L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?
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L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?



  1. #1
    iharmed

    L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?


    ------

    L’existence du moi et du surmoi c’est ce qui distingue l’homme de l’animale.

    L’animal ne sera jamais schizophrène.

    L’homme l’est devenu dès que le moi et le surmoi ont commencé à discuter.

    Est-ce nous ne sommes pas tous des schizophrène ?

    -----

  2. #2
    f6bes

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Le BONJOUR est il schizophréne !
    A+

  3. #3
    shokin

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Salut, iharmed,

    Il semble n'y avoir même pas une personnes schizophrène sur cent.

    Dire que nous sommes toutes et tous schizophrènes me semble un abus de langage autant que dire que nous sommes toutes et tous psychologues. L'intuition ne fait pas l'expérience ni la véracité.

    Quant à la psychanalyse et à ses concepts (dont le "ça", le "moi" et le "surmoi"), il vaut mieux s'en défaire. Malheureusement, elle semble avoir regagné un élan avec Lacan, comme le dit cet article (où l'on voit que la psychanalyse a été critiquée entre autres par les chercheurs sur l'autisme).

    À la fin des années 60, la psychanalyse perd sa suprématie un peu partout dans le monde mais, en France, elle trouve paradoxalement un nouveau souffle sous l’influence d’un psychiatre charismatique, Jacques Lacan.

    (...)

    Depuis les années 1980, la classification internationale des syndromes autistiques comme « troubles envahissants du développement » a conduit à l’abandon de la théorie psychodynamique de l’autisme et de la notion de « psychose autistique » dans la quasi-totalité des pays, à l’exception de la France et de certains pays d’Amérique latine, où la culture psychanalytique exerce une influence particulièrement importante dans la pratique psychiatrique.
    Ce n'est pas parce qu'il y a un conflit (par exemple entre le moi et le surmoi, ou entre ce que je suis et certaines normes), une dissonance cognitive, qu'il y a schizophrénie. Les conflits entre cognitions font partie de notre quotidien. A chaque fois que quelque chose ne nous semble pas tourner rond, que quelque chose nous dérange, qu'un dilemme se pose, etc., il y a de la dissonance cognitive, que nous essayons de réduire. De plus, la plupart d'entre nous sont capables de tolérer une certaine dissonance (l'hypocrisie induite). Là encore, ce n'est pas de la schizophrénie.
    Dernière modification par shokin ; 27/07/2014 à 14h22.
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  4. #4
    izm342

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Citation Envoyé par f6bes Voir le message
    Le BONJOUR est il schizophréne !
    A+
    Non

    Mais lorsque une tète vous dit que c’est bonjour qu’il faut dire et l’autre tète vous dit que c’est bonsoir qu’il faut dire et vous qui été l’arbitre vous laisser tomber (par manque de décision) et vous ne dite rien. ………………. Ça pourra être une légère schizophrénie, ….

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    shokin

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Ça pourrait aussi simplement être une absence de réflexion. Ou on peut simplement se dire que les deux "têtes" n'ont pas le même avis, qu'il y a une diversité de points de vue. Ou que la première tête nous a parlé le matin tandis que la deuxième tête nous a parlé le soir. Ou qu'une des têtes a répété machinalement ce qu'elle a entendu - ne comprenant pas très bien le français - sans le comprendre. Ou que...

    Je vous salue, marri, par vos jeux de mots.

    Il ne faudrait quand même pas voir de la schizophrénie ou de l'autisme partout.
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  7. #6
    karlp

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Citation Envoyé par izm342 Voir le message
    Non

    Mais lorsque une tète vous dit que c’est bonjour qu’il faut dire et l’autre tète vous dit que c’est bonsoir qu’il faut dire et vous qui été l’arbitre vous laisser tomber (par manque de décision) et vous ne dite rien. ………………. Ça pourra être une légère schizophrénie, ….
    Bonjour

    Qu'il y ait contradiction entre nos désirs et nos exigences morales (ou autres valeurs) ne signifie pas que nous soyons "schizophrènes" (dans la mesure où le terme renvoie à des "pathologies" spécifiques) : on peut très simplement se contenter d'indiquer ce fait par le terme de "division", qui a le mérite de ne pas avoir de connotation "dramatique".
    Cette division n'a elle même rien de pathologique et est on ne peut plus "normale".
    Il est néanmoins exact qu'elle pose difficulté lorsque l'individu aspire à une mythique "unité", ou à une "identité indivise".
    Je ne suis pas certain qu'il s'agisse là de ce qu'on nomme une "dissonance cognitive" à proprement parler (il me semble que celle ci implique une contradiction entre des "croyances"); à moins que la terminologie n'ait évolué (mes connaissances en la matière ne sont plus très fraîches) ? Rectifiez, Shokin, si nécessaire.

