Salut à tous,
La transformation de Lorentz découle du fait que la lumière se déplace à vitesse constante.
Physiquement, cette transformation dit que, dans un référentiel K' qui se déplace à une vitesse v constante, par rapport à un référentiel galiléen K, les distances sont contractées dans la direction du déplacement, et le temps, de ce fait, se dilate.
En outre, depuis K, un observateur voit effectivement un point fixe de K' se déplacer à une vitesse v.
C'est ce que traduit la relation
(1) x' = g(x-vt) (avec g le gamma relativiste).
En outre, 2 événements simultanés dans K' ne le sont pas dans K. C'est ce "défaut de simultanéité" qui est exprimé dans la relation
(2) t' = g(t-vx/c²).
Dans cette interprétation, je ne pense pas qu'on ait besoin a priori du fait que la vitesse v est constante, mais c'est peut-être précisément sur ce point que je me trompe.
Cependant, si la vitesse de la lumière demeure c, même lorsque la vitesse de déplacement de K' par rapport à K n'est plus constante, mais devient w(t), ne pourrait-on pas écrire une forme généralisée de la transformation de Lorentz (sans faire intervenir un espace-temps non euclidien) ?
La relation (1) me parait assez logiquement pouvoir se réécrire:
(3) x' = g(t)(x-int(w(u).du, u=0..t), dans laquelle on exprimerait que
la vitesse mesurée est effectivement w(t), le facteur de contraction devenant dépendant du temps (en admettant qu'il soit lié à la vitesse instantannée).
Par contre, je sèche pour réécrire la relation (2).
On pourrait considérer les événements situés sur le trajet d'un rayon lumineux, pour lesquels x = ct, et écrire x' = ct' (ou x = -ct => x' = -ct').
On en déduirait que t' = g(t)(t + f(x)), avec f(x) une fonction telle que, pour x = ct
f(x) = 1/c.int(w(u).du, u=0..t), mais la généralisation à tous les événements ne me plaît pas (je n'ai pas d'argument me permettant de généraliser).
Est-ce utopique de vouloir essayer de trouver une telle généralisation dans un espace euclidien ?
Merci,
Geoffrey
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