herbes de tonte bien mélangées) pendant les périodes de repos > Ces chers lombrics, font disparaître ce paillage en partie et aèrent la terre > Ils font si bien leur job, que je n'ai plus besoin de bêcher... Au printemps, un coup de râteau pour enlever l'excédent de paillage, la terre est meuble, souple... Un simple coup de fourche et mes 50 m² sont aérés en une heure...
    Le plus dur faire revenir les lombrics ou aller les chercher....
    A+
    Dernière modification par AMATY ; 09/02/2013 à 23h16.

  9. #8
    barda

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Je ne doute absolument pas de l'efficacité de ce que tu as fait dans ton jardin, non plus d'ailleurs que de l'apport de charbon de bois (quoique, si le reste de ce que tu décris m'est familier, ainsi d'ailleurs que les écrits des Bourguignon, je n'ai jamais testé le charbon de bois), mais là le but recherché par nicolas me semble assez différent, d'autant plus, mais il ne l'a précisé qu'au second post, qu'il s'agit bien de faire de la plantation d'arbres en grosse quantité...

  10. #9
    Nicolas321

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Oui Barda, je voudrais en fait planter des millions d'arbres... serieux.

    Mon projet est destine a un pays d'Amerique centrale ou du sud.

    J'ai plusieurs idees sur comment m'y prendre. Dans celle que j'explore ici, les planteurs auraient 1-2 minutes top pour planter la graine ou la pousse. Je compte aider les graines en utilisant des nouvelles technologies comme des engrais a long terme et des hormones. Je voudrais aussi trouver un moyen de faire monter une colone d'eau capillaire.

    J'imaginais par exemple que chaque planteur emporte une centaine de pousses de quelques centimetres de haut dans un sac d'un cote, et du materiel dans l'autre. Il faudrait faire vite le trou, mettre la pousse, mettre l'engrais autour ( contenant des hormones ), entourer la pousse d'herbes et mettre le carton pour l'eau capillaire.

    Recommencer 10m plus loin. Alterner 10 especes d'arbre.

    J'espere que la pousse avec tout cela pousserait beaucoup plus vite que la normale pour diminuer sa duree de vulnerabilite.

    Ce que je mettrais autour de la pousse, en plus de faire monter l'eau par capillarite, diminuerait les mauvaises herbes, et aussi le desechement par le vent.

    L'idee du charbon de bois n'est pas si mal parce que c'est leger.

    Je pensais aussi, comme je l'ai dit dans le premier message peut-etre aussi faire un trou de 50-60 cm et y inserer un materiau qui fasse monter l'eau ( une meche ou peut-etre un materiau comme celui la :http://www.thegardenshop.ie/capillary-matting.html ). Comme la racine aurait tendance a suivre l'eau, peut-etre qu'elle suivrait le trou et pousserait plus vite, non seulement parce qu'elle aurait plus d'eau mais aussi parce qu'elle pousserait avec moins de pression a faire sur la terre.

    Il faudrait que j'ai au moins 50% de reussite pour que ca vaille la peine, sinon des techniques traditionnelles (transplanter un arbuste) seraient plus rentables.

    Il y a beaucoup de tests a faire.

  11. #10
    invite58706596

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    d'autant plus, mais il ne l'a précisé qu'au second post, qu'il s'agit bien de faire de la plantation d'arbres en grosse quantité...
    Oui, je vois... La déforestation de la forêt amazonienne ne plaît à personne... Je ne voyais pas une telle ampleur de plantation envisagée > J'espère Nicolas que tu n'es pas tout seul dans ce projet... Tu es bien le 1er (au monde???) qui envisage de faire vraiment quelque chose d'important pour la planète... J'adhère un max...

    Alors la capillarité, je veux bien...
    Dans le climat de mon coin, le paillage et le terreau (produit progressivement sur place au fil des années) limite l'évaporation de l'eau qui remonte du sol...
    Si le mistral souffle un peu trop (arrosage au bout d'un mois sans pluie), l'humidité disparaît sous le paillage et dans la terre de surface...Au bout d'un certain temps, cette absence d'humidité va augmenter progressivement... Après des longues périodes de sécheresse, les arbres dont les racines ne sont pas assez profondes (limitées par une couche de rocher par exemple) arrivent à périr...
    Tout cela pour dire que la capillarité du sol est limité... Au sortir de l'hiver et des débuts du printemps, aucun problème... Après il faut que la plante développe le plus rapidement possible ses racines...
    Si je veux une réussite à 100 %, il faut que je mette les arbres ou arbustes en terre au début de l'automne avec un paillage, afin qu'ils développent des racines suffisamment profondes avant l'été...

    Peut-être essayer de broyer du charbon de bois (grains de 5 mm maxi ) à mélanger avec 20% du terreau de bois + 20% de terreau de déchets.. Le tout dans un tube PVC de 100 de 50/60 cm de long.... Humidifier la partie inférieure (20 cm) et voir si l'humidité remonte bien ...
    Je ne sais pas ce qu'en pense Barda au niveau essais... Il a peut-être une approche différente...
    La Bonne Soirée...

  12. #11
    mikegive

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Pour une inspiration ,(plus spirituelle que technique) lire ou relire "l'homme qui plantait des arbres" de Jean Giono
    Egalement en image sur youtube :http://www.youtube.com/watch?v=iwU85...eature=related
    Simple et efficace...

  13. #12
    Nicolas321

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Merci pour la video.

    C'est vrai que ca n'a pas besoin d'etre complique pour etre efficace.

    J'en veux pour preuve cette fondation partie par un gars qui n'est pas plus un genie que moi:
    http://www.edenprojects.org/aboutus

    Il emploie du monde tres pauvre a Madagascar pour replanter des regions deboisees. Il en est a 54 millions d'arbres. Chaque arbre coute 10 centimes d'euro a planter. En plus avec un minimum de technologie.

    Cela dit, j'aimerais trouver une methode encore plus efficace, mais si je ne trouve pas, j'ai l'intention de m'y prendre comme lui.

    Pour moi d'ailleurs, c'est une solution excellente pour diminuer la pauvrete extreme dans le monde tout en regenerant les ecosystemes, en absorbant du carbone. Ca ne couterait pas cher de faire ca partout dans le monde.

  14. #13
    Nicolas321

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Citation Envoyé par AMATY Voir le message
    Oui, je vois... La déforestation de la forêt amazonienne ne plaît à personne... Je ne voyais pas une telle ampleur de plantation envisagée > J'espère Nicolas que tu n'es pas tout seul dans ce projet... Tu es bien le 1er (au monde???) qui envisage de faire vraiment quelque chose d'important pour la planète... J'adhère un max...

    Alors la capillarité, je veux bien...
    Dans le climat de mon coin, le paillage et le terreau (produit progressivement sur place au fil des années) limite l'évaporation de l'eau qui remonte du sol...
    Si le mistral souffle un peu trop (arrosage au bout d'un mois sans pluie), l'humidité disparaît sous le paillage et dans la terre de surface...Au bout d'un certain temps, cette absence d'humidité va augmenter progressivement... Après des longues périodes de sécheresse, les arbres dont les racines ne sont pas assez profondes (limitées par une couche de rocher par exemple) arrivent à périr...
    Tout cela pour dire que la capillarité du sol est limité... Au sortir de l'hiver et des débuts du printemps, aucun problème... Après il faut que la plante développe le plus rapidement possible ses racines...
    Si je veux une réussite à 100 %, il faut que je mette les arbres ou arbustes en terre au début de l'automne avec un paillage, afin qu'ils développent des racines suffisamment profondes avant l'été...

    Peut-être essayer de broyer du charbon de bois (grains de 5 mm maxi ) à mélanger avec 20% du terreau de bois + 20% de terreau de déchets.. Le tout dans un tube PVC de 100 de 50/60 cm de long.... Humidifier la partie inférieure (20 cm) et voir si l'humidité remonte bien ...
    Je ne sais pas ce qu'en pense Barda au niveau essais... Il a peut-être une approche différente...
    La Bonne Soirée...
    Merci pour tes conseil Amaty.

    Je ne sais pas si tu savais, mais il y a plein de programmes de reforestation partout dans le monde. Mais il ne sont pas d'un ordre de grandeur suffisant pour compenser la perte par deforestation.

    Soit dit en passant Je suis Francais et je vis au Quebec. Quand j'etais jeune on avait une maison de campagne en Provence, des bons souvenirs.

    Il faudrait que j'essaye d'eviter l'effet de desechement du vent. C'est pour cela que je pensais que mon carton devait etre recouvert de terre sur les cote, pas seulement pour le tenir en place, mais aussi pour eviter le vent.

    Pour faire survivre la plante a la secheresse, je comptais essayer d'utiliser des produits contenant de l'hormone ABA qui met la plante en etat de dormance. Par exemple:
    http://www.youtube.com/watch?v=RNhiPgiArcM

    En effet, je ne pourrais pas retourner sur place, ca prendrait trop de temps. J'aimerais meme trouver un moyen de delivrer l'ABA a plus long terme, genre avec des capsules pour avoir un effet a retardement.

    Aussi j'ai pense a des idees de boites en plastique pour faire remonter l'eau capillaire et stocker l'eau de pluie. Elle delivrerait son eau en plusieurs jours pour avoir moins de perte. Genre une boite qui couterait quelques euros et qui pourrait etre reutilisee 10-20 fois.

    Ca depend du climat et des especes d'arbre que je planterais.

    Ton melange a l'air super, mais il faudrait que je fasse un gros trou si je comprends bien. Les planteurs seraient au milieu de la cambrousse, ils ne peuvent pas emporter beaucoup de materiel pour creuser et il faut planter vite pour que ca coute le moins cher possible.