    Je vous salue, marri, par vos jeux de mots.
    Voilà une belle illustration de la division qu'induit en nous le langage.

  8. #7
    shokin

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Pour ma part, j'ai pris l'habitude d'utiliser le terme dissonance cognitive. Car il y a deux cognitions qui entrent en conflit. C'est aussi le terme qu'utilisent les spécialistes francophones* dans le domaine.

    Parmi les cognitions, il y a entre autres les croyances, mais aussi les perceptions. Exemples :

    A : Je fume. (je perçois que je fume)
    B : Il est mauvais de fumer. (je pense / on dit [cognition] qu'il est mauvais de fumer)

    Il y a dissonance cognitive entre A et B, et je vais essaye de réduire cette dissonance : en adaptant A à B (je fume moins ou j'arrête de fumer, par exemple) ; en adaptant B à A ("de toute façon, faut bien mourir de quelque chose") ou en négligeant/brisant le lien entre A et B ("Est-ce vraiment mauvais de fumer ? Y a-t-il vraiment corrélation ?" ; je me mets à la cigarette électronique sans nicotine).

    Autre exemples :

    - je suis habillé en t-shirt et short alors que toutes les autres personnes sont habillées en costard-cravate. "Mince ! j'aurais dû m'habiller autrement ! Je ne savais pas !"
    - je lance un caillou mais n'entend pas le "plouf", ça me titille.

    Voir aussi ici ou (pages 9-18).

    * Dommage que David, Fabrice et Clémentine notamment ne soient plus sur le forum. Ils auraient encore mieux expliqué.
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  9. #8
    karlp

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Merci pour vos précisions Shokin.

    Vos exemples sont très clairs. Si j'ai mis en question l'expression utilisée, c'est parce que les "désirs" ne sont pas des actes cognitifs (dans le premier exemple - "je fume" - vous évoquez la "représentation" de la réalisation d'un désir) . Cela dit, c'est un point tout à fait secondaire et la dissonance cognitive est une situation suffisamment répandue pour constituer un bon paradigme ( de nos "divisions internes") .

  10. #9
    iharmed

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Salut
    Merci izm342 pour cette notion de 2 têtes.
    C’est très utilisé en nord Afrique, comme au Maroc, il n’est pas rare de trouver une personne qui vous dit : je ne sais vraiment pas quoi faire, une tète me dit de faire ça et l’autre tète me dit de faire l’autre chose

    Ce n’est pas encore de la schizophrénie, car ça reste dans la limite de la normale.

    Citation Envoyé par shokin Voir le message
    Parmi les cognitions, il y a entre autres les croyances, mais aussi les perceptions. Exemples :

    A : Je fume. (je perçois que je fume)
    B : Il est mauvais de fumer. (je pense / on dit [cognition] qu'il est mauvais de fumer)

    Il y a dissonance cognitive entre A et B, et je vais essaye de réduire cette dissonance : en adaptant A à B

    Si j’ai posé la question «Est-ce nous ne sommes pas tous des schizophrène ? » ce n’est que je que croit que tout le monde est malade mais pour sinuer que la limite entre normale et schizophrénie n’est pas très claire.

    Dans la langue arabe la schizophrénie signifie mot par mot ((dissociation de la personnalité) existence des conflits internes, ce n’est pas la vrai définition.

    Les exemples donnés par shokin sont ordinaires, mais qu’on est-il lorsque les questions sont d’ordres existentiels ?
    Pourquoi est ce que j’existe ?
    Ce que je suis entrain de faire est-il la meilleurs chose à faire?
    Est-ce que les autres pensent à l’existence ou vivent tout simplement et la réflexion n’est que du jeu et du passe temps ?
    Je réfléchis sur une chose que peut être je ne doit y réfléchir car les autres s’en fous ?
    Est-ce que les autres sont sûrs de ce qu’ils font ou ils ne se posent même pas la question ?

