Le succeseur d'un réel
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Le succeseur d'un réel



  1. #1
    invitee1c6d6b1

    Le succeseur d'un réel


    ------

    Bonjour.

    Dans lN, le successeur de n, c'est n+1.

    Supposons que dans lR, le successeur de x, soit x+1/n quand "n" tend vers l'infini.

    Si "n" atteint l'infini, 1/n=0 et donc le "successeur" de x, c'est x lui même. cad que si on aligne les "x" sur une droite, à partir de zéro, au bout d'une infinité d'"x", on sera toujours à zéro.

    Mais si "n" ne fait que tendre vers l'infini sans jamais l'atteindre, alors x+1/n est différent de "x" et là l'alignement des "x" trace la droite lR.

    Si "n" n'atteint jamais l'infini, les suites convergentes n'atteignent jamais leur limite; et donc en théorie les irrationnels n'existent pas !

    C'est clair non ?

    -----

  2. #2
    Médiat

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Mais si "n" ne fait que tendre vers l'infini sans jamais l'atteindre
    Dans une limite de suite indexée par n, n n'atteint jamais l'infini, puisque l'infini n'est pas un entier.

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Si "n" n'atteint jamais l'infini, les suites convergentes n'atteignent jamais leur limite; et donc en théorie les irrationnels n'existent pas !
    A part les suites constantes à partir d'un certain rang, les suites "n'atteignent" jamais leur limite ; pour toutes suites de rationnels tendant vers racine(2), aucun élément de ces suites n'est égal à racine de 2, personnellement j'en déduis que racine(2) n'est pas rationnel, ce que l'on peut toujours dire "racine(2) n'existe pas" si on travaille dans les rationnels.
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  3. #3
    invitee1c6d6b1

    Re : Le succeseur d'un réel

    persistons dans l'absurde.

    L'infini n'appartient pas à lN.
    Pour que les irrationnels existent en dehors de Q, il faut que "n" "sorte" de lN pour atteindre l'infini. Si "n" sort de lN , "n" n'est pus un entier naturel. Il serait un entier "extranaturel".

    Est ce que les mathématiciens ont étudié quelque chose qui ressemble à des entiers extranaturels ?

  4. #4
    Médiat

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Est ce que les mathématiciens ont étudié quelque chose qui ressemble à des entiers extranaturels ?
    1. Les ordinaux
    2. Les cardinaux
    3. Les modèles non standard de l'arithmétique
    4. Toutes les extensions de IR tendant à gérer les infinitésimaux (entre autres) :
      1. * Nombres surréels
      2. * Nombres hyperréels (analyse non standard)
      3. * Nombres superréels
      4. * Nombres super-réels (pas les mêmes)
      5. * Analyse infinitésimal de Bell
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    invite986312212
    Invité

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Est ce que les mathématiciens ont étudié quelque chose qui ressemble à des entiers extranaturels ?
    regarde peut-être du côté de l'analyse non standard. Dans cette théorie un réel n'a pas de successeur mais il y a des réels (non standards) plus petits que 1/n pour tous les n simultanément (si je me souviens bien)

  7. #6
    invitee1c6d6b1

    Re : Le succeseur d'un réel

    Je n'y comprend plus rien.

    Soit aleph 0 ou @0, cardinal de lN.
    aleph 1 ou @1 cardinal de lR.

    @1=2^@0

    Soit n tel que @0<n<@1

    Est ce que n=n+1 ? dans ce cas "successeur" ne veut plus rien dire.
    Pauvre Péano.

  8. #7
    Médiat

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Soit cardinal de lN.
    Oui, c'est la définition de

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    cardinal de lR.
    Non, ce n'est pas un résultat général, le cardinal de est

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Il faut un axiome supplémentaire pour pouvoir écrire cela : l'hypothèse du continu (qui a gardé son nom d'hypothèse pour des raisons historiques)

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Soit n tel que
    Ca c'est le contraire de l'hypothèse du continu, donc incompatible avec l'hypothèse du continu.

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Est ce que n=n+1 ?
    Si la question est de savoir s'il existe des cardinaux pour lesquels , la réponse est oui, il y a même bien pire ...