    Cela dit, je pensais peut-etre prendre un pick up et attacher une machine a faire des trous a l'arriere. Comme celle ci:
    http://www.youtube.com/watch?v=YVBlqqK0Ac8

    Le gars serait assis a l'arriere ou marcherait a cote et aurait juste a l'utiliser pour faire le trou. Il faudrait faire un trou genre tous les 5-10m pour les planteurs. Le pickup emporterait aussi les arbres a planter et les deposerait a cote du trou.

    A ce moment la ca serait possible d'emporter du stock dans le pickup.

    Je precise que mon projet n'est pas pour tout de suite. Je veux juste commencer a explorer les possibilites pour l'instant.

  15. #14
    invite58706596

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Je ne sais pas si tu savais, mais il y a plein de programmes de reforestation partout dans le monde. Mais il ne sont pas d'un ordre de grandeur suffisant pour compenser la perte par deforestation.
    Je sais que l'on pratiquait par-ci par-là des reboisements mais assez peu conséquents...

    Soit dit en passant Je suis Français et je vis au Quebec. Quand j’étais jeune on avait une maison de campagne en Provence, des bons souvenirs.
    Donc pour toi, le Mistral n'est pas un vain mot...

    Il en est a 54 millions d'arbres. Chaque arbre coûte 10 centimes d'euro a planter.
    Ce genre de personne doit avoir un blog ou du moins des retours d'expérience afin d'en tirer des conseils utiles???

    Pour un projet comme cela, il faut tout trouver dans le pays ciblé...
    Connaître le climat, les sols, les variétés d'arbres les plus résistants...
    Perso, c'est que je viserais comme approche...

    Cela dit, je pensais peut-être prendre un pick up et attacher une machine a faire des trous a l'arriere.
    C'est certain, un vieux Land Rover qui passe partout et une tarière fixée à l'arrière est bonne...

    Ce que je peux essayer c'est de tenter de faire ce que je te proposais au dernier § du post# 10...
    Observer si la progression de l'humidité est constante... A 60 cm l'humidité en pleine été doit être encore faiblement présente...
    Pour obtenir un résultat à 90% lors des plantations, il faut mettre des jeunes pousses... mais qui peuvent subir quand même l'attaque d'animaux ou d'insectes...
    A+

  16. #15
    Nicolas321

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Je sais que l'on pratiquait par-ci par-là des reboisements mais assez peu conséquents...
    L'ONU a des programes pour planter des milliards d'arbres. Ca marche tres bien, mais c'est insuffisant par rapport a la deforestation.

    Donc pour toi, le Mistral n'est pas un vain mot...
    C'est un beau pays ou tu vis!

    Ce genre de personne doit avoir un blog ou du moins des retours d'expérience afin d'en tirer des conseils utiles???

    Pour un projet comme cela, il faut tout trouver dans le pays ciblé...
    Connaître le climat, les sols, les variétés d'arbres les plus résistants...
    Perso, c'est que je viserais comme approche...
    Il n'a pas l'air d'avoir de blog. Il a plusieurs videos par contre. Dans une video il dit qu'il plante un million d'arbres par mois, a 10 centimes l'arbre, et qu'il compte passer a 4 millions/mois.

    Il faut dire aussi qu'il doit payer ses employes tres peu cher. Dans d'autres projets dans d'autres pays la main d'oeuvre doit etre plus cher donc c'est difficile de comparer.

    Il faudrait que j'alle voir comment il fait, il doit avoir plein de trucs. Il faudrait que je me base sur le meme modele que lui en essayant de l'ameliorer.

    L'ideal, ce serait de trouver un specialiste genre un biologiste dans le pays ou je ferais mon projet pour me donner des conseils.

    C'est certain, un vieux Land Rover qui passe partout et une tarière fixée à l'arrière est bonne...
    Je ne suis pas sur qu'un Land Rover ait des capacites tout-terrain suffisantes. La je n'irais pas sur des chemins, ni meme des champs, ca serait vraiment la cambrousse avec des bosses des trous des petits ruissaux etc... et il ne faut pas rester coince au milieu de nulle part sinon qu'est ce que je fais?

    Il me faudrait aussi un vehicule qui ait de la place a l'arriere. Je me ferais un rack avec des etageres pour mettre mes petits arbres.

    Je pensais a un pick up 4x4 avec des chenilles de ce genre:
    http://www.youtube.com/watch?v=mkleAMR3IyI
    Tu peux voir la difference avec des roues. Je ne prendrais pas un hummer, mais un pickup de base bien moins cher.


    Ce que je peux essayer c'est de tenter de faire ce que je te proposais au dernier § du post# 10...
    Observer si la progression de l'humidité est constante... A 60 cm l'humidité en pleine été doit être encore faiblement présente...
    Pour obtenir un résultat à 90% lors des plantations, il faut mettre des jeunes pousses... mais qui peuvent subir quand même l'attaque d'animaux ou d'insectes...
    Merci de ton aide.

    Dans ton idee tu penses utiliser du charbon. Mais si il faut couper des arbres pour faire le charbon...

    Combien penses-tu que ton melange couterait a faire? Quoi que je fasse il faut que ce soit tres peu couteux. Je vise les 10 centimes par arbre, avec, il est vrai, un cout de main d'oeuvre tres bas. C'est pour cela qu'un carton ou un morceau de plastique rond reutilisable pour maintenir l'humidite me plaisait, parce que ca couterait quasiment rien.

  17. #16
    invite58706596

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    L'ONU a des programes pour planter des milliards d'arbres. Ca marche tres bien, mais c'est insuffisant par rapport a la déforestation.
    Avant que les nouveaux arbres emmagasine la même quantité de dioxyde de carbone, la régulation thermique du sol et de l"atmosphère aura perdu de son efficacité et le risque de réchauffement du manteau magmatique sera bien présent...

    Il n'a pas l'air d'avoir de blog. Il a plusieurs videos par contre. Dans une video il dit qu'il plante un million d'arbres par mois, a 10 centimes l'arbre, et qu'il compte passer a 4 millions/mois.
    Si, il y a bien un lien où l'on peut joindre l'organisation... > info@edenprojects.org
    Il faut compter sur les bénévoles également...

    Je ne suis pas sur qu'un Land Rover ait des capacités tout-terrain suffisantes.
    C'est la jeep du particulier... C'est avec ce genre d'engin ainsi que Defender, Range Rover, Discovery et Freelander que se réalisait le Trohy...

    Je pensais a un pick up 4x4 avec des chenilles de ce genre:
    Oui alors là, on est pas loin des expéditions Citroen et je pense particulièrement à la croisière Jaune ou Asiatique...

    En final , je ne sais pas s'il ne faut pas penser le problème différemment et plus réalisable...
    En clair, faire un trou de 60/70 cm de profondeur (tarière fine > 10 à 15 cm de diamètre), mettre une branche (longueur 50 à 60 cm) équivalent au sureau (dont l'intérieur creux est garni d'une espèce de moëlle) qui pourrait servir de remonte-humidité...
    Voir bambou également... La dégradation est suffisamment rapide...Je crois qu'il faut faire des essai
    Trouver du bois sec, faire du charbon de bois... Cela va compliquer les choses...

    Combien penses-tu que ton mélange coûterait a faire?
    Trouver du bois sec, faire du charbon de bois, trouver des zones de terreau des bois (bas d'une pente...). Tout cela ne coûte rien, mais du temps pour obtenir...
    A+

  18. #17
    Nicolas321

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Avant que les nouveaux arbres emmagasine la même quantité de dioxyde de carbone, la régulation thermique du sol et de l"atmosphère aura perdu de son efficacité et le risque de réchauffement du manteau magmatique sera bien présent...
    Il faudrait mettre plus l'emphase sur le stock

    Si, il y a bien un lien où l'on peut joindre l'organisation... > info@edenprojects.org
    Il faut compter sur les bénévoles également...
    J'ai vu aussi qu'il est sur facebook. Il y a plus d'info. Plus j'y pense et plus je me dis qu'il faut que je m'y prenne comme lui.

    Mon idee n'est pas vraiment de prendre des benevoles, mais bien d'embaucher du monde tres pauvre. Et a cout egal entre une technique qui utilise de la main d'oeuvre ou des outils, je choisirais d'embaucher du monde a un salaire minimum.

    Regarde, le gars travaille aussi en Ethiopie:
    http://www.edenprojects.org/videos/w...structive-past
    ( il plante les arbres quand ils ont environ 25 cm de haut).

    Oui alors là, on est pas loin des expéditions Citroen et je pense particulièrement à la croisière Jaune ou Asiatique...
    Je n'ai jamais conduit de 4x4 en hors route, mais j'ai la hantise de rester coince. Il y a d'autres videos avec ces chenilles, tu peux les monter sur n'importe quel pickup, ca permet d'aller n'importe ou. Une autre possibilite serait d'avoir 2 pickup pour que l'un puisse tirer l'autre si il reste coince.

    J'ai trouve aussi des tarieres interessantes. Comme ces moto-tariere:
    http://www.flotube.fr/uploads/tx_pro..._mecanique.pdf
    Le modele de la derniere photo en bas est faite pour du tout terrain.

    Celle si pourrait etre montee a l'arriere du pick-up:
    http://photo.ortho.free.fr/images/tr...es/tariere.jpg

    Je pourrais avoir un gars avec cette moto tariere, plus le pickup qui tirerait une tariere normale.

    En final , je ne sais pas s'il ne faut pas penser le problème différemment et plus réalisable...
    En clair, faire un trou de 60/70 cm de profondeur (tarière fine > 10 à 15 cm de diamètre), mettre une branche (longueur 50 à 60 cm) équivalent au sureau (dont l'intérieur creux est garni d'une espèce de moëlle) qui pourrait servir de remonte-humidité...
    Voir bambou également... La dégradation est suffisamment rapide...Je crois qu'il faut faire des essai
    Trouver du bois sec, faire du charbon de bois... Cela va compliquer les choses...
    J'ai lu sur la capillarite et il faut vraiment que le trou soit tres petits. Tu peux regarder cette page:
    http://en.wikipedia.org/wiki/Capillary_action
    J'ai calcule avec l'equation l'autre jour et il faut que les trous fasse genre une 20eme de mm. Ce n'est pas facile de faire remonter l'eau. Je ne sais pas si ta branche suffirait.

