Bonjour à tous,

Je viens du salon "Archéologie" où j'ai posé la même question. Une partie de mon problème étant lié aux mathématiques, voire à la cryptologie, on m'a suggéré de venir vous rendre visite.

Imaginez l'histoire de Champollion et de la pierre de Rosette mais avec de grosses variantes...
Voici le contexte:
Un vaisseau revient sur Terre après plusieurs centaines d'années d'absence. Depuis, les peuples se seront unis et auront adopté une langue unique d'origine orientale. Dans le vaisseau, les générations successives auront aussi adopté une langue unique d'origine latine, et donc diamétralement différente de celle choisie sur Terre, tant sur l'écriture que sur le parlé.
A leur arrivée, les passagers découvrent que les terriens ont disparus. La Terre n'est plus qu'une planète fantôme. Mais il y a un signal sonore. Ce signal s'adresse à qui voudra l'entendre dans l'espace. Il est directement émis en binaire. Des 1 et des 0 uniquement. Les passagers du vaisseau ont la chance d'avoir un ordinateur doté d'une puissance de calcule inimaginable de nos jours. De ce côté, pas de limite ou presque. Et bien sûr, ils aimeraient fortement savoir ce que dit ce message, issue d'une langue qui est nouvelle pour eux.
J'aimerais savoir, toute proportion et réalisme gardés, s'il serait possible de déchiffrer une telle langue dans des conditions semblables de manière à traduire le message, au pire, l'interpréter ?
La pierre de Rosette n'est pas un bon exemple dans mon cas. Elle a deux langues et trois écritures et j'imagine qu'un ordinateur aujourd'hui, qui plus est demain, n'en ferait qu'une bouchée.
Mon signal n'a qu'une langue et qu'une écriture composée de 1 et 0.
J'avais dans l'idée de dire que plus la traduction avançait, plus elle était rapide et précise. De plus, (pour le moment) le message est traduit depuis le début pour ménager l'intrigue. Cela vous paraît-il logique, crédible, etc... ?
Quelles sont les limites d'un ordinateur et des mathématiques dans l'étude d'une nouvelle langue ?

Merci d'avance pour votre aide.

Michaël.