    La dissonance cognitive dans des sujets comme ça rend un peut fou et lorsqu’on trouve un équilibre il n’est que provisoire car les questions sont trop profondes est importantes

    Quelle est la limite entre normal et schizophrénie ?
    Dernière modification par iharmed ; 28/07/2014 à 01h31.

  11. #10
    shokin

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Citation Envoyé par iharmed Voir le message
    Les exemples donnés par shokin sont ordinaires, mais qu’on est-il lorsque les questions sont d’ordres existentiels ?
    A titre préventif, je rappelle que les questions existentielles ne sont pas traitées sur ce forum. Et la dissonance cognitive, la science en général, n'a pas vocation à y répondre.

    Cela dit, il peut y avoir dissonance cognitive entre :

    A : j'ai une croyance.
    B : Cette croyance ne correspond pas à la réalité.

    De nouveau, on peut adapter A à B ("jeter" cette croyance), adapter B à A (le déni de réalité) ou négliger le lien entre A et B ("accepter la réalité ne m'empêche pas d'avoir des croyances puisque croire et savoir sont deux choses différentes").

    Citation Envoyé par iharmed Voir le message
    Pourquoi est ce que j’existe ?
    A : je n'ai pas de raison d'exister.
    B : j'existe

    Je peux adapter A à B (me créer une raison d'exister, subjective et arbitraire), adapter B à A (cesser d'exister) ou négliger le lien ("et alors, ne peut-on pas exister sans raison d'exister ?").

    Autre exemple :

    A : J'ai un attribut (rite, croyance, propriété, genre, goût, habitude, langue, couleur de peau, etc.) M.
    B : Une autre personne a un attribut N.

    Un des moyens pour réduire l'éventuelle dissonance entre A et B est de considérer qu'il n'y a pas de problème à ce que M et N soient différents, histoire de ne pas imposer un attribut à autrui.

    La dissonance cognitive n'est pas une dissociation, mais un conflit désagréable entre au moins deux cognitions.
    Dernière modification par shokin ; 28/07/2014 à 03h07.
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  12. #11
    iharmed

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Citation Envoyé par shokin Voir le message
    Un des moyens pour réduire l'éventuelle dissonance entre A et B est de considérer qu'il n'y a pas de problème à ce que M et N soient différents, histoire de ne pas imposer un attribut à autrui.
    Merci shokin.

    Vous montrer qu’ils y a des moyens pour réduire l'éventuelle dissonance.

    Pour moi ça prouve qu’il y a un effort à faire et il faut derrière un savoir à cumuler pour pouvoir y arriver.

    Nous ne sommes pas donc à l’abri de sombrer dans la schizophrénie nous sommes à ses abords.
    En d’autre termes je peux dire qu’on y entre (schizophrénie) pour de très courtes durées et on y sort (à chaque fois) indemne. Mais certains peuvent y rester.

    J’ai personnellement imaginé une technique pour maintenir l’équilibre pour des personnes super intelligentes et éduquées. Elle n’a pas toute la rigueur scientifique et je ne peux donc pas l’exposée.
    Si vous voulez je peux, ultérieurement, expliquer ces principes.

    Cordialement

  13. #12
    shokin

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Citation Envoyé par iharmed Voir le message
    En d’autre termes je peux dire qu’on y entre (schizophrénie) pour de très courtes durées et on y sort (à chaque fois) indemne. Mais certains peuvent y rester.
    Cet état où on "entre et sort" ne s'appelle pas de la schizophrénie, plutôt une tension entre plusieurs cognitions (ou dissonance cognitive).

    La schizophrénie, on n'y entre et sort pas à volonté.
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  14. #13
    soulscryer

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    L'existence du moi et du surmoi entrainerai donc une dissonance cognitive ?

    Quant à la schizophrénie ne pourrait-on pas dire qu'elle prend forme lorsque, de cette dissonance cognitive, celles avec des des idées erronées de la réalité émergent dans la conscience avec beaucoup plus d'impact que les idées raisonnables ou réalistes. Ces dernières seraient comme noyées dans le flot de pensées.