    Utiliser un genre de melange de ce genre pour faire remonter l'eau serait plutot pour des petites pousses. Si je replante des arbustes, il n'y en a pas vraiment besoin. Je ne sais pas trop quelle serait la meilleure taille a replanter.


    *****

    A part tout ca, j'ai pense a une autre idee aujourd'hui. Il faudrait essayer d'utiliser tous les fruits/graines de tous les arbres plantes pour accelerer le reboisement. C'est dommage d'avoir toutes ces graines de tous ces arbres et de ne pas les utiliser.

    J'ai pense donc a l'idee suivante... Je planterais des arbres "pionniers" de premiere generation seulement tous les 100-200 metres avec la methode traditionnelle, soit 1 arbre sur 100 du total a replanter.

    Quand ces arbres sont adultes et feraient des fruits et graines, je mettrais un filet dessous pour les recolter facilement. J'envoie des ouvriers pour les ramasser et les eparpiller dans un rayon de 50-100 metres. Les ouvriers leverait le filet pour les rassembler, les mettraient dans des paniers, marcheraient 50-100m et les balanceraient a droite a gauche. Meme si le taux de succes par graine n'est pas tres bon ca irait vite a faire, ca pourrait peut-etre etre tres efficace. Il faudrait mettre pas plus de 15 minutes par arbre. Si je balance environ les ~10000 graines que fait un arbre en une saison, peut-etre que ca permettrait de faire repousser genre 25 arbres, excellent pour 15 minutes de travail.

    A+.

  19. #18
    invite58706596

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Je vais essayer de te donner le maximum d'infos que j'ai pu constater...
    J'ai fréquemment des arbres qui poussent dans mon jardin du fait des paillages successifs mélangés au compost..
    Les graines germent au printemps, la richesse du sol sur 40 cm + les arrosages arrivent à produire des arbrisseaux*** de 10 à 50 cm de haut suivant leur emplacement vis à vis du soleil...
    ***Ceux qui sont le plus à l'ombre (moins d'évaporation) grandissent le plus (certains jusqu'à 70/80 cm de hauteur)...
    Dès la fin des grosses chaleurs en septembre, je les transfère en pots de 30 cm de haut avec la terre qui les englobe afin de leur laisser le temps de se refaire une santé...
    Je les mets en place en Novembre > Je fais un trou de 40 cm de profondeur.. Terreau de paillage d'arbres, je mouille bien et je paille sur 15 /20 cm... A 90%, les arbres arrivent à passer l"été chaud suivant... J'arrose assez peu... 2 à 3 fois pendant la saison chaude...

    Le rôle du paillage semble avoir plusieurs rôles :
    1 - Bien sûr, limitation de l'évaporation...
    2 - La décomposition du compost permet sûrement d'abriter tout une micro-faune (je ne suis pas biologiste) et également d'alimenter l'arbre en substrats tirés du compost par ces fines racines que l'on retrouve sous tous les arbres...

    Regarde, le gars travaille aussi en Ethiopie
    J'ai remarquer les "pots" en film plastique pour faire germer les arbustes... Le moindre coût bien sûr et le côté pratique...
    Je pense qu'il faut joindre cette association pour avoir des conseils et des méthodes...

    J'ai lu sur la capillarité qu'il faut vraiment que le trou soit très petits. Tu peux regarder cette page
    Oui, tu as raison... La branche creuse je pensais plus à un rôle de traceur pour la racine principale et aussi à la possibilité de laisser l'eau remonter...
    Alors, il faut viser des branches mortes qui feront le rôle de traceur et aussi la remontée par capillarité...
    1 million d'arbres par mois 30 000 par jour... C'est énorme...
    Admettons 1 couple (1 pour préparer le trou et 1 pour la plantation) > 2 min par arbre au plus court > 250 arbres par jour (8 h x 60 = ~500) ...et soit 240 personnes... Eh! Béééeeee...

    Meme si le taux de succes par graine n'est pas tres bon ca irait vite a faire,
    Si la plante reste sur la terre, les chances de réussite sont ultra faibles... J'ai remarqué que chaque année, une catégorie d'arbres arrive à germer > Une année les acacias, la suivante; les érables, puis les tuyas, les mûriers noires, les pins, etc, etc...
    Le mieux une espèce de pioche, un manche rond creux coupé dans le sens de la longueur... Il suffit de laisser tomber les graines dans la goulotte qui vont tomber derrière la pioche qui fait un sillon...

    Ton idée de tarière est bonne pour les terrains trop compacts, mais si tu veux arriver à semer suivant le rythme de 30 000 arbres/jours, il faudra faire un système plus rapide et manuelle > Genre système vis creuse à 2 lèvres...
    A+
    Dernière modification par AMATY ; 14/02/2013 à 20h59.

  20. #19
    invite58706596

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    J'ai mal relu ma prose ; Lire
    - également d'alimenter l'arbre en substrats tirés du compost par ces fines racines DE SURFACE que l'on retrouve sous tous les arbres
    - Si la plante reste sur la terre, les chances de réussite sont ultra faibles. > Si la GRAINE reste sur la terre, les chances de réussite sont ultra faibles.
    Mille Excuses....
    A+
    Dernière modification par AMATY ; 15/02/2013 à 12h47.

  21. #20
    Nicolas321

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Bonjour Amaty,

    Ce ne sont pas les idees qui manquent, mais le challenge est de trouver des techniques super efficaces.

    J'avais l'idee un peu folle de monter 4 tarieres sur un pickup: 1 devant, 1 de chaque cote et 1 a l'arriere, avec 4 ouvriers qui suivent le pickup au sol. Imagine un genre de poutrelle de bois de 5m de long attache en travers du pickup avec les tarieres attachees au bout.

    Plus un ouvrier dans le pickup qui deposerait 4 arbres + le terreau pendant que les autres font les trous. D'autres ouvriers suiveraient pour planter les arbres.

    C'est clair que l'ombre est un facteur important pour garder l'humidite. Pour le paillage ca depend du cout, mais il faut absolument trouver un moyen de reduire l'evaporation.

    J'avais eu aussi l'idee d'utiliser du materiel recycle, comme par exemple une bouteille d'eau en plastique inseree dans le sol parallelement a la plante, comme par exemple:
    http://thegreenists.com/the-growing-...c-bottles/1546
    http://www.sswm.info/sites/default/f...Irrigation.jpg

    J'avais aussi pense a l'idee suivante aussi: la bouteille est inseree dans la terre ( avec peut-etre des granule d'engrais dedans) avec des petits trous au fond pour faire couler l'eau progressivement durant genre 2 semaines. Elle se remplirait automatiquement par l'eau de pluie avec un entonnoir fait avec le haut d'une bouteille d'eau. L'entonnoir et la bouteille enfoncee dans la terre serait attachees avec un genre de bouchon a 2 pas de vis ( l'entonnoir et la bouteille seraient vissees a ce bouchon ), et le bouchon aurait par un petit clapet qui serait ouvert par le poids de l'eau de pluie.

    J'avais eu toutes sortes d'idees en fait, comme la combinaison d'une bouteille d'eau comme cela avec un carton/plastique troue pour garder la fraicheur.


    Oui, tu as raison... La branche creuse je pensais plus à un rôle de traceur pour la racine principale et aussi à la possibilité de laisser l'eau remonter...
    Alors, il faut viser des branches mortes qui feront le rôle de traceur et aussi la remontée par capillarité...
    Je ne suis pas sur qu'une branche pourrait fonctionner pour cela, ca pourrait etre un test a faire. Si je fais pousser les pousses en serre, j'essayerais de faire en sorte que la racine pousse le plus verticalement possible, et pas qu'elle parte dans tous les sens. Pour cela, je ferais pousser les pousses dans des pots en plastique de forme allongee.

    1 million d'arbres par mois 30 000 par jour... C'est énorme...
    Admettons 1 couple (1 pour préparer le trou et 1 pour la plantation) > 2 min par arbre au plus court > 250 arbres par jour (8 h x 60 = ~500) ...et soit 240 personnes... Eh! Béééeeee...
    C'est impressionnant ce qu'il arrive a faire, mais il doit payer ses planteurs vraiment un salaire derisoire, genre 1 euro de l'heure.


    Si la plante reste sur la terre, les chances de réussite sont ultra faibles... J'ai remarqué que chaque année, une catégorie d'arbres arrive à germer > Une année les acacias, la suivante; les érables, puis les tuyas, les mûriers noires, les pins, etc, etc...
    Je pensais jouer sur la quantite, en dispersant toutes les graines de chaque arbre le plus vite possible. J'aurais les graines gratuites donc ca pourrait valoir la peine.

    Le mieux une espèce de pioche, un manche rond creux coupé dans le sens de la longueur... Il suffit de laisser tomber les graines dans la goulotte qui vont tomber derrière la pioche qui fait un sillon...
    Tu attacherais ca derriere un 4x4?


    il faudra faire un système plus rapide et manuelle > Genre système vis creuse à 2 lèvres...
    Ou bien juste faire un trou en 2 coups de pioche et mettre une dizaine de graines. Avec un coup de bol une des 10 pousserait.

    J'aime bien l'idee d'avoir des arbres pionniers et d'accelerer la repousse autour de l'arbre quand il a pousse et qu'il fait des graines. Dans ce scenario, il y aurait 2 phase au programme de reforestation: 1 premiere ou je planterais mettons 100000 arbres pionniers, et une deuxieme 15 ans plus tard ou je repandrais les graines autour de chaque arbre. Je pensais meme a un genre de canon a air comprime pour balancer les graines le plus vite possible.