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    dans ce cas "successeur" ne veut plus rien dire.
    Si, par exemple est le successeur de , d'une façon plus générale, si est un ordinal, est le successeur de . La notion de successeur sur les cardinaux est bien définie puisque les cardinaux sont des ordinaux (qui sont des bons-ordres ...)

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Pauvre Péano.
    Quel rapport avec Peano ? Les axiomes de Peano concernent les entiers, personne n'a jamais dit que les cardinaux transfinis étaient des entiers.
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  9. #8
    invitee1c6d6b1

    Re : Le succeseur d'un réel

    Très bien.

    @1=2^@0

    est équivalent à

    @1=@0+1, puisque @1 est le successeur de @0

    Mais il ne peut pas y avoir "1" entre @0 et @1, du fait de l'hypothèse du continu, hypothèse que je ne connait pas ou que je n'arrive pas à comprendre.
    Si @0 et @1 sont continu, seraient-ils comme deux réels "contigus" ?

  10. #9
    Médiat

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message

    est équivalent à
    , puisque est le successeur de
    Pour écrire la première ligne, il faut HC, soit, mais même avec cette hypothèse le reste de la phrase est faux :

    Avec HC on peut écrire que
    Avec ou sans HC .

    PS : essaye de faire l'effort de noter correctement les aleph, il suffit de cliquer sur le bouton "citer" pour voir coment faire.
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  11. #10
    invite6de5f0ac

    Re : Le succeseur d'un réel

    Bonjour,

    J'irais effectivement voir du côté de l'analyse non standard (ANS) avec laquelle je me suis un peu amusé il y a une quinzaine d'années. Mais attention, ça ne permet guère que de reformuler de manière plus concise certaines démonstrations classiques. Je n'ai jamais entendu parler d'un théorème récalcitrant qui aurait été démontré grâce à l'ANS.

    En ANS il existe des entiers naturels "illimités" (pas "infinis" !). Lesquels ? On n'en sait rien, mais comme on ne peut pas non plus prouver qu'il n'y en a pas, pourquoi s'en priver ? Si on appelle "entiers standard" les entiers usuels {0, 1, 2, ...} on a la propriété :
    Pour tout entier illimité N et tout entier standard n, n < N.
    Mais, pour autant, N+1 reste différent de N.

    Il existe aussi des réels "infinitésimaux" (construits par exemple par coupure des rationnels p/q avec p et q standard ou non). Ils ont la propriété d'être plus petits (en valeur absolue) que tout réel standard donné à l'avance.

    Maintenant, voyons la définition de la convergence d'une suite (un) vers une limite u. C'est
    Pour tout e>0, il existe un indice n0 tel que, pour tout n>n0, |un-u|<e.
    Pour tout n>n0, autant dire que ça vaut pour tout n illimité. Et |un-u|<e pour tout e, ça veut dire que |un-u| est infinitésimal. Autrement dit,
    Pour tout entier illimité N, |uN-u| est infinitésimal.
    Ce qui est très intuitif. Les majorations habituelles (souvent pénibles) sont "empaquetées" une fois pour toutes dans les notions d'illimité et d'infinitésimal.

    Oui, c'est une entourloupe.

    Cordialement,

    -- françois

  12. #11
    Médiat

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par fderwelt Voir le message
    Je n'ai jamais entendu parler d'un théorème récalcitrant qui aurait été démontré grâce à l'ANS.
    Certaines démonstration sont simplifiées par le formalisme de l'ANS, et il me semble que le théorème de Freiman a été démontré en passant par l'ANS.
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  13. #12
    invite6de5f0ac

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par Médiat Voir le message
    Certaines démonstration sont simplifiées par le formalisme de l'ANS, et il me semble que le théorème de Freiman a été démontré en passant par l'ANS.
    C'est exactement mon opinion : l'ANS, en "empaquetant" les techniques de majoration usuelles, permet de mettre en évidence la structure de la démonstration, en faisant passer le côté purement technique à l'arrière-plan.
    Cela dit, je ne connaissais pas le théorème de Freiman (et, évidemment, je n'en ai jamais vu de démonstration, j'en suis encore à Googler), mais il pourrait m'être utile : j'ai un groupe qui est "presque" de Coxeter, et j'aimerais bien savoir à quelle(s) conditions il n'explose pas trop vite... Les exemples que j'ai ne suggèrent aucune classification naturelle, mais il y a manifestement des cas qui, intuitivement, se regroupent par familles. Je regarde donc de plus près.

