Bonjour,
si on prend un ensemble E infini, et F un sous ensemble de E infini ; est-il possible d'avoir une injection de E dans F ?
Intuitivement ça parait peu probable, mais je vois pas comment argumenter.
Merci.
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Bonjour,
si on prend un ensemble E infini, et F un sous ensemble de E infini ; est-il possible d'avoir une injection de E dans F ?
Intuitivement ça parait peu probable, mais je vois pas comment argumenter.
Merci.
Bonsoir,
Ben si, dans le cas que tu décris, tu peux très bien avoir une injection, et même une bijection, ...
Prend l'exemple tout simple de et , tu peux très facilement définir une bijection entre ces 2 ensembles ... je te laisse faire une proposition
Dernière modification par PlaneteF ; 27/10/2012 à 20h21.
C'est d'ailleurs une propriété des ensembles infinis. On peut même définir les ensembles infini comme les ensembles qui possèdent une injection de lui même vers un de ses sous ensemble (strict, sinon c'est trivial)
L'existence d'une telle injection peut même servir de définition d'un ensemble infini, c'est la définition de Dedekind, mais cette définition n'est équivalente aux autres définitions qu'avec l'axiome du choix.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
D'accord, donc je me trompais dès le départ, je ne suis pas très à l'aise avec l'infini.
Qu'en est-il si on rajoute une structure algébrique (groupe ou corps par exemple) sur E, et qu'on impose que l'injection soit un morphisme (F étant un sous-groupe ou un sous corps de E, toujours inifini) ?
Tout sous-corps infini de IR répond à votre question.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
Pour les groupes, ça marche aussi ( penser à Z et à son sous groupe 2Z )D'accord, donc je me trompais dès le départ, je ne suis pas très à l'aise avec l'infini.
Qu'en est-il si on rajoute une structure algébrique (groupe ou corps par exemple) sur E, et qu'on impose que l'injection soit un morphisme (F étant un sous-groupe ou un sous corps de E, toujours inifini) ?
Après, ça dépend plus de la structure (je n'ai pas d'exemple en tête pour les anneaux), par exemple, sur les espaces vectoriels de dimension fini, ça n'est pas possible (théorème du rang)
Hum, pas tous, Q est un sous corps infini de R, et il n'y a pas d'injection de R dans Q
Dernière modification par Médiat ; 27/10/2012 à 21h05.
Je suis Charlie.
J'affirme péremptoirement que toute affirmation péremptoire est fausse
En fait je travaillais sur le résultat : Q n'a pas de sous-corps propre.
La preuve que je lisais suppose l'existence d'un tel sous corps propre de Q, qui contient 0 et 1 donc Z. Or Q = Frac(Z) est le plus petit corps qui contient Z, ce qui amène une contradiction.
Mais Wikipédia indique :
Et en fait, dans la preuve dont je parlais, je ne vois pas pourquoi on aurait pas un morphisme injectif (ou un isomorphisme) entre Q et le sous-corps propre que l'on considère.K(A) est le plus petit corps contenant A, au sens suivant : si L est un autre corps contenant A, il existe un morphisme injectif de A dans L donc un morphisme injectif de K(A) dans L.
En fait dans ta preuve tu ne raisonnes pas avec les injections.En fait je travaillais sur le résultat : Q n'a pas de sous-corps propre.
La preuve que je lisais suppose l'existence d'un tel sous corps propre de Q, qui contient 0 et 1 donc Z. Or Q = Frac(Z) est le plus petit corps qui contient Z, ce qui amène une contradiction.
Mais Wikipédia indique :
Et en fait, dans la preuve dont je parlais, je ne vois pas pourquoi on aurait pas un morphisme injectif (ou un isomorphisme) entre Q et le sous-corps propre que l'on considère.
Tu dis : Soit A un sous corps de Q qui contient 0 et 1
Alors, par stabilité par + et -, il contient Z
Puis, par stabilité par inverse, il contient tout les 1/n
Puis par stabilité par produit, il contient toutes les fractions d'entiers
Donc il contient Q
Ainsi, tout sous corps de Q qui contient 0 et 1 contient Q, donc est égal à Q
J'ai compris, merci. En effet, inutile de faire intervenir des injections.