    Par exemple:
    http://americanaircannons.com/Air-Cannon-Kits.html
    ( j'en ferais un moi meme pour que ca coute moins cher, et bien plus gros que ceux-la pour disperser les graines le plus vite possible ).

    A+.

  22. #21
    invite58706596

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    j'essayerais de faire en sorte que la racine pousse le plus verticalement possible, et pas qu'elle parte dans tous les sens. Pour cela, je ferais pousser les pousses dans des pots en plastique de forme allongée
    En règle générale, la graine développe une racine verticale qui le restera sauf si elle rencontre un obstacle (caillou) et si tu lui donnes de quoi se nourrir, elle peut faire 80 cm de long en 6 mois...> Problème pour la transplantation...

    J'aime bien l'idée d'avoir des arbres pionniers
    Qu'appelles-tu un arbre pionnier??? Un arbre bien représentatif de la région et bien acclimaté...

    J'en reviens aux 30000 arbres par jour >>> 30 000 godets avec environ 1 kg de bonne terre > C'est 30000 kg ou 30 tonnes, c'est un camion qu'il te faut pour emmener tes plants d'arbustes.... Idem pour les bouteilles d'eau...
    D'ailleurs si personne ne les remplit par la suite... 15 jours... C'est peanuts comme durée...
    A+

  23. #22
    Touche-à-tout

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Bonjour,

    L'idée est excellente, d'autant plus qu'elle est déjà appliquée avec succès.
    Le projet est intéressant mais est encore loin d'être défini et de nombreux points restent en suspens:
    Quel lieu à reboiser ?
    Quelle structure sur place ?
    Quel type de coopération avec les autorités/populations locales ?
    Quel financement pour les fournitures et salaires ?
    Quel suivi à court/moyen/long termes ?
    Quel support technique (tant bio que mécanique) ?
    Quelle sécurité ?
    Entre autres questions...

    Commencer par les recherches et l'expérimentation me paraît donc très raisonnable.
    Pour ce qui est de la sélection des espèces, il faut consulter des biologistes et agronomes connaissant le terrain visé. Pour les méthodes de plantation, les plus performantes restent celles de l'agriculture. Quitte à utiliser un engin motorisé, un tracteur agricole avec le bon accessoire ne devrait pas être écarté de la réflexion. Pour le charbon, il y aurait matière à en trouver sur les parcelles déboisées par le feu.

    Le premier point à déterminer est la finalité de ce reboisement. Est-ce pour reconstituer de la forêt primaire ou est-ce pour donner un moyen de subsistance aux populations ? Car selon les emplacements, il y aurait matière à une exploitation raisonnée assurant un revenu régulier grâce à une culture fixe non expansive (sans préjudice à la reconstitution de foret primaire, les deux peuvent certainement coexister). Le but étant de sensibiliser à l'utilisation intelligente des sols.
    C'est un ensemble: si le déboisement était fait intelligemment, il générerait déjà des revenus et indurait donc la nécessité de renouvellement de la ressource, donc reboisement. La démarche est radicalement différente du déboisement par le feu, de la culture flash et de l'abandon du terrain.

    Un autre point, qui a été mentionné dans ce sujet mais pas développé: l'action des animaux. Ils peuvent apporter leur contribution mais aussi des destructions. Il y a aussi les contraintes parasitaires et les maladies qu'il faudra prévoir et savoir traiter.

    Planter c'est bien, mais il faudra aussi pouvoir évaluer le résultat, ce qui requiert un suivi régulier. Si ce n'est en personne, il faudra déléguer cette tâche, former les personnes, leur donner les moyens de le faire... Une très grosse préparation à faire avant de risquer de perdre ses efforts.

    Pour finir, je ne peux que recommander de ne choisir que des solutions les plus simples possibles. Tarières, engins à chenilles, c'est de la mécanique, il faut carburant, pièces détachées, outillage, compétences, ça complique. Les premiers messages parlaient de transport du matériel à dos d'homme, rien de plus fiable et de capable d'accèder aux endroits difficiles !
    A l'inverse, toute technique qui peut améliorer la survivabilité engendre d'autres besoins, d'autres coûts, qui se traduiront par moins de plantations.
    Je pense que même s'il est indispensable de profiter de l'expérience des autres initiatives, il ne faut pas brûler les étapes et commencer avec les recettes les plus simples et qui ont fait leur preuves.

    Très beau projet en tout cas, que je soutiens moralement, j'ai déjà eu l'occasion de participer à ce genre de réflexions dans un autre sujet de ce forum, mais beaucoup moins loin, dans des circonstances différentes.

    Cordialement,
    Nicolas.

  24. #23
    Nicolas321

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Salut Amaty,

    En règle générale, la graine développe une racine verticale qui le restera sauf si elle rencontre un obstacle (caillou) et si tu lui donnes de quoi se nourrir, elle peut faire 80 cm de long en 6 mois...> Problème pour la transplantation...
    Je parlais des graines que l'on fait pousser en serre. De ce que j'ai lu les racines developpent une forme qui depend de la forme du pot dans lequel la graine est plantee. Si le pot est cubique la racine sera moins allongee que si le pot est allonge.

    Lors de la transplantation un racine plus allongee est meilleure car elle permet d'aller plus en profondeur.


    Qu'appelles-tu un arbre pionnier??? Un arbre bien représentatif de la région et bien acclimaté...
    Non ce n'est pas ce que je veux dire.

    L'idee d'un arbre pionier est que je planterais un arbre tous les 100 metres au lieu de tous les 10 metres. Donc je ne planterais qu'un centieme des arbres. Il me servirait a repeupler les 100 metres environnement beaucoup plus facilement 15-20 ans plus tard quand il ferait ses graines, parce que 1) il rependrait ses graines lui-meme dans un certain rayon autour, et 2) je pourrais trouver un moyen de balancer les graines qu'il ferait dans un rayon de 50-100 metres a partir de la position de l'arbre.

    Ce qu'il faut pour cela, c'est trouver un moyen de recolter les graines de l'arbre facilement, genre avec un filet, et les balancer avec un genre de canon a air comprimer. 15 minutes par arbre max. Je ferais ca 2-3 annees de suite et ca suffirait a faire pousser les 99 autres arbres.

    Si mon programme de reforestation a pour but de replanter 10 sortes d'arbre, je ferais initialement des rangees d'arbre pioniers tous les 100 metres. Chaque rangee aurait un arbre tous les 10 metres en alternant les especes.


    J'en reviens aux 30000 arbres par jour >>> 30 000 godets avec environ 1 kg de bonne terre > C'est 30000 kg ou 30 tonnes, c'est un camion qu'il te faut pour emmener tes plants d'arbustes....
    C'est pour cela que je me demande si l'idee d'emener de la terre est une bonne idee. C'est trop lourd. Il faut utiliser la terre sur place.

    Idem pour les bouteilles d'eau...
    Il me semble que l'eau est le plus important pour faire survivre la plante. Si l'eau est distillee a la plante en genre 2 semaines, ca aiderait pas mal la plante a survire au debut. Ensuite la bouteille utiliserait l'eau de pluie.

    Ceci etant dit, je ne compte pas planter 30000 arbres par jour avec juste un pick up. A raison de 30 secondes par trou, ca ferait 120/h, soit 1000/jour. 1000/j multiplie par 300 jours par an = 300000/an. C'est largement suffisant pour commencer.


    D'ailleurs si personne ne les remplit par la suite... 15 jours... C'est peanuts comme durée...
    Ben ca serait deja pas mal si je combine cela a un carton ou un plastique pour garder le sol humide. J'ai aussi eu d'autres idees de combiner plusieurs bouteilles ou de mettre 2 bouteilles autour de la plante avec un ecoulement sur 30 jours disons.

    Je pense de plus en plus a utiliser du materiel recycle et si possible que je pourrais reutiliser, sinon ca serait trop cher.

    A+
    Dernière modification par Nicolas321 ; 16/02/2013 à 16h10.

  25. #24
    Nicolas321

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Citation Envoyé par Touche-à-tout Voir le message
    Bonjour,

    L'idée est excellente, d'autant plus qu'elle est déjà appliquée avec succès.
    Le projet est intéressant mais est encore loin d'être défini et de nombreux points restent en suspens:
    Quel lieu à reboiser ?
    Quelle structure sur place ?
    Quel type de coopération avec les autorités/populations locales ?
    Quel financement pour les fournitures et salaires ?
    Quel suivi à court/moyen/long termes ?
    Quel support technique (tant bio que mécanique) ?
    Quelle sécurité ?
    Entre autres questions...

    Commencer par les recherches et l'expérimentation me paraît donc très raisonnable.
    Pour ce qui est de la sélection des espèces, il faut consulter des biologistes et agronomes connaissant le terrain visé. Pour les méthodes de plantation, les plus performantes restent celles de l'agriculture. Quitte à utiliser un engin motorisé, un tracteur agricole avec le bon accessoire ne devrait pas être écarté de la réflexion. Pour le charbon, il y aurait matière à en trouver sur les parcelles déboisées par le feu.

    Le premier point à déterminer est la finalité de ce reboisement. Est-ce pour reconstituer de la forêt primaire ou est-ce pour donner un moyen de subsistance aux populations ? Car selon les emplacements, il y aurait matière à une exploitation raisonnée assurant un revenu régulier grâce à une culture fixe non expansive (sans préjudice à la reconstitution de foret primaire, les deux peuvent certainement coexister). Le but étant de sensibiliser à l'utilisation intelligente des sols.
    C'est un ensemble: si le déboisement était fait intelligemment, il générerait déjà des revenus et indurait donc la nécessité de renouvellement de la ressource, donc reboisement. La démarche est radicalement différente du déboisement par le feu, de la culture flash et de l'abandon du terrain.

