Bonsoir,
Je n'arrive pas à faire un lien entre de notions topologiques et le caractère de non dénombrabilité dans l'ensemble des réels. Dans ce qui suit quand je dis "segment", "intervalle", comprenez "segment réel".
1er problème:
L'un d'entre vous pourrait-il m'indiquer quels arguments on peut utiliser pour montrer que l'adhérence d'une partie indénombrable P d'un intervalle est une union dénombrable ou finie de segments? (le fait que ça soit des segments plutôt que des intervalles ne m'importe pas, par contre des segments plutôt que des fermés oui!)
Déjà, il me semble que c'est vrai; pas de contre-exemples à l'horizon.
J'ai l'impression d'être bloqué par le fait qu'une partie de P sera dense dans une partie de l'intervalle tandis que l'autre ne le sera pas, donc je ne peux même pas commencer à montrer que P est dense. Déjà ce qui m'aiderait serait d'arriver à cibler les plus grands segments dont toute partie accueille une partie indénombrable de P, si vous voyez ce que je veux dire.
Mais ça aussi ça à l'air brouillon et tortueux au final.
2ème problème:
Version alternative, je veux cette fois-ci montrer qu'un fermé est une union dénombrable de segments. Le fermé peut être compact si vous le souhaitez, mais je ne crois pas que ça aide.
Là non plus je ne vois pas de contre exemples; il faut dire que quand je cherche un fermé je pense à une union dénombrable de segments donc...
Pour la démo, je sais pas, on peut pas partir par l'absurde vu que c'est aussi par exemple l'union potentiellement indénombrable de ses singletons, ou l'union de segments et d'intervalles semi-ouverts s'intersectant. Je n'arrive pas à mettre le doigt sur une démonstration constructive non plus.
Voilà voilà, à vous!
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