Jalousie, dépendance et manque de confiance
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Jalousie, dépendance et manque de confiance



  1. #1
    invitef2e10c98

    Jalousie, dépendance et manque de confiance


    ------

    Bonjour,
    Je suis une jeune scientifique, dynamique et qui n'a pas de problèmes de réussite, sauf que je me retrouve sans cesse dans des impasses à cause de mon manque de confiance en soi . En fait, je me déteste tellement, que je refuse de croire que mon copain est heureux et satisfait avec moi, et j'ai commencé depuis peu à devenir parano, jalouse et de plus en plus possessive. Puisque je suis scientifique, j'ai toujours eu la facheuse habitude de tout analyser selon la méthode scientifique, y compris chacun des gestes, paroles ou attitudes de mon copain, au point de devenir presque folle. Je fais également de la projection et j'interprète toujours tout de travers. Je ne fais confiance à personne, et je vois toujours des attaques où il n'y en a pas. MA vie est devenue infernale, et cette façon paranoiaque d'aborder le monde va complètement me ruiner si je continue. Ceux qui sont déjà passés par là peuvent-ils me donner des conseils. Non, la psychothérapie ne m'a pas fait tellement de bien .

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    Dernière modification par shokin ; 21/08/2006 à 18h03. Motif: Coloration inutile

  2. #2
    invite7863222222222
    Invité

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Tu as essayé une psychanalyse ?

    Tu dois certainement passer par des moment de crise avec ton copain, alors je trouve rein de mieux à te dire que ce qu'on dit toujours (sans que ca lui enlève à mon sens de la valeur), il faut communiquer avec ton copain, il devrait comprendre et t'aider.

    Sinon, recois ce petit bisou amical et encourageant, c'est déjà ca, non ?

    @+

  3. #3
    kinette

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Bonjour,
    Personnellement je conseillerais plus la psychologie cognitive, dont les résultats semblent meilleurs que la psychanalyse, et qui apprend à lutter contre des façons de penser et de réagir.
    Sinon, a priori, le fait de se sentir vulnérable et facilement agressée va avec la confiance en soi, donc c'est une réaction plutôt normale même si bien gênante.
    Pour lutter contre ce genre de chose, essayer de répertorier rapidement les choses après chaque épisode difficile: qu'est-ce qui s'est passé, qu'est-ce que j'ai ressenti et pourquoi? Est-ce que j'avais des raisons valables de réagir comme ceci?
    Essayer aussi de répertorier la façon dont tu te vois, et demander aux personne en qui tu as un tant soit peu confiance quelle est leur propre perception.

    Comme tu as toi-même un esprit assez analytique, je pense que cette façon de procéder peut t'être profitable, et tu peux voir au jour le jour tes progrès, et apprendre à modifier tes propres perceptions des choses.

    Sinon un peu de lecture:
    L'estime de soi : S'aimer pour mieux vivre avec les autres
    de Christophe André, François Lelord
    Et aussi Imparfaits, libres et heureux : Pratiques de l'estime de soi
    de Christophe André (ainsi que les autres bouquins des mêmes auteurs).

    Bref, bon courage, y a rien de perdu d'avance, se sentir bien ça s'apprend aussi,

    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  4. #4
    Invité

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Bonjour Kinette,
    Quelquechose m'étonne au delà du fait que sans connaître la personne tu puisses savoir quelle type de thérapie peut lui convenir mieux qu'une autre ...Ce qui implique tout de même que tu te positionnes en "arbitre"...
    Je ne m'aventurerais pas à dire que la psychologie cognitive est meilleure ou moins bonne qu'une psychanalyse ou que d'autres formes de thérapies (je me méfierai toutefois du "survisme")... puisque l'une et l'autre ont des méthodes et des objectifs différents... Kuhn parle d'incommensurabilité...
    De plus chacun de ces courants se subdivise en écoles très dissemblables... Je ne parle même pas de la qualité de l'individu lui même qui pratique telle ou telle démarche... (j'ai rencontré des gens biens et des gens moins biens dans toutes les "écoles")

    Enfin, cassiopee474 nous fait état de l'impossibilité de régler son problème par l'analyse rationnelle (l'idée étant de dépister les erreurs de jugements source du mal être): pourquoi dès lors lui conseiller une démarche fondée sur celle ci ?... cela ne veut pas dire non plus qu'il faut le lui déconseiller... mais il y a là une contradiction me semble t'il...
    D'autant que de son propre aveu la psychothérapie ne lui a pas profité...

    Cassiopee, il me semble que si tu demandes un "conseil", tu t'exposes à la suggestion de l'autre... lequel ne connaît pas toujours ses propres motivations ...