    Un autre point, qui a été mentionné dans ce sujet mais pas développé: l'action des animaux. Ils peuvent apporter leur contribution mais aussi des destructions. Il y a aussi les contraintes parasitaires et les maladies qu'il faudra prévoir et savoir traiter.

    Planter c'est bien, mais il faudra aussi pouvoir évaluer le résultat, ce qui requiert un suivi régulier. Si ce n'est en personne, il faudra déléguer cette tâche, former les personnes, leur donner les moyens de le faire... Une très grosse préparation à faire avant de risquer de perdre ses efforts.

    Pour finir, je ne peux que recommander de ne choisir que des solutions les plus simples possibles. Tarières, engins à chenilles, c'est de la mécanique, il faut carburant, pièces détachées, outillage, compétences, ça complique. Les premiers messages parlaient de transport du matériel à dos d'homme, rien de plus fiable et de capable d'accèder aux endroits difficiles !
    A l'inverse, toute technique qui peut améliorer la survivabilité engendre d'autres besoins, d'autres coûts, qui se traduiront par moins de plantations.
    Je pense que même s'il est indispensable de profiter de l'expérience des autres initiatives, il ne faut pas brûler les étapes et commencer avec les recettes les plus simples et qui ont fait leur preuves.

    Très beau projet en tout cas, que je soutiens moralement, j'ai déjà eu l'occasion de participer à ce genre de réflexions dans un autre sujet de ce forum, mais beaucoup moins loin, dans des circonstances différentes.

    Cordialement,
    Nicolas.
    Bonjour Touche-à-tout,

    Merci de ton soutien.

    Le but de mon projet est avant tout de regenerer les ecosystemes tout en faisant travailler les populations pauvres, et d'absorber du carbone par la meme occasion. Il est important d'impliquer la population locale, y compris les jeunes pour qu'elle ait a coeur de prendre soin de cet ecosysteme regenere.

    Cela dit, je planterais quand meme quelques arbres fruitiers pour ma propre consommation ou la petite communaute que je creerais. Il faudrait reduire tous nos couts au minimum et etre le plus autonome possible.

    Ca serait beaucoup mieux si je travaillais avec un biologiste sur place parce que oui en effet je crains de faire des erreurs grossieres qui reduiraient a neant tous mes efforts. Il pourrait aussi me renseigner sur les rouages du pays, la paperasse, les zones a reboiser, etc...

    J'imagine que ca prendrait longtemps pour que l'ecosysteme se regenere completement, genre 100 ans. Planter les arbres serait la premiere etape. Cette plantation d'arbres serviraient initialement de zone tampon entre les ecosystemes naturels existants et les zones habitees.

    Aussi il faudrait que je cree une fondation afin de collecter de l'argent, avec un site web et en utilisant les reseaux sociaux.

    Concernant le pays vise, je vais peut-etre partir en prospection cet ete en Amerique centrale et latine et je pense peut-etre travailler comme benevole pour des projets existants. J'ai beaucoup a apprendre. Avec cette experience, j'aurais deja une meilleure idee de la validite de certaines de mes idees.

    J'essayerais d'utiliser le moins de mecanique possible, mais un pickup aurait beaucoup d'avantage, il pourrait tirer une ou plusieurs tarieres, emporter les arbustes a planter et le materiel a mettre autour de l'arbre etc... Sinon je suis tres limite dans ce que je peux faire, surtout pour les regions un peu reculees.

    Mais tu as raison, il faut commencer doucement et se mefier des couts caches. Je pourrais commencer avec des regions faciles d'acces a pied ou tout pourrait etre fait a la main.

    Au plaisir,
    Nicolas.

  26. #25
    invite58706596

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Bonjour Touche-à-tout,

    L'idée est excellente, d'autant plus qu'elle est déjà appliquée avec succès.
    Bien d'accord avec toi...

    Est-ce pour reconstituer de la forêt primaire ou est-ce pour donner un moyen de subsistance aux populations ?
    Oui, j'ai vu cela dans un reportage (TV) où les cacaoyers sont abrités du soleil par des palmiers si je me souviens bien...
    Là c'est vraiment une occupation intelligente des sols...

    Bonjour Nicolas321,
    Pour les graines, jetés sur le sol, les fourmis, les oiseaux, les animaux comme les chèvres (gland de chênes, châtaignes, etc) auront vite transformé tes efforts à néant...
    Utilisation d'une pioche avec un manche creux et une réserve de graines : Ceci peut être valable pour les terrains sableux... Une commande au niveau de la main délivrant quelques graines qui tombent dans le sillon réalisé par la pioche que l'on tire tranquillement...
    Je suis bien d'accord avec Touche-à tout, des outils simples... Ne pas penser à la mécanisation industrielle...

    Idem pour l'organisation...
    1 ouvrier fait les trous en emmenant 20 arbustes à planter qu'il déposera au 21ème trou
    1 ouvrier met en terre 1 arbuste à chaque trou en emmenant 20 arbustes également...
    1 ouvrier réalise un paillage en emmenant un sac de paillage...
    Tu imagines 3 x 50 ouvriers soit 50 x 10 m = 500 m de largeur
    40 arbres multipliés par 10 m = 400 m de long
    Soit 20 hectares plantés de 1200 arbres en 2 minutes x 40 arbres/planteur = 80 min ou 1h20...
    3 séries le matin et 3 séries l'après-midi (enfin 6 par jour suivant la T°), le temps restant pour approvisionnement des arbustes...
    Cela donne une idée de l'organisation... En final, tu seras plus confronté avec le transport des personnes et des godets qu'avec le système de plantation...
    Au bout du 10ème jour, tu sera 500 m x 10 jours = 5 km de point de chute, au bout d'un mois, 15 km...
    Un arbre tous les 10 m... Cela fait 10 m de circonférence par arbre pour le développement... Cela peut être correct suivant le type d'arbre...

    Paillage... J'avais essayé de pailler avec l'herbe de tonte... Cela s'est soldé par un échec... L'herbe se tasse et fait une couche étanche qui entraîne des moisissures néfastes pour les plantations... Depuis je pratique un mélange, feuilles, tontes, branches, brindilles...
    Ce paillage est efficace et c'est celui qui se rapproche le plus de la couche d'humus des forêts qui se passent par ailleurs d'arrosage, de traitement (pesticide, désherbant), d'engrais...
    A+

  27. #26
    Touche-à-tout

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Bonjour,

    Les espèces pionières sont celles qui peuvent occuper seules un terrain puis permettre ensuite à d'autres espèces de s'implanter en leur offrant un abri, un support.
    Là où l'implication d'un biologiste ET d'un agronome est nécessaire, c'est qu'il faut s'assurer de la compatibilité des espèces implantées et de leur diversité pour que les autres espèces, invitées ou arrivant naturellement s'intègrent sans trop de problèmes.

    Un autre élément, non abordé jusqu'ici est la faune, qui a un rôle a jouer. Le reboisement implique un sol en bon état, stabilisé par un couvert végétal minimum. Ce sont des herbes le plus souvent, mais ce n'est pas suffisant. Des fleurs ont l'avantage d'attirer ds insectes qui font le transert des pollens de certaines espèces. Les insectes attirent ensuite de petits prédateurs qui se cachent dans les herbes, eux-mêmes en attirant d'autres. Bref, c'est tout un écosystème qu'il faut favoriser et surveiller pour éviter des disparitions ou proliférations anarchiques.
    Une piste est la "jachère fleurie", dévelopée par les fédérations de chasse pour entretenir la chaîne alimentaire du gibier, et qui commence donc par le semis de compositions florales. Ces jachères fleuries sont utilisées dans les champs, mais aussi dans les zones de transition entre milieux ruraux et urbanisés. J'en ai déjà appliqué plusieurs fois, ça se fait à la volée et les pertes sont parfaitement acceptable car le développement des fleurs se fait plutôt bien et persiste même un peu de lui-même ensuite.
    Pour le semis de graines, que ce soit d'arbres ou de fleurs, sur des étendues de c genre, les canons à air comprimé ne suffiront probablement pas et je verrai plutôt l'usage d'un ULM, qui permettrait non seulement d'essaimer très facilement, mais aussi de faire la surveillance et l'évaluation.

    Je suis un peu gêné par le coup des bouteilles en plastique. Ce matériau n'a tout simplement rien à faire là et plutôt qu'un carré de carton, je verrai plutôt une sorte de chapeu chinois à l'envers qui formerait un collecteur de précipitations. La cuvette dans le sol peut facilement être réalisée avec une tarière sur laquelle on ajoute un fer au bon endroit. Le carton maintient la terre et empêche les herbes de venir s'implanter trop près du jeune plant. L'entonnoir ainsi formé permet de concentrer les précipitations d'une plus grande surface vers la racine "verticale" et son "tube capillaire" au charbon. Cette disposition facilite également un éventuel arrosage en évitant la dispersion de l'apport. Bon, d'accord, il faut les fabriquer ces entonnoirs, mais en cherchant un peu, il doit y avoir un moyen de le faire localement.

    Parlant d'apports, il en est d'autres natures qui découlent de la présence d'une communauté humaine. Cette communauté aura des rejets et il serait bon de les maîtriser au mieux afin d'être en capacité de les faire retourner au milieu naturel, au profit de ce dernier et non pas à son détriment. Je perle donc bien de compostage mais aussi d'épandage de boues d'épuration qui contiennent eau et nutriments assimilables par les végétaux et qu'il convient de ne pas souiller de polluants toxiques, donc surveillance des comportements.

