Faut pas pousser non plus, la notation standard en physique quantique pour ce genre de quantité fait référence à la racine carrée de l'écart-type ; je veux bien être pointilleux (et je l'ai été ici) mais je ne m'amuse pas à redéfinir tous les termes à chaque fois, je suppose un minimum de connaissance de la part de mon public, or il se trouve que Phys2 n'en est pas à sa première étude de la quantique
Ce que j'ai indiqué dans ma dernière phrase, qui commençais par "par souci d'équité"Je suis plutôt d'accord avec Popol sur la "déstabilisation". Les inégalités en question sont (à mon avis), très subtiles à comprendre, principalement à cause de la (ou des!) définitions précises des.
Une connaissance de la formule en tant qu'indication d'ordres de grandeur est une meilleure connaissance que de la prendre comme quelque chose de précis, comme le sont la plupart des autres formules rencontrées en physique.
J'ai appliqué le formalisme quantique : on part d'un vecteur d'état donnéSi vous voulez (humanino, Gwyddon) aider Phys2 à aller plus loin qu'un ordre de grandeur, on prend les opérateurs position Q et impulsion P.
Le produit scalaire est notépour un vecteur d'état donné, il correspond dans l'espace des fonctions d'onde à la normation de la fonction d'onde.
On a la relation de commutation suivante
Soit le vecteur d'état,
un réel quelconque ; sa norme, par définition, est toujours positive :
Je prend un vecteur d'état physique (pour simplifier les notations), ce qui signifie entre autre que.
Je rappelle aussi la définition, incertitude prise par rapport à la fonction d'onde étudiée.
En développant et en utilisant la relation de commutation, on a donc
pour tout réel
quelconque.
Pris en tant que relation sur un polynôme en, cela signifie que son discriminant est négatif : cela nous donne alors directement la relation d'indétermination d'Heisenberg
EDIT : j'insiste bien, la remarque de Popol était aussi intéressante à plus d'un titre, je voulais juste réagir sur le fait que ce que disait humanino n'était pas faux![]()
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