Bonsoir,
Actuellement en première année d'IUT CHIMIE à Lyon , j'enchaîne de nombreuses mauvaises notes qui me font paniquer pour la suite ...
Et à vrai dire, ça affecte aussi le moral... : -peur de louper son année . - démotivation et tout ce qui va avec ... :/
Savez-vous si en IUT les enseignants alertent les étudiants en danger par rapport à leur semestre/année ou non ?
Merci d'avance pour la réponse, et bonne soirée !
Chez moi ce n'était pas le cas. Néanmoins raté un semestre ce n'est pas non plus la fin du monde. Surtout si ton IUT pratique le redoublement semestriel. D'un côté tu perds 6 mois, mais de l'autre tu repars avec des bases très solides. Et tu auras moins de concurrence pour ta recherche de stage en hiver
Ce n'est pas la fin du monde, certes, mais ça mine bien le moral... Et quand ce n'est déjà pas top top....
Et sinon, pour le stage de première année, j'ai déjà trouvé depuis bien longtemps, du fait que je le commence en Février
123pourquoi, sérieusement, tu te serais vu faire une année d'étude en plus due à un redoublement ? Même si on repart avec des bases solides , il y a certaines choses qui ne sont pas cool à mes yeux pour un redoublement ... Difficile à expliquer ....
Une année ? Pourquoi pas simplement un semestre ?
Je comprend que cela puisse te déranger, parce que nous sommes dans une société qui n'accorde pas forcément de la valeur aux bonnes qualités. On encourage, selon moi, bien trop la réussite à tout prix tout en blâmant l’échec. C'est normal de se tromper, d'échouer. C'est comme ça qu'on développe des capacités nobles comme la remise en question ou persévérance. Ca ne s'apprend pas en réussissant tout d'un trait pour donner un adulte imbus de lui même qui va paniquer devant le moindre problème sérieux.
Pourquoi ne pas mettre à profit ce semestre pour développer des activités à côté, pourquoi pas s'investir dans une association ? (D'autant que c'est potentiellement valorisable sur un CV), prendre le temps de réfléchir : qu'est-ce que je fais ? Où je vais ? Est-ce que je fais les bons choix ?
On n'est pas obliger d'attendre la quarantaine (et la potentielle crise existentielle qui l’accompagne) pour prendre un peu de recul.
En plus d'une occasion de devenir vraiment bon, c'est aussi une opportunité de faire des choses qu'on n'aurait peut-être pas fait en temps normal. C'est loin d'être une fatalité
Je rajouterai d'ailleurs que je vois mal un recruteur aller regarder le CV qu'une année a été redoublée... A partir du moment où le diplome est finalement obtenu, je pense que les conséquences d'un redoublement d'un semestre ou d'une année sont négligeable.
De plus, lorsque l'on regarde à Bac+5 par exemple, les étudiants n'ayant connu aucun redoublement deviennent franchement minoritaires. Dans le supérieur, il y a des changements de rythme et de méthodologie qui peuvent de manière tout à fait normale nécessiter un temps d'adaptation plus long pour certaines personnes. Et cela n'a rien de choquant ou dramatique.
Et bien merci à tous les deux pour vos messages ! Sincèrement !
123pourquoi, à l'iut de lyon, tu ne peux pas redoubler simplement un semestre : tu fais le second, et si tu arrives à compenser ta moyenne du premier avec le second, tu passes, sinon tu refais tout depuis le début.
De ton point de vue, c'est vrai que c'est moins "noir" par rapport à mon point de vue de redoubler, mais on va dire que je suis quelqu'un qui a difficilement le moral et... enfin voilà quoi ...
On verra ce que le futur me réserve ... ALEA JACTA ES ! ^^
Tout dépendra aussi de ce que tu veux faire après ton IUT, mais si tu comptes poursuivre avec des admissions sur dossier, un redoublement serait parfois une sage décision plutôt qu'avoir un mauvais dossier qui te ferme des portes.Envoyé par quentimbre
Je rejoins Furanohana : un redoublement n'a pas que peut d'importance à la fin sur des études longues.
En pensant à ton futur, à toi de décider de la meilleure voie en fin d'année.
Enfin, ce n'est pas dramatique. Tu as aussi peut-être d'une année de 'mise à niveau' pour mieux rebondir, voire passer 1er de ta promo..
Bon courage,
Michaela