    J'ai l'air de partir dans tous les sens comme ça, mais c'est un fait, un projet de cette envergure a plusieurs facettes et on ne peut pas partir du seul point de vue reboisement. C'est un travail d'équipe et disons-le clairement, c'est une opération lourde. Cependant, ça peut aussi attirer d'autrs projets dont la coexistence serait profitable à tous: par exemple le développement de bio-digesteurs de campagne pour traiter les effluents des personnels, de la réintroduction animale, de l'exploitation fruitière modérée, de la transformation de certains végétaux par pelletisation (quand il faudra éclairicir certains précurseurs pour aérer les essences principales), l'aide aux populations locales pour s'organiser autour du projet et en assurer la perennité lorsque l'organisation partira reboiser ailleurs, créer des structures de soin, d'enseignement...
    Les conséquences d'un tel projet peuvent être énormes et sortir largement du cadre initial. Sans compter que ça redonne une valeur à ces lieux qui pourraient bien attirer à nouveau la convoitise et qu'il faudra donc occuper durablement pour éviter les rechutes.

    C'est donc toute une réflexion à mener sur ce qui découle d'un reboisement d'envergure dans des régions non ou peu structurées. C'est aussi la recherche de partenariats très en amont pour pouvoir répondre à temps aux besoins qui pourraient surgir et ne pas pouvoir se régler sur place.

    Dernier point, et non des moindres: j'ai déjà parlé de sécurité, et ce n'est pas pour rien. Je ne parle pas uniquement de sécurité sanitaire ou de la présence d'animaux nuisibles/dangereux, mais bien de la pire espèce: l'homme ! Il ne faut pas oublier que le déboisement se fait souvent pour la culture de coca, plus rentable que la culture alimentaire, et que derrière tout ça, ce sont des individus non fréquentables. Attention donc au conflit d'intérêt...

    Désolé de m'écarter ainsi de la question initiale de la capillarité. Ce sujet serait maintenant plus à sa place en rubrique "environnement".

    Cordialement,
    Nicolas.

  28. #27
    Nicolas321

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Merci Amaty pour ton aide!

    Citation Envoyé par AMATY Voir le message

    Bonjour Nicolas321,
    Pour les graines, jetés sur le sol, les fourmis, les oiseaux, les animaux comme les chèvres (gland de chênes, châtaignes, etc) auront vite transformé tes efforts à néant...
    Utilisation d'une pioche avec un manche creux et une réserve de graines : Ceci peut être valable pour les terrains sableux... Une commande au niveau de la main délivrant quelques graines qui tombent dans le sillon réalisé par la pioche que l'on tire tranquillement...
    Comme je voyais ca, je voulais jouer sur le nombre. Si je balance 10000 graines avec 0.0025% de reussite, je fais pousser 25 arbre en moins d'une heure de travail.

    Je veux utiliser les arbres pioniers pour accelerer la regeneration naturelle de la foret autour d'eux.


    Je suis bien d'accord avec Touche-à tout, des outils simples... Ne pas penser à la mécanisation industrielle...

    Idem pour l'organisation...
    1 ouvrier fait les trous en emmenant 20 arbustes à planter qu'il déposera au 21ème trou
    1 ouvrier met en terre 1 arbuste à chaque trou en emmenant 20 arbustes également...
    1 ouvrier réalise un paillage en emmenant un sac de paillage...
    Tu imagines 3 x 50 ouvriers soit 50 x 10 m = 500 m de largeur
    40 arbres multipliés par 10 m = 400 m de long
    Soit 20 hectares plantés de 1200 arbres en 2 minutes x 40 arbres/planteur = 80 min ou 1h20...
    3 séries le matin et 3 séries l'après-midi (enfin 6 par jour suivant la T°), le temps restant pour approvisionnement des arbustes...
    Cela donne une idée de l'organisation... En final, tu seras plus confronté avec le transport des personnes et des godets qu'avec le système de plantation...
    Au bout du 10ème jour, tu sera 500 m x 10 jours = 5 km de point de chute, au bout d'un mois, 15 km...
    Un arbre tous les 10 m... Cela fait 10 m de circonférence par arbre pour le développement... Cela peut être correct suivant le type d'arbre...
    Il me semble que tes chiffres sont beaucoup trop optimistes. Cela prendrait beaucoup plus de temps que 2 minutes par trou. Compte deja le temps de marche des ouvriers: 10 seconde pour 10 metresx3 ouvriers = 30 secondes pour un arbre. Si tu rajoutes le temps de retour 30 secondes aussi, soit 1 minute.

    Creuser le trou a la main serait long aussi, je dirais 2 minutes, a moins que le gars n'emporte une tariere portable, auquel cas 1) il est mieux d'etre en forme et 2) il ne peut plus emporter les arbres.

    De plus il faudrait pas mal de paillage pour avoir un bon effet. J'ai regarde hier au magasin de renovation: 3 euros pour un sac. Tu ne ferais probablement pas plus de 10 arbres avec ton sac.

    Du plus avec ton plan tu n'as que ton paillage pour essayer de maintenir l'eau, pas de terreau, de charbon, de bouteille d'eau... Est-ce que ca serait suffisant pour faire survivre les arbres?

    En conclusion, Amaty, tes chiffres sont trop optimistes, et, meme en faisant du mieux qu'on peut, ton exemple montre les limitations si on n'a aucun moyen de transport tout-terrain.

    Paillage... J'avais essayé de pailler avec l'herbe de tonte... Cela s'est soldé par un échec... L'herbe se tasse et fait une couche étanche qui entraîne des moisissures néfastes pour les plantations... Depuis je pratique un mélange, feuilles, tontes, branches, brindilles...
    Ce paillage est efficace et c'est celui qui se rapproche le plus de la couche d'humus des forêts qui se passent par ailleurs d'arrosage, de traitement (pesticide, désherbant), d'engrais...
    A+
    Si il y a un moyen tres peu cher de faire son propre paillage, pourquoi pas? Mais est-ce qu'un carton blanc pour reflechir la lumiere ne reviendrait beaucoup moins cher pour le meme effet? Je pourrais me debrouiller pour l'avoir pour quelques centimes.

    A+.

  29. #28
    Nicolas321

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Bonjour Touche-a-tout, et merci pour ton aide.


    Citation Envoyé par Touche-à-tout Voir le message
    Bonjour,

    Les espèces pionières sont celles qui peuvent occuper seules un terrain puis permettre ensuite à d'autres espèces de s'implanter en leur offrant un abri, un support.
    Ne serait-il pas possible d'aider les arbres qui ont besoin d'ombre avec un petit kit ( carton + bouteille ( qui serait recuperee plus tard ) + terreau ) qui leur assurerait un minimum d'apport en eau? Ca permettrait au moins a l'arbre de survivre en attendant que l'arbre plus grand lui fasse de l'ombre.

    L'arbre qui a besoin d'ombre pourrait aussi etre plante a disons 2-3 metres de l'autre pour qu'il ait de l'ombre plus rapidement.


    Là où l'implication d'un biologiste ET d'un agronome est nécessaire, c'est qu'il faut s'assurer de la compatibilité des espèces implantées et de leur diversité pour que les autres espèces, invitées ou arrivant naturellement s'intègrent sans trop de problèmes.
    Pour trouver ces personnes sur place, peut-etre que je pourrais contacter les universite, peut-etre les professeurs de biologie d'ecole secondaire.

    Un autre élément, non abordé jusqu'ici est la faune, qui a un rôle a jouer. Le reboisement implique un sol en bon état, stabilisé par un couvert végétal minimum. Ce sont des herbes le plus souvent, mais ce n'est pas suffisant. Des fleurs ont l'avantage d'attirer ds insectes qui font le transert des pollens de certaines espèces. Les insectes attirent ensuite de petits prédateurs qui se cachent dans les herbes, eux-mêmes en attirant d'autres. Bref, c'est tout un écosystème qu'il faut favoriser et surveiller pour éviter des disparitions ou proliférations anarchiques.
    Une piste est la "jachère fleurie", dévelopée par les fédérations de chasse pour entretenir la chaîne alimentaire du gibier, et qui commence donc par le semis de compositions florales. Ces jachères fleuries sont utilisées dans les champs, mais aussi dans les zones de transition entre milieux ruraux et urbanisés. J'en ai déjà appliqué plusieurs fois, ça se fait à la volée et les pertes sont parfaitement acceptable car le développement des fleurs se fait plutôt bien et persiste même un peu de lui-même ensuite.
    Combien de temps cela prend-il pour obtenir ce couvert minimum? As-tu une idee du cout de la technique de la jachere fleurie?


    Pour le semis de graines, que ce soit d'arbres ou de fleurs, sur des étendues de c genre, les canons à air comprimé ne suffiront probablement pas et je verrai plutôt l'usage d'un ULM, qui permettrait non seulement d'essaimer très facilement, mais aussi de faire la surveillance et l'évaluation.
    A ce niveau la, j'imagine que cela dependrait du terrain. Y a-t-il beaucoup de sentiers accessibles facilement? Est-il possible de recuperer les graines des arbres pioniers avec un genre un filet, ce qui permettrait d'eviter d'amener les graines a chaque fois? Les ouvriers resteraient-ils dans un campement mobile?

    Sinon la voie aerienne est probablement la meilleure.

    Je pensais aussi dans mon idee essayer d'accelerer au maximum la regeneration naturelle de la foret a partir des arbres pioniers. Par exemple je planterais 1 arbre sur 10, et ensuite j'aiderias la survie des petits arbres qui poussaient autour des arbres pioniers. Cela couterait beaucoup moins cher que de les planter tous.