  5. A voir en vidéo sur Futura
  6. #5
    kinette

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Bonjour,
    Désolée si mon avis sur la psychanalyse te choque... mais je n'ai vu autour de moi aucun effet positif de cette méthode, et les gens restent parfois en analyse des années sans pour autant régler les problèmes pour lesquels ils ont commencé une analyse.
    J'ai eu un ami qui faisait des crises d'angoisse et s'est retrouvé face à un type qui attendait passivement qu'il parle-> résultat nul, voire pire, car il se posait encore plus de question sur sa capacité à régler ça.
    Actuellement aucune étude n'a pu montrer d'amélioration grâce à la psychanalyse... alors que les méthodes cognitives ont pu être évaluées et donnent des résultats positifs notamment pour la dépression, et les problèmes d'estime de soi.

    Cassiopée dit que "la psychothérapie ne lui a pas profité", mais elle ne précise pas quel type de psychothérapie...

    Je pense qu'il n'y a aucune contradiction dans le fait de conseiller une démarche "rationnelle" mais assistée par quelqu'un qui l'aide à décoder ses mécanismes de raisonnement et le fait que jusqu'à maintenant elle ne s'en soit pas sorti "par le raisonnemment". Souvent on n'est pas capable seul de se rendre compte de la façon dont on fonctionne, et surtout de corriger ce qui pose problème. Donner des méthodes d'analyse, de travail à une personne qui a besoin de comprendre, de maîtriser ce qui lui arrive me semble une démarche logique.

    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  7. #6
    Invité

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Bonjour Kinette,

    Ton point de vue sur la psychanalyse ne me choque pas. Il coïncide peut être avec un certain discours soutenu par divers membres du paradigme en cause... Il s'agit d'un problème politique.
    Il me semble en effet que tu en reprends le "texte" (la psychanalyse n'a jamais prouvé son efficacité, les thérapies cognitivistes, si )... lequel n'est pas fondé...

    Je ne me situe pas dans le camps de la psychanalyse contre celui des cognitivistes... comme je le souligne plus haut, j'en ai rencontré des deux bords qui étaient des gens très biens ... et d'autres très...peu fréquentables... (et puisque tu évoques tes expériences, je connais diverses personnes qui ont consulté la même cognitiviste: résultats remarquables pour certains, nuls pour d'autres... même constat avec un psychanalyste: ceci dit mon argument ne vaut rien)
    Je reste attaché à l'idée qu'aucune méthode n'est universelle, que chacune repose sur une axiomatique propre, et a sa visée spécifique...

    Les rapports d'experts transmis au ministre français concernant la légifération sur le titre de "psychothérapeute" ont conduit ce dernier à ne pas subordonner la transmission de la psychanalyse à des critères qui lui sont étrangers, tout en reconnaissant le cognitivisme aux côtés d'autres approches psychologiques: celà devrait suggérer que ces approches ont leurs qualités et défauts respectifs...
    Melman (psychanalyste) envoie parfois ses patients chez des cognitivistes... et Salanskis est passé par l'analyse ...
    Après "le livre noir de la psychanalyse " puis "l'anti-livre noir..." qui ne m'ont pas plus intéressé l'un que l'autre (truffés l'un comme l'autre de contre vérités, d'approximations honteuses, de coups bas lamentables...) divers "psy" des deux "camps" se sont mis à discuter sereinement et rationnellement (j'ai oublié le titre du bouquin... quelque chose comme "au delà de..." ... désolé pour les défauts de ma ma mémoire)
    Un partisan de la physique quantique n'a pas à conspuer les théoriciens de la relativité... cette attitude est infantile...

    Bref, s'agissant d'une personne concrête, en chair et en os, qui manifestement souffre... je crois qu'il est préférable d'oublier les querelles de pouvoir, de ne pas profiter de sa faiblesse pour avancer ses pions...


    Pour finir une question: quelle faute de raisonnement pourrait générer une jalousie pathologique, qu'un esprit "scientifique" n'identifierait pas comme invalide ? N'est-ce pas étrange ?
    N'est il pas plus étrange que cassiopee474 reconnaisse le caractère irrationnel de certaines de ses assertions sans pouvoir se soustraire à leur influence ? (c'est là qu'il y a une contradiction)

  8. #7
    invite6c250b59

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Citation Envoyé par kinette
    alors que les méthodes cognitives ont pu être évaluées et donnent des résultats positifs notamment pour la dépression, et les problèmes d'estime de soi.
    Pourrais-tu nous donner les références STP? J'ai lu que l'efficacité des TCC est démontré pour les TOC, mais pour la dépression j'ai raté ça.

  9. #8
    invite7863222222222
    Invité

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Si j'ai parlé de psychanalyse je n'ai pas dit de faire que ca.

    Effectivement il me semble que la personne qui a posté le message ne se connait pas très bien, il y a me semble-t-il des choses cachées sur elle meme qu'elle ignore, dans ce cadre, je ne suis pas spécialiste, mais une psychanalyse ca me semble rester un conseil plutôt logique.

    Par contre j'ai lu une fois, (et je préfère absolument adopter cette vision des choses) que le but de la psychanalyse n'est pas de guérir mais de mieux se connaitre.

