Bonjour à tous
J’ai essayé de me portraiturer pour avoir quelques conseils de personnes justement avisées.
Pendant mon adolescence, mon activité favorite était de gribouiller des pages et des pages de mon journal intime. Le français était la matière qui ma passionnait le plus. J’ai toujours eu au moins 15 en expression écrite alors que dans les autres matières, j’étais plutôt abonné aux 10, 11.
Pas sportive pour un sou, assez complexée de mon état, j’ai décrété d’un coup d’un seul « Je serai écrivain ou journaliste » et cela dès l’âge de 11 ans.
Et puis le lycée est arrivé. Quelle quiche en maths j’ai pu être en seconde. Qu’est ce que je m’ennuyais en cours de maths. De toute façon, je m’ennuyais en cours de maths depuis le cp ! Je ne comprenais pas. Pire ! Très vite, je n’ai même plus eu envie de comprendre. Je ne parle même pas de mes maux de tête en physique/chimie.
La première arrive. Youpi ! Je suis en L, plus de maths (ou alors calcul de pourcentage […]). Je commence alors à m’intéresser sérieusement au métier de journaliste. En term, je me rends à l’iut journalisme de Lannion et j’ai une discussion avec le directeur « C’est bien de vouloir devenir journaliste, si votre seule préoccupation est votre télé, vos parents et votre chien, alors vous avez des questions à vous poser ». Gros doute, j’avais déjà commencé à m’interroger. C’est vrai que j’étais déjà une casanière, une dévoreuse de télé et que mon chien, ben.. je l’aimais beaucoup !
Bon ok…c’est vrai que je suis pas la championne de la confiance en soi. Une valeur apparemment essentielle dans cette société ou finalement…le paraître vous ouvre bien des portes.
Bref…J’avais des doutes sur mes capacités. Mon bac en poche, je file à la fac de lettres. Grosse désillusion. Les seuls personnes que je rencontre se cassent dès la première année et après..le vide. Comment dire ? J’ai connu des milieux plus ouverts. Je découvre vite que je ne suis pas la seule dans ce cas là. Plein de gens vont en cours comme des touristes et se font snober à la fac. Ceux qui s’en sortent, ce sont les gens qui ont une vie à côté. Seulement, fille unique de mon état, j’imagine que mes habitudes de « chez moi, télé » ne m’aident pas à me créer une vie à l’extérieur. 3 ans de plus ou moins déprime commencent alors. 3 ans ponctués par quelques cuites salvatrices de temps en temps en compagnie de fêtards et glandeurs insouciants de ma connaissance.
Le journalisme, c’est bien simple, je n’y crois plus. Je suis loin d’être la seule au portillon, j’ai bien conscience de manquer de pugnacité mais à y réfléchir, mon intérêt pour l’info ne dépasse pas celui du français moyen. J’ai honte de l’avouer mais quand je lis la liste des métiers, je n’en trouve pas un seul qui me corresponde vraiment. Mes proches ne comprennent pas mon manque d’assurance mais j’ai l’impression de ne pas savoir comment me prouver que je peux réussir. Cette année, je redouble ma licence 3 et j’ai l’intention de faire une formation d’écrivain public par le cned. Seulement, je me dis qu’écrivain public à 21 ans, ça fait bien jeunot. Je sais seulement ce que j’aime faire :
- Ecrire
- Conseiller les gens, les accueillir, être à leur écoute. Faire preuve de bienveillance.
- Pouvoir laisse libre cours à mon imagination
Et ce que je n’aime pas
-Manipuler des données chiffrées
- Les relations trop conflictuelles
- tout ce qui touche au manuel (demandez moi de traficoter le moindre appareil et je vous le casse en moins de 2 !)
- devoir être ultra organisé (et oui…je suis très étourdie)
Pouvez-vous m’apporter quelques réponses sur mon profil ? Car à force de chercher ce pour quoi je suis faite, je m’y perds vraiment. Merci de tout cœur.
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