    Merci,

    -- françois

    P.S. -- En googlant pour "théorème de Freiman", je tombe, dans les 10 premières réponses, sur un papier de Nicolas (J.-L.) et Sárközy (A.). Vu le papier en question, ça n'a pas l'air d'être un gag...

  14. #13
    invitee1c6d6b1

    Re : Le succeseur d'un réel



    si n2 = 2^n1 , n2 n'est pas le successeur de n1.

    Les ne sont pas des entiers naturels.

    Si est le successeur de et que le premier est 2 exponentiel deuxième, je me pose une question :

    Existe-t-il des "infranaturels" que je note § tel que

    (n+1)= §^(n) ou § serait l'équivalent d'un "2" infranaturel ?

  15. #14
    Médiat

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Avec HC

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    si n2 = 2^n1 , n2 n'est pas le successeur de n1.
    Cela dépend de la théorie dans laquelle on travaille (avec ou sans HGC) et de ce que représente n1 et n2.

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Les ne sont pas des entiers naturels.
    Effectivement

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Si est le successeur de
    Il n'y a pas de si, c'est la définition des aleph (je suppose que n représente un ordinal).

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Si est le successeur de et que le premier est 2 exponentiel deuxième,
    Je crois comprendre , si c'est le cas, alors il s'agit sans doute de l'hypothèse généralisée du continu.

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    je me pose une question :

    Existe-t-il des "infranaturels" que je note § tel que
    (n+1)= §^(n) ou § serait l'équivalent d'un "2" infranaturel ?
    Je ne suis pas certain de comprendre, mais quand on écrit , le 2 représente un ensemble à deux éléments (c'est un cas particulier de l'exponentiation ordinal), comme je ne sais pas ce que pourrait être un ensemble à 1,5 éléments ...
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  16. #15
    invite69d38f86

    Re : Le succeseur d'un réel

    L'axiome du choix qui semble assez naturel implique, si mes souvenirs sont bons, que sur tout ensemble il existe un bon ordre.
    Ainsi avec cet ordre, il existe sur R un plus petit élément r0,
    le complémentaire de r0 possède un plus petit élément r1 etc
    si l'on prend un réel x on peut considérer l'ensemble des nbs <= x. son complémentaire possède un plus petit élément! (le successeur de x)
    Pour répondre au titre du fil: oui tout réel possède un successeur mais pas avec l'ordre habituel l'ordre habituel et si l'on accepte l'axiome du choix.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bon_ordre

  17. #16
    Médiat

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par alovesupreme Voir le message
    si l'on prend un réel x on peut considérer l'ensemble des nbs <= x. son complémentaire possède un plus petit élément! (le successeur de x)
    Ce n'est pas tout à fait exact, le complémentaire peut être vide .

    Cela marche quand même si on dit, que l'axiome du choix (c'est mieux de le prendre pour parler de cardinaux de toute façons) permet d'affirmer que toute classe d'équipotence contient des ordinaux, et que le plus petit d'entre eux est forcément un ordinal limite (dans le cas infini), en utilisant cet ordinal pour établir une bijection avec IR, alors cette bijection induit un bon ordre pour lequel chaque élément à un successeur (et un seul). Mais du coup on a perdu toutes les raisons d'appeler cet ensemble IR, puisque seul son cardinal perdure du IR que nous connaissons.
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  18. #17
    invitee1c6d6b1

    Re : Le succeseur d'un réel

    les ne sont donc pas des entiers naturels.
    Sont-ils des réels? J'en n'est pas l'impression.

    Ce serait donc des nombres ;mais à quel ensemble de nombres appartiennent-ils ?

  19. #18
    Médiat

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    les ne sont donc pas des entiers naturels.
    Ce serait donc des nombres ;mais à quel ensemble de nombres appartiennent-ils ?
    A aucun ensemble, la classe des cardinaux est une classe propre
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  20. #19
    invitee1c6d6b1

    Re : Le succeseur d'un réel

    Mais ce sont bien des nombres, et comme tout nombre il faut bien qu'ils soient d'un ensemble.
    Et en plus on peut les "situer" par rapport aux autres nombres, à savoir qu'ils sont supérieurs à tout n ou tout x appartenant respectivement à lN et àlR.