    De plus, je pense que toucher à ce qu'il y a de plus profond en soi, telle que la psychnalyse peut le faire quelque fois, demande une certaine stabilité et solidité psychologique.

    Donc pour conclure, j'aurais tendance à allier la psychanalyse avec une psychotérapie en parallèle mais effectivement moi par exemple, faire une psychanalyse me fait quand meme peur à moins de tomber sur quelqu'un qui sait ce qu'il fait.

    Pour le coup j'ai avouer qq chose de tres personnel, enfin bon .

  10. #9
    kinette

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Citation Envoyé par Jiav
    Pourrais-tu nous donner les références STP? J'ai lu que l'efficacité des TCC est démontré pour les TOC, mais pour la dépression j'ai raté ça.
    Hello,
    J'avais lu de la vulgarisation à ce sujet... mais un ptit tour dans Google scholar, et on a pas mal d'études montrant l'efficacité de ce type de thérapie:
    http://www.ncbi.nlm.nih.gov/entrez/q...&dopt=Citation
    http://scholar.google.com/scholar?q=...=&start=0&sa=N

    OK, la psychanalyse c'est peut-être bien pour "mieux se connaître", et valable pour les personnes qui ne comprennent pas ce qui, dans leur histoire personnelle, influence leur façon de penser, de réagir. Mais j'ai l'impression que beaucoup de personnes dépressives ont beaucoup réfléchi à l'origine de leur problème (pas la peine de psychanalyse pour comprendre par exemple que des parents surprotecteurs et dévalorisateurs vont entraîner des problèmes pour aller vers les autres, pour oser, et pour l'estime de soi! Mais le savoir malheureusement ne règle pas automatiquement le problème, ça peut permettre de moins se sentir "anormal" mais ne donne pas les clés pour corriger ce qui ne va pas).

    K
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  11. #10
    invite7863222222222
    Invité

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    heuu je ne sais pas si elle connait les raisons de sa dépression (si c'est une dépression).

  12. #11
    kinette

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Bonjour,
    Je n'ai pas dit qu'elle était dépressive, j'ai parlé de l'efficacité des thérapies cognitives en général, et notamment pour les dépressions et pour les problèmes de self-estime.
    En ce qui concerne sa propre analyse: elle ne dit pas pourquoi elle a une faible estime d'elle-même (mais généralement les causes ne sont pas dures à trouver) et fait clairement la relation entre cette estime est ses problèmes de confiance dans les autres (et ça semble effectivement logique).
    Elle reconnaît elle-même qu'elle fait des erreurs d'interprétations, dans un sens paranoïaque.
    C'est d'ailleurs à mon avis une très bonne chose, car le fonctionnement paranoïaque peut avoir tendance à s'enfermer sur lui-même si on ne réalise pas soit-même qu'on se met à fonctionner de cette façon: la paranoïa empêche d'avoir confiance dans les autres, et donc de les croire s'ils essaient de pointer ce problème de paranoïa.

    Bref, bon courage Cassiopée, et ne désespère pas.
    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  13. #12
    invite6c250b59

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Citation Envoyé par kinette
    un ptit tour dans Google scholar, et on a pas mal d'études montrant l'efficacité de ce type de thérapie
    Oups effectivement j'ai un gros train de retard à lire! Tks

  14. #13
    invite7cc538b1

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Bonjour.
    Je ne trouve pas très sérieux de comparer ainsi des procédés, au risque de donner des informations tronquées à une personne en souffrance. Le libre choix du type de thérapie, et du profil du thérapeuthe, est la première étape du travail sur soi. Et une étape déterminante sur laquelle il vaut mieux ne pas commettre d'erreur. Donc prudence sur les conseils.
    Je connais une clinicienne très expérimentée qui affirme que "tout peut fonctionner, à partir du moment ou le patient est prêt". Et c'est un point de vue assez répandu chez les praticiens. En fait, on peut classer les facteurs de réussite d'une thérapie comme suit :
    1 - motivation intrinsèque du patient (et éventuellement les qualités facilitantes de son entourage)
    2 - facteurs non spécifiques (tout ce qui va fonder l'aspect relationnel psy/patient)
    3 - adéquation du procédé aux difficultés du patient
    Evidemment, ces facteurs sont interdépendants, et il faudrait rajouter en facteur n°4 les renforcements entre ces 3 items (la dynamique de la thérapie).
    Que penser de l'évaluation des psychothérapies ? Certains troubles sont plus facilement quantifiables que d'autres. Donc une thérapie visant la résolution des symptômes les plus quantifiables risque d'obtenir un meilleur score.... car comment évaluer le bien être, la sérénité, le sentiment d'exister ?
    Il est tout à fait normal qu'une thérapie ne fonctionne pas immédiatement, voire même qu'elle entraîne une dégradation des symptômes. C'est ce que l'on appelle la résistance, plus ou moins grande selon les sujets. C'est un cap qu'il faut franchir dans tous les cas (à part pour les enfants, dont le psychisme est encore malléable). La persévérance (facteur n°1) est alors la meilleure des alliées.
    La principale vertu des TCC (selon moi), c'est de viser des changements factuels rapides, et de parier sur le fait que ces changements pourront alimenter une économie psychique positive. Cela marche dans certains cas. Dans d'autres, les souffrances narcissiques (par exemple) seront trop importantes pour qu'une simple réassurance parvienne à les soulager durablement. Ca ne veut pas dire qu'un thétapeuthe cognitivo-comportemental ne peut plus rien à ce niveau, mais à mon avis cela dépend de ses compétences propres. Van Rillaert (désolé pour l'orthographe) prétend discuter de Sénèque lorsqu'il aborde l'angoisse de la mort avec certains patients. Donc on est plus dans le process des TCC, mais dans l'aspect relationnel de la thérapie, c'est à dire sur le même terrain que les PIP (psychothérapie psychanalytique) ou les thérapies d'inspiration humanistes. Certains ont beau clamer la supériorité des TCC, beaucoup (Cottraux, Van Rillaert) sont passés avant par l'analyse....