    Une schizophrénie complètement aboutie ne pourrait elle donc pas entrainer une perte de cette dissonance cognitive ?

  15. #14
    myoper
    Modérateur

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Citation Envoyé par soulscryer Voir le message
    Quant à la schizophrénie ne pourrait-on pas dire qu'elle prend forme lorsque, de cette dissonance cognitive, celles avec des des idées erronées de la réalité émergent dans la conscience avec beaucoup plus d'impact que les idées raisonnables ou réalistes. Ces dernières seraient comme noyées dans le flot de pensées.
    Ça voudrait dire que n'importe qui deviendrait schizophrène dès qu'une pensée en contradiction avec une autre serait un peu trop intrusive ; ce qui veut dire que tout le monde, à un moment ou un autre, le deviendrait.
    C'est une des conséquences, une observation, pas une cause.


    Citation Envoyé par soulscryer Voir le message
    Une schizophrénie complètement aboutie ne pourrait elle donc pas entrainer une perte de cette dissonance cognitive ?
    Une des difficultés (voire souffrances) rapportées par les schizophrènes est parfois l'importance de cette dissonance.


    PS: le moi et le surmoi sont des théories, ou modèles, non scientifiques qui ne reposent pas sur des observations.

  16. #15
    soulscryer

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Une des difficultés (voire souffrances) rapportées par les schizophrènes est parfois l'importance de cette dissonance.
    J'imagine que si il y a perte ou "rupture" de cette dissonance à cause des tensions élevées entre chaque cognition, le schizophrène ne rapportera plus cette difficulté
    Dernière modification par soulscryer ; 08/08/2014 à 12h26.

  17. #16
    myoper
    Modérateur

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Citation Envoyé par soulscryer Voir le message
    J'imagine que si il y a perte ou "rupture" de cette dissonance à cause des tensions élevées entre chaque cognition, le schizophrène ne rapportera plus cette difficulté
    Je ne comprends par pourquoi ou comment il pourrait y avoir "rupture ou perte" à cause des "tensions élevées" mais ça concerne absolument tout le monde et ce n'est pas quelque chose de particulièrement observé chez le schizophrène...

  18. #17
    soulscryer

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Plus l'importance de la dissonance dure dans le temps, plus cela affaibli la volonté de l'individu qui peut laisser les idées irréalistes s'imposer d'elle même dans sa conscience. (Si il n'est pas suivi psychologiquement)
    Il perd le combat en quelques sortes.

    Oui ca existe chez tout le monde, mais chez le schizophrène il s'agit d'idées qui remettent en cause une certaine dimension (grandeur) de la réalité.

    Le travail du psy serait de remettre en place cette dissonance qui est douloureuse forcément, mais nécessaire pour un retour à la réalité.
    Dernière modification par soulscryer ; 08/08/2014 à 13h08.

  19. #18
    myoper
    Modérateur

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Citation Envoyé par soulscryer Voir le message
    Plus l'importance de la dissonance dure dans le temps, plus cela affaibli la volonté de l'individu qui peut laisser les idées irréalistes s'imposer d'elle même dans sa conscience. (Si il n'est pas suivi psychologiquement)
    Comment, pourquoi pas le contraire ?

    Avez vous des références scientifiquement établies qui monteraient cette chose étonnante qui rendrait toute la population schizophrène alors qu'on ne le constate justement pas ?

    Citation Envoyé par soulscryer Voir le message
    Oui ca existe chez tout le monde, mais chez le schizophrène il s'agit d'idées qui remettent en cause une certaine dimension (grandeur) de la réalité.
    Chez tout le monde, ça veut dire chez tout le monde: selon votre théorie, tout le monde deviendrait forcément schizophrène.


    Edit et pour gagner du temps: s'il y a des tonnes de lectures et d'études sur cette maladie, c'est qu'elle ne se réduit pas à ces quelques lieux communs qui n'ont pas vraiment d’intérêt dans le cas général (je me demande si vous savez ce qu'est la schizophrénie).
    Dernière modification par myoper ; 08/08/2014 à 13h31.

