Salut à tous,
j'aimerais savoir comment on peut démontrer que e^(i*pi)+1=0
Merci d'avance
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Salut à tous,
j'aimerais savoir comment on peut démontrer que e^(i*pi)+1=0
Merci d'avance
Ca dépend beaucoup de la définition que tu prends pour e et pour pi ...
On peut par exemple faire une démo bien moche à partir de la définition de l'exponentielle complexe, du logarithme complexe écrit en série entière et mixer le tout... Mais c'est vraiment lourd à lire (je l'avais écrite il y a deux ans pour répondre à des questions sur le log complexe sur le forum, vous pouvez trouver cette démo sur mon site )
Désolé le logarithme complexe c'est pas encore mon truc
ei.pi peut s'écrire cos (pi) + i.sin (pi)
or nous savons tous que cos (pi) = -1 et sin (pi) = 0
ainsi ei.pi = -1
donc ei.pi+1 = 0
Voilà.
Ah ok merci beaucoup
Mais en fait ce n'est pas vraiment une démo
Enfin, disons qu'elle n'est pas rigoureuse, car elle ne dit pas d'où vient la notation exponentielle.
EDIT : en plus, comment vous prouvez que cos(pi)=-1 et sin(pi)=0 ?
ben au niveau lycée, dans un cercle trigo^^
Ce n'est pas une démo ça
salut,
c'est vraiment énervant
la notation exponentielle pour les nombres complexes est un truc génial parce que ca aide beaucoup...
mais on ne comprend pas d'ou ca vient?
en TS c'est une simple notation, on a vu aucune démonstration.
Salut,
on peut bidouiller une démo en prenant pour définition de l'exponentielle le fait que c'est la seule fonction continue sur R invariante par dérivation et telle que exp(1)=e. On peut facilement démontrer que son développement en série entière est car .
D'autre part, on peut utiliser les formules de Taylor afin de prouver que et .
Par unicité de la décomposition en série entière, on obtient bien .
Cordialement.
Niveau TS quoi
Mais il reste ensuite à démontrer que pour montrer que
Oui c'est sûr que c'est pas niveau TS... A noter toutefois que cette manière de faire est à peu de choses près la démarche qu'a suivi Euler.
Et il faudrait démontrer que l'addition est commutative et que 1+1=2 aussi ?
Cordialement.
Non mais je suis sérieux là
Comment démontrer proprement en fait que l'on a bien les relations énoncées sur cos et sin ?
En les lisant sur le cercle trigonométrique, par exemple ?
Je vois pas bien où se situe ta question...
bonne question : au programe de sup et de spé, sin et cos sont definit comme etant la parti reel et la parti imaginaire de exp(ix).... donc la demonstration n'est pas tres difficle
sinon cela peut ce voir avec les series entière si on prend une autre definition.
Une idée : identifier les complexes aux matrices, et passer à l'exponentielle des matrices ?
Le cos et le sin ne sont pas respectivement la projection sur les axes x, y d'un point du cercle unité ?
Salut,
oui, c'est une définition possible et c'est une "bonne" définition. Mais la "meilleure" (au sens de la plus effective en maths) est de considérer les parties réelles et imaginaires de l'exponentielle complexe (cf. le préambule du Rudin dont on a déjà discuté ici).
Cordialement.