    Je suis un peu gêné par le coup des bouteilles en plastique. Ce matériau n'a tout simplement rien à faire là et plutôt qu'un carré de carton, je verrai plutôt une sorte de chapeu chinois à l'envers qui formerait un collecteur de précipitations. La cuvette dans le sol peut facilement être réalisée avec une tarière sur laquelle on ajoute un fer au bon endroit. Le carton maintient la terre et empêche les herbes de venir s'implanter trop près du jeune plant. L'entonnoir ainsi formé permet de concentrer les précipitations d'une plus grande surface vers la racine "verticale" et son "tube capillaire" au charbon. Cette disposition facilite également un éventuel arrosage en évitant la dispersion de l'apport. Bon, d'accord, il faut les fabriquer ces entonnoirs, mais en cherchant un peu, il doit y avoir un moyen de le faire localement.
    Bonne idee, mais cette cuvette n'inonderait-elle pas la plante et l'eau ne s'evaporerait-elle pas avant d'etre absorbee?

    J'avais pense a un genre de kit en plastique en forme de cone inverse qui recolterait l'eau dans une bouteille enterree le long de la racine, avec un petit clapet pour limiter l'evaporation. Le kit pourrait etre reutilise 10-20 fois. Peut-etre que si je pouvais faire fabriquer ce morceau de plastique pour genre 2 euros ca vaudrait la peine. Je ne pensais pas laisser la bouteille sur place.

    Le charbon pourrait etre une bonne idee si on peut l'avoir gratuit.


    Parlant d'apports, il en est d'autres natures qui découlent de la présence d'une communauté humaine. Cette communauté aura des rejets et il serait bon de les maîtriser au mieux afin d'être en capacité de les faire retourner au milieu naturel, au profit de ce dernier et non pas à son détriment. Je perle donc bien de compostage mais aussi d'épandage de boues d'épuration qui contiennent eau et nutriments assimilables par les végétaux et qu'il convient de ne pas souiller de polluants toxiques, donc surveillance des comportements.
    Ca fait beaucoup de choses a penser, mais cela pourrait se mettre en place progressivement. Je garderais cela simple quand meme car ce n'est pas le but principal du projet.

    Peut-etre une idee serait d'avoir une equipe completement mobile avec juste un terrain agricole. Un terrain agricole est bien moins cher qu'un terrain constructible. Une personne resterait sur place pour s'occuper des serres. Elle pourrait aussi s'occuper d'un jardin pour la communaute et recolter les fruits des arbres fruitiers, pendant que le reste de l'equipe serait parti pour une semaine avec le materiel sur des remorques.


    J'ai l'air de partir dans tous les sens comme ça, mais c'est un fait, un projet de cette envergure a plusieurs facettes et on ne peut pas partir du seul point de vue reboisement. C'est un travail d'équipe et disons-le clairement, c'est une opération lourde. Cependant, ça peut aussi attirer d'autrs projets dont la coexistence serait profitable à tous: par exemple le développement de bio-digesteurs de campagne pour traiter les effluents des personnels, de la réintroduction animale, de l'exploitation fruitière modérée, de la transformation de certains végétaux par pelletisation (quand il faudra éclairicir certains précurseurs pour aérer les essences principales), l'aide aux populations locales pour s'organiser autour du projet et en assurer la perennité lorsque l'organisation partira reboiser ailleurs, créer des structures de soin, d'enseignement...
    Les conséquences d'un tel projet peuvent être énormes et sortir largement du cadre initial. Sans compter que ça redonne une valeur à ces lieux qui pourraient bien attirer à nouveau la convoitise et qu'il faudra donc occuper durablement pour éviter les rechutes.
    Ca fait beaucoup de choses effectivement. J'aimerais aussi impliquer les jeunes. Peut-etre organiser des sorties scolaires une journee par semaine d'ecole en ecole pour aller planter. Les enfants aiment le plein air et la nature ca c'est sur. Ca ferait de la main d'oeuvre a moindre cout et ca leur donnerait le gout de proteger l'environnement.


    C'est donc toute une réflexion à mener sur ce qui découle d'un reboisement d'envergure dans des régions non ou peu structurées. C'est aussi la recherche de partenariats très en amont pour pouvoir répondre à temps aux besoins qui pourraient surgir et ne pas pouvoir se régler sur place.
    Dernier point, et non des moindres: j'ai déjà parlé de sécurité, et ce n'est pas pour rien. Je ne parle pas uniquement de sécurité sanitaire ou de la présence d'animaux nuisibles/dangereux, mais bien de la pire espèce: l'homme ! Il ne faut pas oublier que le déboisement se fait souvent pour la culture de coca, plus rentable que la culture alimentaire, et que derrière tout ça, ce sont des individus non fréquentables. Attention donc au conflit d'intérêt...

    Désolé de m'écarter ainsi de la question initiale de la capillarité. Ce sujet serait maintenant plus à sa place en rubrique "environnement".
    Il faut choisir un pays avec un bas taux de criminalite. La Colombie ca sera pour plus tard...

    Cela fait enormement de choses a penser, et je doute que je sois de taille a affronter tout cela tout seul. C'est pour cela qu'il faut que je me fasse des contacts, peut etre dans les fondations deja sur le terrain et les ONG.

    Je vais continuer a reflechir a tout cela mais je mesure l'ampleur de la tache. Si j'en conclus que c'est vraiment trop complique je me contenterais de participer a des programmes existants.

    Une derniere remarque, concernant le vehicule, peut-etre qu'un vehicule comme celui-ci serait pas mal sans etre trop couteux et complique, avec une tariere a l'arriere + 50 kg de stock pour les planteurs. Ca permettrait d'aller deja beaucoup plus en profondeur dans la cambrousse.
    http://www.soucy-track.com/produits/.../st-090/photos

    Merci encore,
    Nicolas.

  30. #29
    Touche-à-tout

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Bonjour,

    Je réponds en condensé:

    - Kits de protection.
    Ce sont en fait les espèces pionnières qui jouent ce rôle. Elles occupent le terrain facilement car choisies pour leur aptitude à le faire, et ce n'est qu'une fois leur implantation réussie que les espèces définitives sont mises en place. La protection offerte n'est pas que l'ombre, c'est aussi une protection contre le vent, contre l'érosion du sol, c'est le redémarrage du cycle des oligo-éléments, c'est aussi une protection (relative) contre le piétinement de troupeaux...
    Vient le jour où les espèces pionnières ne sont plus utiles et sont tout simplement enlevées par abattage sélectif pour laisser la place aux espèces souhaitées qui peuvent alors se débrouiller seules. Il peut se passer pas mal de temps avant d'en arriver là. Entre temps, il faut surveiller régulièrement toute apparition de maladie ou infestation parasitaire et traiter immédiatement en cas de problème.
    Le problème avec un kit en plastique ou carton, c'est que c'est un surcoût, en finance, en poids, en temps, et que que sa durée de vie/fiabilité/efficacité ne vuadra jamais celle des espèces pionnières.

    - Personnels compétents.
    Les universités sont effectivement les meilleurs endroits où chercher les connaissances et relations avec des programmes existants. Ou alors pour proposer un terrain d'expérimentation et de suivi de telle ou telle technique nouvelle. Les universitaires sont en étroite collaboration avec les semenciers et les partenariats sont fréquents, pouvant déboucher sur du mécénat. bon, la chose n'est pas gagnée, mais qui ne tente rien... n'a rien.
    A mon avis, il faut commencer par chercher les universités intervenant dans le domaine, savoir qui fait quoi, qui pourrait être intéressé ou pourrait proposer quelque chose.

    - Couvert végétal de base.
    Les graminées ont tendance à coloniser rapidement le moindre terrain propice à leur développement, le vent transportant leurs graines partout. Malheureusement, elles ont tendance à étouffer les autres espèces et il ne faut donc pas les laisser trop s'installer si on veut reboiser à partir de graines ou de très jeunes plants qui seront vite dépassés.
    Je n'ai aucune idée du coût des jachères fleuries, les graines que j'utilise me sont fournies gratuitement par une communauté d'agglomération. Mais ça se trouve dans le commerce et c'est là que les partenariats avec les semenciers sont utiles !
    Le couvert minimum, c'est quand le sol est fixé partout par des racines et n'est plus "lessivable" par la première pluie venue. Une parcelle abandonnée après brûlis et culture est très fragile de ce côté là et la recolonisation rapide est plus que souhaitable.

    Concernant l'éventuelle récupération des graines des arbres, c'est à mon avis trop chronophage, il y a déjà bien assez de travail comme ça. A la limite, la récolte de certains fruits serait préférable, si la faune ne s'en occupe pas avant. La faune est d'ailleurs à surveiller de près, car certaines espèces animales se nourrisent de jeunes pousses et ralentissent donc la croissance ou pire si l'équilibre est rompu.

    - Kit d'irrigation.
    Bouteille trop fragile, clapet trop sujet à obstruction, à proscrire.
    La simple cuvette en terre est couramment utilisée en espaces verts et fonctionne très bien sans autre artifice. Mais c'est pour un climat tempéré et avec un entretien régulier. Le coup du "carton" (entre guillements car le carton a une durée de vie plutôt courte) est surtout là pour éviter l'étouffement par les graminées. Risque de noyer les plants, uniquement si la terre est imperméable, ce qui n'est pas très favorable de toute façon. Evaporation: la colonne de charbon fonctionne dans les deux sens et draine cette eau en profondeur... La technique complémentaire utilisée en espaces verts est d'enterrer un bout de drain qui emmène l'eau vers les racines, à l'abri de la lumière. La solution me paraît être un hybride de plusieurs techniques complémentaires, je vais travailler là-dessus.



    Quoi qu'il en soit, pour être crédible, il faut avoir une certaine expérience, sans quoi on risque d'être bouffé par son projet, par les autres intervenants, par la difficulté. Il me semble plus raisonnable d'expérimenter la technique en local, puis d'aller un peu plus loin en rajoutant progressivement de la difficulté pour valider chaque étape. Seule une démarche très "carrée" peut attirer l'attention et l'intérêt de partenaires institutionnels et vouloir débarquer direct sur un terrain étranger pourrait faire peur...
    S'attaquer à une parcelle-test à portée me paraît une base de départ assez saine pour tester différentes variantes, quantifier de manière fiable et démontrer physiquement les résultats.