  20. #19
    soulscryer

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Selon ma théorie, il y a une différence dans la taille des dimensions de la réalité qui est continuellement remise en cause, ainsi que dans la nature du conflit qui existe dans cette dissonance.
    Donc chez tout le monde il ya dissonance, mais la nature peut différer il me semble.
    Chez les schizophrènes, ce qui entre dans le cadre de cette nature serait la particularité des cognitions envahissantes provoquées par les hallucinations auditives (ou visuelles) récurrentes, ou idées obsessionnelles (paranoiaques ou pas, afin de se soustraire à une réalité trop dure à supporter).

    Comment, pourquoi pas le contraire ?
    Comment, je ne sais pas.
    Pourquoi pas le contraire, parce que l'inertie provoquée par les hallucinations ou obsessions est très difficilement contrôlable (sans médicament), lorsque celle-ci est déjà en place depuis un certain temps.


    Je n'ai pas de référence, il s'agit d'une réflexion personnelle.
    Je pense avoir déjà suffisamment lu de choses là-dessus.
    Dernière modification par soulscryer ; 08/08/2014 à 14h14.

  21. #20
    soulscryer

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Si tout le monde n'est pas schizophrène d'après ma théorie, c'est parce que j'y ajoute une certaine importance quant à la nature du conflit concernant la dissonance.

  22. #21
    myoper
    Modérateur

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Citation Envoyé par soulscryer Voir le message
    Selon ma théorie, il y a une différence dans la taille des dimensions de la réalité qui est continuellement remise en cause, ainsi que dans la nature du conflit qui existe dans cette dissonance.
    Donc chez tout le monde il ya dissonance, mais la nature peut différer il me semble.
    Oui, chacun les siennes ; encore tout le monde est concerné (votre théorie dit pour l'instant que les schizophrènes sont schizophrènes parce qu'ils sont schizophrènes)...

    Chez les schizophrènes, ce qui entre dans le cadre de cette nature serait la particularité des cognitions envahissantes provoquées par les hallucinations auditives (ou visuelles) récurrentes, ou idées obsessionnelles (paranoiaques ou pas, afin de se soustraire à une réalité trop dure à supporter).
    Vous nous dites la que le fait d'être schizophrène rend schizophrène.

    Pourquoi pas le contraire, parce que l'inertie provoquée par les hallucinations ou obsessions est très difficilement contrôlable (sans médicament), lorsque celle-ci est déjà en place depuis un certain temps.
    Ben non, puisqu'on parle de quelque chose qui arrive chez tout le monde alors qu'il n'y a qu'une petite partie qui est schizophrène (1% environ, dans les pays comme la France).

    Citation Envoyé par soulscryer Voir le message
    Je n'ai pas de référence, il s'agit d'une réflexion personnelle.
    Je pense avoir déjà suffisamment lu de choses là-dessus.
    Ces choses lues, si elles sont valides, ne sont pas en accord avec vos réflexions, sauf pour les tautologies.

  23. #22
    ansset
    Animateur Mathématiques

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Citation Envoyé par soulscryer Voir le message
    Si tout le monde n'est pas schizophrène d'après ma théorie, c'est parce que j'y ajoute une certaine importance quant à la nature du conflit concernant la dissonance.
    bjr,
    avez déjà évoqué votre "théorie" auprès de psychiatres pointus dans l'étude de cette pathologie ( et de ses différentes formes ).?
    rien n'exclut par exemple que ces dissonances ou plutôt les souffrances qu'elles entraînent chez les schizophrènes ( si ce point est avéré, je veux dire très bien compris et analysé ) soient des symptômes et non des causes premières neurologiques.
    Comme il a été précisé plus haut, la schizophrénie est très étudiée, et venir avec sa propre "théorie" suppose beaucoup de connaissances mais aussi d'études de cas.
    Cdt.
    Dernière modification par ansset ; 08/08/2014 à 15h35.
    y'a quelque chose qui cloche là dedans, j'y retourne immédiatement !

  24. #23
    shokin

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Les dissonance cognitives se réduisent. Elles ne sont pas fixes. Un jour, c'est un conflit entre deux cognitions. Plus tard, c'est un autre conflit entre deux autres cognitions.

    La schizophrénie, c'est tout autre chose. Pour résumer :

    Le spectre schizophrénique et les autres troubles psychotiques incluent la schizophrénie, d'autres troubles psychotiques et le trouble (de la personnalité) schizotypique. Ils sont définis par des anormalités dans un ou plusieurs des cinq domaines suivants : délires, hallucinations, pensée (discours) désorganisé, comportement moteur désorganisé ou anormal (incluant la catatonie) et des symptômes négatifs.

