Depuis hier matin, j'ai décidé de comprendre la RR, par simple curiosité.
J'ai lu quelques articles (sur Wikipedia, sur ce forum, et sur d'autres sites plus ou moins douteux).
Et je n'arrive pas à me faire une idée (ça vous étonne ?). Les distorsions temporelles et spatiales relevées par la RR sont-elles réelles ou bien seulement dues au temps qu'il faut à un observateur lambda pour recevoir l'information (qui irait au maximum à la vitesse de la lumière) ?
Je pense que la RR se veut décrire un phénomène bien réel, et non une illusion. Et si je pars du principe que la lumière voyage à vitesse constante quelque soit le référentiel, je me rends compte que ça provoque des incohérences spatiales et temporelles.
Jusque là tout va bien (même si finalement j'y pige pas grand chose).
Mais me vient une idée, une expérience que j'imagine, et que je nomme "paradoxe du photon piégé".
Tout commence avec un chasseur d'Hyprons à bord d'un transport spatial. Il dispose de plusieurs armes : un fusil à plasma, un canon ionique et un canon électromagnétique.
Il se trouve que quand il chasse l'Hypron, il réussit toujours mieux avec le canon électromagnétique. Pourquoi ?
Car les projectiles du fusil à plasma et du canon ionique sont influencés par la vitesse de la navette, et même s'il vise juste en plein milieu de la cible, le projectile passe à côté de sa cible.
En revanche, le canon électromagnétique envoie un flux de photons qui, eux, ne sont pas déviés par la vitesse. La vitesse de la navette ne s'ajoute pas à celle des photons, et notre chasseur ne rate jamais sa cible.
Moralité de cette histoire ? Les troupes d'élite de Dark Vador sont meilleures en combat spatial car elles ont des fusils laser.
Voici donc mon paradoxe :
On est dans le vide spatial, et on remplace notre chasseur par un canon photonique automatique miniature.
On dispose d'une boîte mobile dont les parois sont des miroirs parfaits, qui laissent entrer la lumière, mais qui ne la laissent pas sortir (pour les besoins de l'expérience).
On fixe ce canon sur une des faces du cube (vous allez comprendre avec les images).
Une autre face du cube, qui lui est perpendiculaire, est amovible.
La boîte (le mobile) est en translation uniforme, avec une vitesse qui peut très bien être faible. On va se placer d'une part dans le référentiel de la boîte, puis d'autre part dans le référentiel du scientifique qui fait son expérience.
L'expérience consiste à faire tirer le canon photonique en T1, de fermer la boîte en T2, puis d'arrêter le mobile et de constater.
Premier référentiel : le mobile
A la fin, on a un photon qui est piégé dans la boîte
Deuxième référentiel : le scientifique
A la fin, il n'y a pas de photon dans la boîte.
Alors, il y a un photon dans cette boîte, ou pas ?
-----