  15. #14
    Invité

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Citation Envoyé par kinette
    Hello,

    OK, la psychanalyse c'est peut-être bien pour "mieux se connaître", et valable pour les personnes qui ne comprennent pas ce qui, dans leur histoire personnelle, influence leur façon de penser, de réagir. Mais j'ai l'impression que beaucoup de personnes dépressives ont beaucoup réfléchi à l'origine de leur problème (pas la peine de psychanalyse pour comprendre par exemple que des parents surprotecteurs et dévalorisateurs vont entraîner des problèmes pour aller vers les autres, pour oser, et pour l'estime de soi! Mais le savoir malheureusement ne règle pas automatiquement le problème, ça peut permettre de moins se sentir "anormal" mais ne donne pas les clés pour corriger ce qui ne va pas).

    K
    Bonjour Kinette,

    Ce que tu dis ici est parfaitement vrai... mais témoigne en même temps de ton ignorance de ce qu'est la psychanalyse...
    Avant 1910 Freud abandonnait l'idée que l'origine de la névrose soit à rechercher dans un évènement historique...
    ...pour la bonne et élémentaire raison qu'un même évènement ne sera jamais vécu de la même façon par deux personnes...
    La psychanalyse est un travail sur la structure...(c'est pourquoi elle ne se réfère pas à la biologie mais à la logique mathématique)
    Ce à quoi tu fais allusion correspond à une psychologiqe d'inspiration analytique (dont les fondements sont radicalements différents de l'analyse): il faut toujours se méfier des vulgarisations...

    Si le but de la psychanalyse est en un sens de mieux se connaître, il faut préciser qu'il ne s'agit pas non plus de connaître son "moi" ou sa personnalité

  16. #15
    Invité

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Citation Envoyé par jreeman
    1)Par contre j'ai lu une fois, (et je préfère absolument adopter cette vision des choses) que le but de la psychanalyse n'est pas de guérir mais de mieux se connaitre.

    2)De plus, je pense que toucher à ce qu'il y a de plus profond en soi, telle que la psychnalyse peut le faire quelque fois, demande une certaine stabilité et solidité psychologique.

    3)faire une psychanalyse me fait quand meme peur à moins de tomber sur quelqu'un qui sait ce qu'il fait.

    4)Pour le coup j'ai avouer qq chose de tres personnel, enfin bon .
    Bonjour jreeman

    1) Effectivement: le mot "guérir" n'a de sens plein et précis que dans une théorie qui prétend définir la frontière entre normal et pathologique... ce qui ne nous interdit pas d'utiliser ce terme de façon "souple" ou "métaphorique"
    2) Tout le monde n'est pas analysable: un "coach" animé d'un fantasme de maîtrise (de soi et de son environnement) ne peut pas se laisser aller à la libre association (tous les coachs ne sont pas ainsi bien sûr)
    3) moi ce sont ceux qui croient savoir ce qu'ils font qui me font peur... je préfère quelqu'un qui connaît les limites de son savoir
    4) A vrai dire, c'est le cas de tout individu qui n'est pas une machine de Turing

  17. #16
    Invité

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Bonjour fredj,

    Entièrement d'accord avec ton propos...relativement aux dangers qu'il y a à conseiller; ainsi que s'agissant d'une (impossible) comparaison entre deux approches dont les fondements et les visées ne sont comparables que pour le grand public (parce qu'il en ignore tout)... et enfin sur la pertinence des évaluations (court terme, long terme, but visé etc...)

    Les cognitvistes et les psychanalystes qui prétendent se prononcer sur l'autre discipline à partir d'echecs rencontrés par celle ci, via l'exercice d'un individu qui n'a pas forcément les talents du voisin de même formation, commettent une grave erreur logique...