  21. #20
    invité576543
    Invité

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Mais ce sont bien des nombres, et comme tout nombre il faut bien qu'ils soient d'un ensemble.
    Non. Les ordinaux ne forment pas un ensemble ("paradoxe" de Burali-Forti). J'imagine que ça empêche aussi de parler de l'ensemble des cardinaux.

    Cordialement,

  22. #21
    Médiat

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Mais ce sont bien des nombres, et comme tout nombre il faut bien qu'ils soient d'un ensemble.
    Je ne sais pas ce que tu appelles "nombres" et donc je ne sais pas si avec cette définition les cardinaux sont des "nombres", et je ne sais donc pas quelle est cette règle qui dit que toute collection de "nombres" doit former un ensemble ...

    Citation Envoyé par Petithassane Voir le message
    Et en plus on peut les "situer" par rapport aux autres nombres, à savoir qu'ils sont supérieurs à tout n ou tout x appartenant respectivement à lN et àlR.
    Et alors ?
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  23. #22
    invite6754323456711
    Invité

    Re : Le succeseur d'un réel

    Bonjour,

    Quel est en fait la définition formelle d'un nombre cardinal ?

    Celle de Frege me convenais bien

    Citation Envoyé par Wikipédia
    La relation d'équipotence étant réflexive, symétrique et transitive sur la classe des ensembles, chaque classe d'équivalence est appelée nombre cardinal ou simplement cardinal.
    Mais il est aussi dit :

    Citation Envoyé par Wikipédia
    Cette définition qui paraît très naturelle se présente parfois dans les exposés élémentaires de la théorie des ensembles ; cependant son usage pose des problèmes d'ordre logique, en particulier elle est incompatible avec les théories usuelles où soit on ne considère que des ensembles, soit on considère des classes propres mais qui ne peuvent être éléments d'autres classes. Ces problèmes s'apparentent au paradoxe de Russell.
    Patrick

  24. #23
    Médiat

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par ù100fil Voir le message
    Quel est en fait la définition formelle d'un nombre cardinal ?
    Personnellement j'évite de dire nombre cardinal, ne serait-ce que pour éviter quelques confusions.
    La définition de Frege est correcte, elle est valable même sans axiome du choix, mais dans ce cadre (sans AC) la notion de cardinal n'est pas très riche.
    Avec l'axiome du choix, la même définition permet de donner notion plus riche et une définition équivalente qui permet de manipuler les cardinaux plus facilement) : un cardinal est le plus petit ordinal d'une classe d'équipotence.
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  25. #24
    invite6754323456711
    Invité

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par Médiat Voir le message
    un cardinal est le plus petit ordinal d'une classe d'équipotence.
    La difficulté avec cette définition c'est quel lie la notion de cardinal à celle d'ordinal (même si un cardinal est un ordinal). Donc indirectement à une notion d'ordre (de type d'ordre).

    L'ordinal fait apparaitre la notion d'isomorphisme (structure).

    Intuitivement un ordinal est une mesure de bon ordre, un cardinal est une mesure de quantité d’éléments (en vrac, sans ordre).


    Patrick

  26. #25
    Médiat

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par ù100fil Voir le message
    La difficulté avec cette définition c'est quel lie la notion de cardinal à celle d'ordinal (même si un cardinal est un ordinal). Donc indirectement à une notion d'ordre (de type d'ordre).
    Pas vraiment puisque ω +1 a le même cardinal que ω alors que ce n'est pas le même ordinal c'est à dire pas le même type d'ordre.

    Citation Envoyé par ù100fil Voir le message
    L'ordinal fait apparaitre la notion d'isomorphisme (structure).
    La bijection est déjà une notion d'isomorphisme.

    Citation Envoyé par ù100fil Voir le message
    Intuitivement un ordinal est une mesure de bon ordre, un cardinal est une mesure de quantité d’éléments (en vrac, sans ordre).
    Et voila la source de toutes les confusions, c'est une mesure (si tu veux) de la classe d'équipotence d'un ensemble et c'est tout (il serait bon de réserver les expressions nombre ou quantité d'éléments aux ensembles finis).
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  27. #26
    invite6754323456711
    Invité

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par Médiat Voir le message
    Pas vraiment puisque ω +1 a le même cardinal que ω alors que ce n'est pas le même ordinal c'est à dire pas le même type d'ordre.
    Oui je me suis mal exprimé. Ce n'est pas lié que je voulais dire mais : il devient nécessaire de comprendre la notion d'ordinal pour comprendre la notion de cardinal dans le cas des ensembles infinis.