    Le dernier problème non abordé, c'est l'implication personnelle.
    Il faut avoir les moyens de se lancer dans une telle aventure. Il faut se déplacer, se loger, se nourrir, se soigner, s'équiper. Et si on passe tout son temps à planter, on n'a pas de revenus...

    Cordialement,
    Nicolas.

  31. #30
    Nicolas321

    Re : Comment faire monter l'eau capillaire.

    Bonjour Nicolas,

    Merci de tes conseils percieux.

    Citation Envoyé par Touche-à-tout Voir le message
    Bonjour,

    Je réponds en condensé:

    - Kits de protection.
    Ce sont en fait les espèces pionnières qui jouent ce rôle. Elles occupent le terrain facilement car choisies pour leur aptitude à le faire, et ce n'est qu'une fois leur implantation réussie que les espèces définitives sont mises en place. La protection offerte n'est pas que l'ombre, c'est aussi une protection contre le vent, contre l'érosion du sol, c'est le redémarrage du cycle des oligo-éléments, c'est aussi une protection (relative) contre le piétinement de troupeaux...
    Vient le jour où les espèces pionnières ne sont plus utiles et sont tout simplement enlevées par abattage sélectif pour laisser la place aux espèces souhaitées qui peuvent alors se débrouiller seules. Il peut se passer pas mal de temps avant d'en arriver là. Entre temps, il faut surveiller régulièrement toute apparition de maladie ou infestation parasitaire et traiter immédiatement en cas de problème.
    Le problème avec un kit en plastique ou carton, c'est que c'est un surcoût, en finance, en poids, en temps, et que que sa durée de vie/fiabilité/efficacité ne vuadra jamais celle des espèces pionnières.
    Peut-etre a ce moment la que je pourrais planter des bosquets d'une dizaine d'arbres. Je commence avec 3-4 arbres pionniers, puis j'introduis a l'ombre 5-6 arbres de quelques especes differentes quelques annees plus tard.

    Je pourrais planter ces bosquets tous les 200 metres environ, et les utiliser comme source d'arbustes a transplanter dans les 100 metres environnants. Avec un genre de marteau-piqueur muni d'un pic special en forme de pelle, je pourrais rapidement extraire les arbustes du sol a la base de mon bosquet.

    - Personnels compétents.
    Les universités sont effectivement les meilleurs endroits où chercher les connaissances et relations avec des programmes existants. Ou alors pour proposer un terrain d'expérimentation et de suivi de telle ou telle technique nouvelle. Les universitaires sont en étroite collaboration avec les semenciers et les partenariats sont fréquents, pouvant déboucher sur du mécénat. bon, la chose n'est pas gagnée, mais qui ne tente rien... n'a rien.
    A mon avis, il faut commencer par chercher les universités intervenant dans le domaine, savoir qui fait quoi, qui pourrait être intéressé ou pourrait proposer quelque chose.
    Peut-etre que certains de ces universitaires auraient deja travaille sur de tels projet, auquel cas ils pourraient etre la cle de mon succes. Si un biologiste m'aide cela augmenterait ma credibilite egalement aupres des autorites ( populations, municipalites, etc... ).

    - Couvert végétal de base.
    Les graminées ont tendance à coloniser rapidement le moindre terrain propice à leur développement, le vent transportant leurs graines partout. Malheureusement, elles ont tendance à étouffer les autres espèces et il ne faut donc pas les laisser trop s'installer si on veut reboiser à partir de graines ou de très jeunes plants qui seront vite dépassés.
    Je n'ai aucune idée du coût des jachères fleuries, les graines que j'utilise me sont fournies gratuitement par une communauté d'agglomération. Mais ça se trouve dans le commerce et c'est là que les partenariats avec les semenciers sont utiles !
    Le couvert minimum, c'est quand le sol est fixé partout par des racines et n'est plus "lessivable" par la première pluie venue. Une parcelle abandonnée après brûlis et culture est très fragile de ce côté là et la recolonisation rapide est plus que souhaitable.
    La c'est assez technique. Quel fleurs prendre, quelle quantite rependre, etc... Ca pourrait etre un plus mais ca ajoute de la complexite, du temps et du cout. Mmh je ne sais pas trop a ce niveau la, c'est a voir.


    Concernant l'éventuelle récupération des graines des arbres, c'est à mon avis trop chronophage, il y a déjà bien assez de travail comme ça. A la limite, la récolte de certains fruits serait préférable, si la faune ne s'en occupe pas avant. La faune est d'ailleurs à surveiller de près, car certaines espèces animales se nourrisent de jeunes pousses et ralentissent donc la croissance ou pire si l'équilibre est rompu.
    Concernant mon idee de filets, je me suis renseigne pour un filet de peche fabrique en Chine. C'est trop cher pour ce que je voulais faire.

    Par contre une idee que j'avais etait une plantation dediee a la collecte de graines. Par exemple, j'aurais 10 carres de 10 especes avec 50 arbres par espece. Je mettrais des filets pour collecter les graines, qui tomberaient directement dans un sot. Le sot serait sur une palette que j'irais chercher avec un lift. Il y aurait besoin d'un minimum de main d'oeuvre pour gerer cette plantation et j'aurais les graines pour quasiment rien.


    - Kit d'irrigation.
    Bouteille trop fragile, clapet trop sujet à obstruction, à proscrire.
    La simple cuvette en terre est couramment utilisée en espaces verts et fonctionne très bien sans autre artifice. Mais c'est pour un climat tempéré et avec un entretien régulier. Le coup du "carton" (entre guillements car le carton a une durée de vie plutôt courte) est surtout là pour éviter l'étouffement par les graminées. Risque de noyer les plants, uniquement si la terre est imperméable, ce qui n'est pas très favorable de toute façon. Evaporation: la colonne de charbon fonctionne dans les deux sens et draine cette eau en profondeur... La technique complémentaire utilisée en espaces verts est d'enterrer un bout de drain qui emmène l'eau vers les racines, à l'abri de la lumière. La solution me paraît être un hybride de plusieurs techniques complémentaires, je vais travailler là-dessus.
    Je peux te dire je me suis creuse la tete sur toutes sortes d'idees de kit. Si la technique dont tu parles fonctionne bien ca serait parfait. Il faut juste que je me trouve une meche de tariere adaptee pour faire cette forme d'antonnoir. Pour le drain je pourrais peut-etre le faire avec un carton en forme de cylindre avec un cone vers le haut pour reduire l'echange d'air avec l'exterieur.

    Pour le charbon, il faudrait prospecter dans les champs brules, voir ce que je peux trouver.


    Quoi qu'il en soit, pour être crédible, il faut avoir une certaine expérience, sans quoi on risque d'être bouffé par son projet, par les autres intervenants, par la difficulté. Il me semble plus raisonnable d'expérimenter la technique en local, puis d'aller un peu plus loin en rajoutant progressivement de la difficulté pour valider chaque étape. Seule une démarche très "carrée" peut attirer l'attention et l'intérêt de partenaires institutionnels et vouloir débarquer direct sur un terrain étranger pourrait faire peur...
    Il faut que j'acquiers progressivement de l'experience en travaillant sur des projets existants. Ensuite je me fixerais des objectifs precis qui dependront de mon experience acquise. Je n'investirais pas de maniere importante ( materiel, employes ) avant d'etre sur de ce que je fais.


    S'attaquer à une parcelle-test à portée me paraît une base de départ assez saine pour tester différentes variantes, quantifier de manière fiable et démontrer physiquement les résultats.
    C'est ce que je pensais faire. Par exemple essayer 4 techniques sur un terrain test, avec 100 arbres par technique pour me faire une idee precise de leur efficacite.

    Le dernier problème non abordé, c'est l'implication personnelle.
    Il faut avoir les moyens de se lancer dans une telle aventure. Il faut se déplacer, se loger, se nourrir, se soigner, s'équiper. Et si on passe tout son temps à planter, on n'a pas de revenus...
    J'ai deja une source de revenus, pas enorme mais quand meme. Plus tard j'aurais nettement plus et je veux etre pret a ce moment pour vraiment faire passer mon projet a la vitesse superieure. De plus dans ces pays la vie n'est pas chere. Il faudrait aussi que j'essaye de lever des fonds. Le gars qui a parti la l'association Eden par exemple a commence avec $10000 et est rendu a 50 millions d'arbres, alors pourquoi pas moi si je suis bon. Je pense aussi que le fait que sa fondation fasse travailler du monde tres pauvre incite le monde a donner. Je ferais pareil.


    Mon objectif n'est pas encore completement defini pour l'instant et ca se peut qu'il change sur certains aspects. Par exemple, au lieu de me concentrer a 100% a reboiser de la foret naturelle, je pourrais avoir une proportion de l'ordre de 15-20% consacree a des plantations d'arbres fruitiers. Je planterais ces plantations proches des lieux habites et des sentiers. Elles serviraient de tampon avec la foret naturelle, tout en aidant les populations a se nourrir a long terme, et peut-etre a se faire un peu d'argent. Aussi peut-etre que ce serait plus facile d'obtenir des fonds de grandes fondations ( sait-on jamais ) si une partie est dediee a l'agriculture.

    En tout cas je te remercie de tes conseils. Ca a deja pas mal degrossi certains aspects de mon projet.

    Au plaisir,
    Nicolas.

    PS: un truc qui va t'interesser: un biologiste qui essaye de reboiser par voie aerienne:
    http://curiosity.discovery.com/quest...ion-techniques
    http://origin-www.helium3game.com/we...orests/?page=1

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