  18. #17
    invite309928d4

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Citation Envoyé par cassiopee474
    Bonjour,
    Je suis une jeune scientifique, dynamique et qui n'a pas de problèmes de réussite, sauf que je me retrouve sans cesse dans des impasses à cause de mon manque de confiance en soi . En fait, je me déteste tellement, que je refuse de croire que mon copain est heureux et satisfait avec moi, et j'ai commencé depuis peu à devenir parano, jalouse et de plus en plus possessive. Puisque je suis scientifique, j'ai toujours eu la facheuse habitude de tout analyser selon la méthode scientifique, y compris chacun des gestes, paroles ou attitudes de mon copain, au point de devenir presque folle. Je fais également de la projection et j'interprète toujours tout de travers. Je ne fais confiance à personne, et je vois toujours des attaques où il n'y en a pas. MA vie est devenue infernale, et cette façon paranoiaque d'aborder le monde va complètement me ruiner si je continue. Ceux qui sont déjà passés par là peuvent-ils me donner des conseils. Non, la psychothérapie ne m'a pas fait tellement de bien .
    Bonjour,
    pour revenir un peu au sujet, comme l'a souligné fredj, un point important pour un suivi psychologique est le relationnel, la confiance dans le psychologue-psychanalyste-psychiatre.

    Vous dites "je ne fais confiance à personne", et faisiez-vous confiance au psy que vous avez rencontré ?
    Si le problème n'est pas bêtement "technique", il faut parfois chercher la bonne personne, celle avec qui on sent qu'on pourra vraiment s'engager dans une relation de confiance.
    Je ne pense pas que vos difficultés, qui engagent votre personnalité même, puissent se résoudre par quelque recette ou expérience personnelle que pourrait vous donner quelqu'un sur un forum.
    Dernière modification par shokin ; 21/08/2006 à 18h04. Motif: La coloration nuisait à la lisibilité.

  19. #18
    invitea34cfb61

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Citation Envoyé par cassiopee474
    Bonjour,
    Je suis une jeune scientifique, dynamique et qui n'a pas de problèmes de réussite, sauf que je me retrouve sans cesse dans des impasses à cause de mon manque de confiance en soi . En fait, je me déteste tellement, que je refuse de croire que mon copain est heureux et satisfait avec moi, et j'ai commencé depuis peu à devenir parano, jalouse et de plus en plus possessive. Puisque je suis scientifique, j'ai toujours eu la facheuse habitude de tout analyser selon la méthode scientifique, y compris chacun des gestes, paroles ou attitudes de mon copain, au point de devenir presque folle. Je fais également de la projection et j'interprète toujours tout de travers. Je ne fais confiance à personne, et je vois toujours des attaques où il n'y en a pas. MA vie est devenue infernale, et cette façon paranoiaque d'aborder le monde va complètement me ruiner si je continue. Ceux qui sont déjà passés par là peuvent-ils me donner des conseils. Non, la psychothérapie ne m'a pas fait tellement de bien .
    peut etre devrais tu en parler avec lui et envisage une therapie breve comprendre ton mode mecanisme construit dans ton enfance et cela par la competence d'un tiers karim
    Dernière modification par shokin ; 21/08/2006 à 18h05. Motif: La teneur sans couleur.

  20. #19
    invite3d2139c7

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    bonjour karim,
    je n'ai que 18ans,je ne connais donc pas grand chose dans ce domaine mais je me permet de vous repondre tout de meme cer votre article m'a beaucoup touché.c'est peut etre facile à dire mais il ne faut pas vous mettre dans de tels etats.la confiance en soi cela s'apprend,j'ai moi aussi ce probleme là! avec le temps cela passera peut-etre je ne sais pas. En tout cas bon courage pour la suite, je suis de tout coeur avec vous.

  21. #20
    invitebeca63ab

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Citation Envoyé par kinette
    Bonjour,
    Personnellement je conseillerais plus la psychologie cognitive, dont les résultats semblent meilleurs que la psychanalyse, et qui apprend à lutter contre des façons de penser et de réagir.
    Sinon, a priori, le fait de se sentir vulnérable et facilement agressée va avec la confiance en soi, donc c'est une réaction plutôt normale même si bien gênante.
    Pour lutter contre ce genre de chose, essayer de répertorier rapidement les choses après chaque épisode difficile: qu'est-ce qui s'est passé, qu'est-ce que j'ai ressenti et pourquoi? Est-ce que j'avais des raisons valables de réagir comme ceci?
    Essayer aussi de répertorier la façon dont tu te vois, et demander aux personne en qui tu as un tant soit peu confiance quelle est leur propre perception.

    Comme tu as toi-même un esprit assez analytique, je pense que cette façon de procéder peut t'être profitable, et tu peux voir au jour le jour tes progrès, et apprendre à modifier tes propres perceptions des choses.

    Sinon un peu de lecture:
    L'estime de soi : S'aimer pour mieux vivre avec les autres
    de Christophe André, François Lelord
    Et aussi Imparfaits, libres et heureux : Pratiques de l'estime de soi
    de Christophe André (ainsi que les autres bouquins des mêmes auteurs).