    Les délires :

    Les délires sont des croyances fixes qui ne changent pas malgré le conflit évident avec la réalité. Leur contenu peut être très large : délire de persécution (se croire suivi, espionné, harcelé par un individu ou par un groupe), délire référentiel (croyance selon laquelle des gestes, commentaires, événements sont dirigés vers soi, ont "moi" pour cible), délire de grandeur (un individu croit qu'il a des aptitudes ou une renommée exceptionnelle, un haut statut), délire érotomaniaque (érotomanie ; par exemple, un individu croit faussement qu'une autre personne est amoureux de lui / d'elle), délires nihilistes (conviction qu'une catastrophe majeure va arriver, par exemple), délire somatique (focalisation sur la santé, le fonctionnement de ses organes), etc.

    Les délires sont dits bizarres s'ils sont clairement peu plausibles et ne peuvent pas être compris par des pairs de même culture et ne dérivent pas d'expériences ordinaires de la vie. Un exemple de délire "bizarre" est la croyance qu'une force extérieure a enlevé un organe interne et l'a remplacé par l'organe d'une autre personne sans laisser la moindre trace de blessure ou de cicatrice. Un exemple de délire "non bizarre" est la croyance selon laquelle qu'un individu est surveillé par la police, malgré un manque d'évidences.

    Les hallucinations :

    Les hallucinations sont des expériences de fausses perceptions qui se produisent sans stimulus externe, et ne dépendent pas de la volonté. Elles peuvent toucher n'importe quelle modalité sensorielle (sens), mais les hallucinations auditives sont les plus communes dans la schizophrénie.

    La pensée (le discours) désorganisé :

    La pensée désorganisée se déduit typiquement du discours de l'individu. L'individu saute du coq-à-l'âne, d'un sujet à un autre. Les réponses peuvent être sans rapport avec les questions.

    Le comportement moteur désorganisé ou anormal :

    Le comportement moteur désorganisé ou anormal se manifeste de nombreuses manières, allant de l'"idiotie" infantile à l'agitation imprévisible. Par exemple, le comportement catatonique est une diminution marquée de la réactivité à l'environnement : résistance aux instructions, posture rigide, inapproprié ou bizarre, voire manque total de réponses verbales et motrices, activité motrices excessive et sans but ni cause évidente, mouvements stéréotypés, regard fixe, grimaces, mutisme, écholalie (discours répété).

    Les symptômes négatifs :

    Deux symptômes négatifs sont particulièrement proéminents dans la schizophrénie : expression émotionnelle diminuée et manque de volonté (avolition ; diminution dans les activités motivées (avec intentions / buts) initiées par soi-même (non par autrui)).

    Donc la schizophrénie et la dissonance cognitive sont deux choses complètement différentes.
    Dernière modification par shokin ; 25/08/2014 à 12h08.
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  25. #24
    myoper
    Modérateur

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Citation Envoyé par shokin Voir le message
    Donc la schizophrénie et la dissonance cognitive sont deux choses complètement différentes.
    Et je préciserais que la seconde n'entraine pas la première.

    Citation Envoyé par ansset Voir le message
    rien n'exclut par exemple que ces dissonances ou plutôt les souffrances qu'elles entraînent chez les schizophrènes ( si ce point est avéré ) soient des symptômes et non des causes premières neurologiques.
    Bien sur et selon sa théorie, ce sont les dissonances "provoquées" par cette schizophrénie qui rendent schizophrène.
    Citation Envoyé par ansset Voir le message
    bjr,
    avez déjà évoqué votre "théorie" auprès de psychiatres pointus dans l'étude de cette pathologie ( et de ses différentes formes ).?
    Ou dans le meilleurs des cas, c'est une simple adaptation à la schizophrénie des théories de Hamer.

  26. #25
    soulscryer

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Pour remettre les choses au plus clair possible.

    Citation Envoyé par ansset Voir le message
    venir avec sa propre "théorie" suppose beaucoup de connaissances mais aussi d'études de cas.
    - J'ai émis le mot "théorie" en reprenant la formulation de Myoper. En réalité il s'agit d'une réflexion hypothétique seulement sur la relation qu'il peut y avoir entre la dissonance cognitive et la schizophrénie.