    Si le cardinal n'est défini qu'a partir de la notion d'équipotence cela permet de comprendre (comme tu le fais remarqué) que le cardinal pour les ensembles infinis n'est pas une notion de nombre ou de quantité. Par exemple L'ensemble des entiers naturels pairs sont inclus dans l'ensemble des entiers naturels. Ces deux ensemble sont pourtant équipotent.

    La notion ordinal (plus petit ordinal) permet donc de définir la valeur du cardinal ?




    Ou autrement dit la relation d'équipotence est une relation d'équivalence. On assimile la classe d'équivalence à un seul et même élément (puisque tous les éléments de la classe sont similaires) qui est (ou qui a ?) le plus petit ordinal ?


    Citation Envoyé par Médiat Voir le message
    La bijection est déjà une notion d'isomorphisme.
    L'isomorphisme est tout de même plus riche (et donc plus complexe à comprendre) car il fait intervenir une notion de conservation de structure (dans le cas des ensembles une relation d'ordre). Un morphisme entre deux ensembles ordonnés est une application croissante (une application qui préserve l'ordre).

    Citation Envoyé par isomorphime
    Si ( A, ⊑ ) et ( B, ≼ ) sont des ensembles ordonnés et f est une application de A dans B, f est un morphisme si pour tout x et y dans A tels que x ⊑ y, on a f(x) ≼ f(y).

    un isomorphisme est un morphisme f entre deux ensembles munis de la même espèce de structure, tel qu'il existe un morphisme f' dans le sens inverse, tels que f rond f' et f' rond f sont les identités des structures.
    Patrick

  28. #27
    Médiat

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par ù100fil Voir le message
    La notion ordinal (plus petit ordinal) permet donc de définir la valeur du cardinal ?



    Ou autrement dit la relation d'équipotence est une relation d'équivalence. On assimile la classe d'équivalence à un seul et même élément (puisque tous les éléments de la classe sont similaires) qui est (ou qui a ?) le plus petit ordinal ?
    Oui, et c'est l'axiome du choix qui permet d'affirmer que toutes les classes d'équipotence contiennent des ordinaux.

    Citation Envoyé par ù100fil Voir le message
    L'isomorphisme est tout de même plus riche (et donc plus complexe à comprendre) car il fait intervenir une notion de conservation de structure.
    L'absence de structure n'est qu'une structure particulière, d'ailleurs, dans la catégorie des ensembles ce sont les applications qui tiennent lieu de morphisme, et donc les bijections en sont les isomorphismes.

    Citation Envoyé par ù100fil Voir le message
    (dans le cas des ensembles une relation d'ordre)
    Non, ce que l'on peut dire c'est "dans le cas des ordinaux, les morphismes sont les applications croissantes, il n'y a, a priori, pas de relation d'ordre sur les ensembles.
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  29. #28
    invite6754323456711
    Invité

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par Médiat Voir le message
    Non, ce que l'on peut dire c'est "dans le cas des ordinaux, les morphismes sont les applications croissantes, il n'y a, a priori, pas de relation d'ordre sur les ensembles.
    Comment peut-on définir la notion de croissance sans relation d'ordre ?

    Patrick

  30. #29
    Médiat

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par ù100fil Voir le message
    Comment peut-on définir la notion de croissance sans relation d'ordre ?
    C'est bien pourquoi je dis que la relation d'ordre concerne les ordinaux, pas les ensembles dans leur généralité.
    Je suis Charlie.
    J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse

  31. #30
    invite6754323456711
    Invité

    Re : Le succeseur d'un réel

    Citation Envoyé par Médiat Voir le message
    C'est bien pourquoi je dis que la relation d'ordre concerne les ordinaux, pas les ensembles dans leur généralité.
    Oui effectivement j'ai mal lu car dans mon esprit (transitivité de l'implication) : cardinal ---> ordinal --> une relation d'ordre doit exister donc cardinal ---> relation d'ordre.

    la relation doit être alors plutôt relation d'ordre ---> ordinal (émane) ?

    Patrick

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