    Bref, bon courage, y a rien de perdu d'avance, se sentir bien ça s'apprend aussi,

    K.
    Bonjour,
    je viens de lire ta réponse à propos de la "psychologie cognitive" ça m'intéresse car depuis un an on me conseille de suivre une thérapie.
    A qui dois-je m'adresser pour suivre une "psychologie cognitive"
    Merci

  22. #21
    kinette

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Citation Envoyé par Tiergo
    Bonjour,
    je viens de lire ta réponse à propos de la "psychologie cognitive" ça m'intéresse car depuis un an on me conseille de suivre une thérapie.
    A qui dois-je m'adresser pour suivre une "psychologie cognitive"
    Merci
    Bonjour,
    Les méthode de psychologie cognitive sont je pense maintenant assez répandues (en complément avec d'autres méthodes certainement), et sont utilisées aussi bien par des psychologues que des psychiatres. Donc contacter un spécialiste et discuter avec lui pour savoir quelles méthodes il adopte. Et de toute façon, un facteur important est la relation de confiance avec le spécialiste (donc les méthodes ne garantissent rien, il faut aussi un bon psy, ou du moins un "compatible").

    K.
    Nomina si nescis, perit et cognito rerum.

  23. #22
    invite2f2c58f7

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Bonjour Cassiopée ,


    Une petite suggestion -qui ne remplace en rien les conseils de travail sur soi mentionnés plus haut bien sûr- mais qui personnellement m'a aidée : faire du sport !

    *Avantages biens connus (notamment développés ds certains livres déjà cités)

    -appréhender les événements non seulement par l'esprit (ce que tu fais énormément apparement), mais aussi par le corps, ce qui donne une grille de lecture différente de la réalité
    -image de soi améliorée/estime de soi renforcée
    -reduction de l'anxiété, sommeil amélioré
    -pour ma part : diminutions des pensées ressassées en boucles "est-ce que je n'aurais pas dû faire ci ?" "machin ne m'apprécie pas " etc : quand le ballon/le coup de pied arrive, pas le temps d'analyser, il faut foncer !

    J'ajoute un lien sur l'emploi thérapeutique du sport en psychiatrie http://www.sport-en-tete.com/set/ecrits/Psy%20sport.htm

    Voilà
    @ bientôt

    Zouzoute

  24. #23
    invite2f2c58f7

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Dernière modification par shokin ; 21/08/2006 à 18h09. Motif: Largeur du lien.

  25. #24
    inviteeb53abba

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Je pense que tu cherches ailleurs ce que tu pourrais trouver toi même. Une thérapie peut t'aider seulement si tu peux aborder la recherche sur ces deux questions:

    Qu'est ce que je veux?
    Qu'est-ce que je vais faire pour le trouver?

    En commençant par ces deux questions, il se peut que tu découvre que tu est un être magnifique qui possède l'ordinateur le plus puissant connu à cette datte. Ton cerveau.
    Identifie tes besoins.(un petit coup d'oeuil à la pyramide des besoins de H. Maslow t'y aidera surement).
    Demande toi ensuite comment tu peut satisfaire ces besoin par toi-même. Prend les un à la fois. La patience vien à bout de tout.
    Ne reste pas seule dans cette démarche un professionnel te guidera, mais, c'est comme avec une bycyclette, le guidon ne peut rien si le passager ne pédale pas.

  26. #25
    invited137365c

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Bonjour, je suis dans le meme cas que Cassiopée, or je ne connais aucunement les raisons de ce type de comportement. De l'agressivité, possesivité, jalousie qui découlent d'un énorme de manque de confiance en soi. Je fais du mal aux personnes qui m'aiment, sur le moment je souhaite vraiment faire mal, et je ne controle rien alors que je sais que c'est mal. Je commence donc douter de l'amour que j'ai pour mon conjoint avec qui je suis depuis plus d'un an. Je souhaite consulter un spécialiste, mais je ne sais qui consulter. Pouvez vous m'eclairer? (et me renseigner unpeu sur les personnalités borderline, car je me suis reconnu dans une description sur le net)
    Merci de vos réponses.

  27. #26
    invitef9192f4d

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    L'ocytocine en spray n'est pas encore en vente libre!!!!!!....seulement à l'expérimentation.
    Cette neurohormone est sécrétée lors des ébats amoureux et favorise (par le biais des pheromones) le lien de confiance et d'attachement durable dans un couple.
    RQ:à part ca, l'ocytocine injectable (Syntocinon) a de réelles indications en obstétrique pour augmenter les contractions utérines et aider à l'expulsion du placenta.
    Alors mon conseil, tu voles des ampoules de Syntocinon en salle d'accouchement et tu t'enduis le corps avec !!!!!! (jamais testé alors ton témoignage m'interesse!)