    Citation Envoyé par shokin Voir le message
    Les dissonance cognitives se réduisent. Elles ne sont pas fixes. Un jour, c'est un conflit entre deux cognitions. Plus tard, c'est un autre conflit entre deux cognitions.
    .....
    Donc la schizophrénie et la dissonance cognitive sont deux choses complètement différentes.
    Certes différentes, je n'ai jamais dit le contraire.
    Mais il me semble qu'il y a une incidence initiale de certains mécanismes cognitifs sur l'apparition d'une forme de schizophrénie.
    Sans doute pas pour les formes présentant des hallucinations, mais pour les formes de délires obsessionnels oui.

    Concernant les formes hallucinatoires, la schizophrénie serait déjà là et aurai une incidence initiale sur la cognition.

    Mais une fois la schizophrénie présente dans les deux cas, ce sont les dissonances cognitives qui, à mon avis, peuvent amener un individu a perdre pieds avec la réalité, si il manque de volonté et d'aide bien sure.



    Citation Envoyé par ansset Voir le message
    bjr,
    rien n'exclut par exemple que ces dissonances ou plutôt les souffrances qu'elles entraînent chez les schizophrènes ( si ce point est avéré, je veux dire très bien compris et analysé ) soient des symptômes et non des causes premières neurologiques.
    Je pense avoir éclairci la chose plus haut. Cela peut dépendre.


    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Citation Envoyé par soulscryer Voir le message
    Pourquoi pas le contraire, parce que l'inertie provoquée par les hallucinations ou obsessions est très difficilement contrôlable (sans médicament), lorsque celle-ci est déjà en place depuis un certain temps.
    Ben non, puisqu'on parle de quelque chose qui arrive chez tout le monde alors qu'il n'y a qu'une petite partie qui est schizophrène (1% environ, dans les pays comme la France).
    Certes mais pas avec la même fréquence ou la même intensité. Ces deux facteurs ne sont pas les mêmes pour tout le monde.
    L'inertie dont je parle concerne les hautes fréquences ou intensités, que l'on retrouve que chez les schizophrènes il me semble.
    Chez les autres, l'inertie est moindre voir nulle...


    Citation Envoyé par myoper Voir le message
    Bien sur et selon sa théorie, ce sont les dissonances "provoquées" par cette schizophrénie qui rendent schizophrène.
    Idem qu'à Ansset. Ca peut dépendre.
    Pour mieux me faire comprendre concernant ta phrase, oui la schizophrénie ne fait que nourrir cette forte dissonance, et si l'entourage ne fait rien ou agit de manière non adaptée au problème il peut y avoir rupture, et perte de repère total avec la réalité.

    Tu dit : "qui rendent schizophrène", je dirai "qui rendent encore plus(+) si l'on aide pas la personne."
    C'est un cercle vicieux.
    Dernière modification par soulscryer ; 08/08/2014 à 16h39.

  27. #26
    shokin

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Si tu commences à voir de la schizophrénie partout, on peut se demander si tu ne le serais pas.

    Il est tentant de voir des corrélations parfaites (égales à 1) partout.
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  28. #27
    soulscryer

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Citation Envoyé par shokin Voir le message
    Si tu commences à voir de la schizophrénie partout, on peut se demander si tu ne le serais pas.
    Ce n'est que ton interprétation et celle de Myoper. Depuis le début j'essaie d'expliquer que non.

    Citation Envoyé par shokin Voir le message
    Il est tentant de voir des corrélations parfaites (égales à 1) partout.
    Je ne vois pas. Où et comment ?

  29. #28
    shokin

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Tu me sembles voir des liens entre schizophrénie et dissonance cognitive que je ne vois pas.
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

  30. #29
    soulscryer

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Et lesquelles vois tu, sans te référer à mes tentatives d'explications ?

  31. #30
    shokin

    Re : L’existence du moi et surmoi n’est-il pas déjà schizophrénie ?

    Pour ma part, je n'en vois pas.
    Pardon, humilité, humour, hasard, tolérance, partage, curiosité et diversité => liberté et sérénité.

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