  28. #27
    invite0e4ceef6

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Citation Envoyé par cassiopee474 Voir le message
    Bonjour,
    Je suis une jeune scientifique, dynamique et qui n'a pas de problèmes de réussite, sauf que je me retrouve sans cesse dans des impasses à cause de mon manque de confiance en soi . En fait, je me déteste tellement, que je refuse de croire que mon copain est heureux et satisfait avec moi, et j'ai commencé depuis peu à devenir parano, jalouse et de plus en plus possessive. Puisque je suis scientifique, j'ai toujours eu la facheuse habitude de tout analyser selon la méthode scientifique, y compris chacun des gestes, paroles ou attitudes de mon copain, au point de devenir presque folle. Je fais également de la projection et j'interprète toujours tout de travers. Je ne fais confiance à personne, et je vois toujours des attaques où il n'y en a pas. MA vie est devenue infernale, et cette façon paranoiaque d'aborder le monde va complètement me ruiner si je continue. Ceux qui sont déjà passés par là peuvent-ils me donner des conseils. Non, la psychothérapie ne m'a pas fait tellement de bien .
    je dirais, que tu as été victime de quelquechose sur le plan affectif il y a quelquetemps, ton comportement est assez proche d'un stress post-traumatique.. disont que beaucoup de tes certitudes quand a ta propre personne se sont envolé, et tu te retrouve comme nue, sans défence face a des informations qui ne prennent plus sens, et sont donc automatiquement connoté comme probablement dangereuse, puisque c'est par ce manque de "connaisance" que tu t'es deja fait "atrapé" ou "avoir"..

    je dirais que tu as subitement pris conscience d'un danger pour a personne, un danger auquel tu n'vait jamais pensé auparavant, maintenant tout ton comportement de défence, et de sur-annalyse du monde, de controle, n'est qu'une tentative de recréer une nouvelle représentation du monde, plus adéquate, plus sur, puisqu'ayant intégré les causes du trauma.. (que tu connais très bien)

    les victimes d'attentat peuvent avoir ce type de comportement abhérant d'evitement, de phobie diverse, de tentative de controller leur environement.. mais eux, ils ne peuvent controller le hasard de la cause originelle de l'attentat.. qui est un evenement fortuit..

    il se peux que ce que tu ait vécu soit aussi purement fortuit, non-dirrgé contre-toi, mais le simple savoir que cela peux denouveau arriver, engendre chez toi un stress réel quand a toutes les situations ou cet evenement pourrais ressurgir.

    ce n'est pas toi qui est en cause, mais bien le monde qui est chaotique..
    croit-tu vraiment que la foudre tombe deux fois au même endroit??

    il faut que tu change ton parradigme, le monde n'est pas une equation de x degré resolvable, il est chaotique, et tu ne pourras vivre qu'en prenant en compte les probabilité de survenue d'un evenement similaire.. généralement c'est comme de gagner au loto, donc pourquoi t'inquiète tu??

    c'est ton système immunitaire logique qui fait une sur-réaction de défence à des evenements donné.. ta parrano c'est sorte d'allergie psychologique a l'idée de la re-survenue d'un evenement qui t'a profondement choqué..

    il faut que tu te desensibilise de cette phobie logique. parceque tu ne pourras jamais la contenir scientifiquement, via une voie causale..

    quand on a été attaqué par un chien, il est normal d'en avoir peur, et de tout faire pour eviter de se retrouver dans la même situation, le cas est ici simple, puisque trouver tout les moyens pour eviter la survenue du problème est aisée.

    mais si tu ne connais pas la cause du problème, là, la recherche de la cause(qui peuvent-etre multiple, t'oblige logiquement a vérouiller toutes les situations se rapportant peu ou proue a cet evenement.

    la psychothérapie ne t'a pas aidé, puisque sans doute elle n'a fait que renforcer ce travail de recherche logique tout en te faisant prendre conscience de nombreuse autre failles psychologique, que tu t'es empréssé de "sécuriser"

    bref tu es un train de faire une carapace psychologique, mais le problème des armures c'est que c'est lourd a vivre avec, tant pour toi que pour les autres. surtout que tu n'a pas de prise sur cette automatisation de protection.. celle-ci générant les comportements que tu connais..

    je ne sais pas si il est possible de "déprogramer" cette carapace logique tant que la cause du stress n'a pas été trouvé, ou plutôt "dépassé" et "oublié".. puisque tu auras toujours inconsciement conscience de cette faiblesse..

    1) en psychothérapie c'est trouver les causes réelle de ton stress
    2) proceder a une desensibilisation psychologique; ce confronter progréssivement mais régulièrement a cette source de stress afin de la comprendre, et de la gérer, de reconaitre ce qui est vraiment dangeureux, de ce qui ne l'est pas.. bref apprivoiser le problème...
    même les mygales ne sont au final pas si dangereuse que cela une fois qu'on les connais bien..(c'est la période de désensibilisation qui est la plus pénible) ;o)

    bonne chance, mais tu en tiens pour quelques temps tout de même.

  29. #28
    invite00373be7

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    Citation Envoyé par cassiopee474 Voir le message
    Bonjour,
    Je suis une jeune scientifique, dynamique et qui n'a pas de problèmes de réussite, sauf que je me retrouve sans cesse dans des impasses à cause de mon manque de confiance en soi . En fait, je me déteste tellement, que je refuse de croire que mon copain est heureux et satisfait avec moi, et j'ai commencé depuis peu à devenir parano, jalouse et de plus en plus possessive. Puisque je suis scientifique, j'ai toujours eu la facheuse habitude de tout analyser selon la méthode scientifique, y compris chacun des gestes, paroles ou attitudes de mon copain, au point de devenir presque folle. Je fais également de la projection et j'interprète toujours tout de travers. Je ne fais confiance à personne, et je vois toujours des attaques où il n'y en a pas. MA vie est devenue infernale, et cette façon paranoiaque d'aborder le monde va complètement me ruiner si je continue. Ceux qui sont déjà passés par là peuvent-ils me donner des conseils. Non, la psychothérapie ne m'a pas fait tellement de bien .
    Salut cassiopee474 ce qui est bien, c'est que tu sais déja ce qui ne va pas,alors à toi de faire en sorte que ça s'arrange parle en à ton conpagnon (si il ya bien quelqu'un qui peut normalement t 'aider à reprendre confiance en toi c'est bien lui) si tu est mal entouré c'est clair ca va pas t'aider.
    Si ton probléme est d'ordre psycologique ce n'est pas la psychanalyse qui va pouvoir t'aider car celle ci est avant tout une croyance n'en déplaise à certain appelon un chat un chat )
    pour être une science, la première condition est épistémologique : il faut satisfaire au critère de réfutabilité. Celui-ci fut établie par Karl Popper en étudiant justement la psychanalyse avec Adler, lorsqu'il constata que celui-ci interprétait systématiquement les rêves qui lui étaient soumis dans un sens qui confortait sa fameuse théorie du "sentiment d'infériorité".
    Exemple simple : si l'on dit " Dieu existe et il ne se montre pas aux mortels" c'est irréfutable.¨Par contre lorsqu'on dit : " tous les corbeaux sont noirs ", la proposition est réfutable puiqu'il suffit pour cela de trouver un corbeau blanc.Encore faudra-t-il vérifier qu'il sagit bien d'un corbeau et que sa couleur est bien naturelle. " tous les corbeaux sont noirs " est donc une proposition scientifique, Dieu existe est une croyance.
    La seconde condition est methodologique.Toute science réalise un retour à l'experience pour valider la théorie, l'infirmer ou l'infléchir.Le principe de la mécanique classique ,qui énonce la relation de la force à l'accelération, n'a pas était démontré "à priori ",mais enoncé et considéré comme valide tant qu'il a permis de calculer le mouvement des mobiles terrestres,c'est-à-dire qu'il a été vérifié "par ses conséquences ".La mécanique relativiste n'a pas infirmé ce principe,mais a précisé son"domaine de validité " ,en l'incluant dans un ensemble plus vaste .La mécanique quantique s'adresse,elle,au microscopique et les physisiens revent d'une"relativité quantique" qui unifierait ces deux domaine dans un ensemble cohérent.
    C'est ansi qu'avance la science : constatation ( ou réflexion ), déduction, experimentation, à nouveau connstatation et ainsi de suite. C'est ce cycle jamais achevé, qui seul est constitutif de vérité. Rien de tel pour la psychanalyse qui procède par étude de cas, refuse les statistiques et les études contrôlées, masque ces échecs et procède régulièrement à un " retour aux sources " Freudien par relecture des écritures sacrées.
    D'ailleurs, Jacques Lacan lui-même disait : " la psychanalyse n'est pas une science, c'est une pratique". ce qui ne l'empêchait d'ailleurs pas d'en rechercher la caution par l'emploi de concepts et de termes scientifiques, employés generalement à contre sens, comme l'on si bien montré A.Sokal et J.Bricmont dans leur livre " imposture intellectuel "
    Pour retrouvé la confiance en soi, éviter ce genre de croyance est fort utile.
    Je te souhaite dans tous les cas, que cela s'arrange pour toi bisou

  30. #29
    nayx

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    euh... cassiopée ayant quitté la conversation depuis un certain temps... ça me semble dommage qu'elle n'aie pu trouver de réponse ici.
    alors que ça avait l'air sérieux.

  31. #30
    invite09d860ee

    Re : Jalousie, dépendance et manque de confiance

    bonjour a toi..Désolé je ne suis pas la pour te conseiller mais plus pour avoir de l'aide avec un grand A...Ma copine est dans le meme cas que toi, elle n'a pas confiance en soi, pour elle je la devalorise alors que je l'aime comme un fou, je ne sais plus quoi faire..Tout le monde est contre elle, elle prend la mouche pour un rien.. Cela ruine sa vie et la mienne..Que dois-je faire??S'il vous plait aidez moi...merci d'avance...

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